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samedi 8 septembre 2007

Quel gouvernement.....

Le gouvernement s'est mis au travail... Mais quel gouvernement ?
A l'heure actuelle, le plus en vue est encore et toujours Nicolas Sarkozy. A croire qu'il n'a choisi ses ministres qu'en tant que faire valoir.
Qu'un(e) ministre s'exprime, et elle est aussitôt reprise ou contredite par un(e) autre... Une cacofonie d'où seul émerge le petit Nicolas...
Cela pourrait être drôle si ce n'était pas si sérieux.
Tandis que l'on nous abreuve de Président par-ci, Président par-là, la situation elle, ne s'améliore pas.
On s'est tous un jour plein de la qualité du service public : attente interminable, relance sans fondement, etc... Mais nous sommes aussi tous d'accord pour reconnaitre que nous possédons un modèle de société que nous voulons préserver...
La seule chose que nous demandons aux services publics, c'est d'être efficace. Mais comment conjuguer efficacité et diminution des effectifs ? Le même travail, mais moins de personnes pour le réaliser... Des services de proximité qui ferment : bureaux de poste, perceptions, hopitaux... On veut une France dynamique, bien formée pour l'avenir. Pour cela, il faut réformer l'éducation nationale. Mais comment former mieux les élèves en augmentant les effectifs des classes et en supprimant des postes d'enseignants ou d'auxiliaires ? J'avoue avoir du mal à comprendre...
Mais en lisant entre les lignes, en creusant un peu, ou simplement en faisant preuve de bon sens, je ne vois qu'une seule explication à ce type de politique : trouver l'argent nécessaire aux "cadeaux fiscaux" accordés aux entreprises...

Mon salaire (environ 3% au dessus du SMIC) n'a pas bougé depuis 10 ans (hors augmentation légale annuelle). Je n'ai jamais gagné assez bien ma vie pour être imposable sur le revenu. A l'apparition de la Prime à l'emploi, je touchais environ 250€ à ce titre. Avec l'évolution des plafonds et des méthodes de calcul, cette année, je n'ai touché "que" 40€. D'ici un an ou deux, je serais donc imposable sur le revenu, sans que ceux-ci n'aient évolué.
Le fameux "Travailler plus pour gagner plus" de la campagne présidentielle se transforme petit à petit en un "Travailler autant pour gagner moins".

Le fameux indice des prix de l'INSEE, qui calcule le pouvoir d'achat des français est obsolète. Un seul exemple : pour cet indice, le calcul impute 20 ou 25% du revenu pour le logement... Qui peut se loger à ce prix là ? Mon loyer, c'est 40% de mon salaire. Et mes 3% en sus du SMIC me font dépasser le plafond des allocations familiales, ce qui fait que je ne perçois pas d'allocation logement.

Il y a des gens plus mal lotis que moi, c'est vrai. Mais quand une personne comme moi, qui ne demande rien à personne, qui ne fait pas de dépenses extraordinaires (contrairement à beaucoup, je n'ai toujours pas de télévision plasma ou LCD, ces grands écrans plats tellement à la mode), qui ne compte AUCUN jour d'arrêt de travail depuis plus de 10 ans... Quand une personne comme ça éprouve des difficultés à boucler les fins de mois, c'est bien la preuve que la France profonde va mal. Et que l'on nous ment, délibérément !

En parcourant le net, on trouve des preuves, plus ou moins véridiques, plus ou moins documentées, de ces mensonges à répétition. Moi, je voudrais en donner un à mon tour.

1er janvier 2002, jour du passage à l'euro. Les augmentations sont interdites. Le gouvernement assure qu'il n'y aura pas de flambée des prix. Et part la suite, a soutenu que tel avait été le cas. Pour ma part, j'ai constaté la chose suivante :
à l'époque, je disposais d'un téléphone portable, d'un numéro fourni par Orange, et, n'étant pas un grand consommateur, j'avais fait le choix de ne pas prendre d'abonnement mais plutôt d'utiliser le système Mobicarte, avec ses recharges de crédit pour deux mois. Jusqu'au 31 décembre 2001, je prenais systématiquement la recharge la moins chère qui suffisait amplement à mes besoins : prix, 70 frs. Hors, dès le premier janvier 2002, la recharge de base est passée à 15€, soit, 98,39 frs... Dans les faits, une "non-augmentation" de 40%. Bien sûr, le crédit de temps alloué augmentait lui aussi de 40%, mais 40% de temps supplémentaire dont je n'avais nul besoin et que j'étais "obligé" d'acheter... Si je ne m'abuse, cela ressemble fort à de la vente forcée. Quand on voit le prix du pain, passé de 2 frs à l'époque, à 0,80€ aujourd'hui, soit 5,24 frs... 162% d'augmentation. Celui qui mange du pain tous les jours n'a pu "que" le remarquer... Combien de français ont vu leur salaire augmenter de 162% sur la même période, mis à part peut-être les patrons de grandes entreprises ?

En ce moment, nous subissons de plein fouet le résultat de la PAC et du réchauffement climatique. Les quotas de lait aboutissent à une pénurie, d'où une augmentation du prix du lait, mais aussi de ses dérivés : fromages, beurre, desserts lactés... Mais aussi les produits fabriqués à partir de ces mêmes produits dérivés : les gateaux par exemple. Et le climat, lui, a eu cette année pour conséquence des mauvaises récoltes de céréales, notament le blé. Le blé augmente, donc, la farine aussi. Et avec la farine, on fabrique les pates, les gateaux, le pain... En cette fin d'année, au plus tard au début de l'année prochaine, nous allons tous être victime de ce simple fait : les produits alimentaires de première nécessité, de consommation courante, vont tous augmenter. Mais rassurez-vous, le gouvernement travaille, et votre pouvoir d'achat, calculé par l'INSEE ne devrait pas en pâtir...

La France, un pays où il fait bon... rêver ! Parce que pour le reste, faut voir...

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