Bienvenue à tous dans mon espace de réflexion...

Merci de prendre un peu de temps pour lire mes billets, même anciens, votre avis m'intéresse...

vendredi 12 octobre 2007

La rumeur du jour....

Cécilia et Nicolas vont divorcer....

La belle affaire ! Quel scoop mes amis !

Personnellement, cela m'indiffère. S'ils veulent (ou si elle veut) divorcer, c'est un choix qui leur est personnel.

Alors, pourquoi ce billet ? Pour vous mettre en garde.

Cette rumeur, qui fait déjà beaucoup parler, si elle devient une véritable info, pourrait aussi devenir un merveilleux écran de fumée pour ce cher Nicolas. Pendant que la France, par médias interposés, cherchera à savoir qui aura la garde des enfants, du chien ou du poisson rouge, le gouvernement, lui, va continuer à travailler. Mais comme c'est moins "vendeur", ces informations là seront reléguées dans les brêves, voire ignorées par manque de place pour publication.

On le sait, Nicolas est un pro de la com... Alors, une rumeur le concernant, coté people, alors même que les premières dissensions apparaîssent dans son équipe gouvernementale, j'ai du mal à croire à la coïncidence.

Autre point, de détail je l'admets : un Président n'est pas "justiciable" durant son mandat. Hors, un divorce se doit bien d'être prononcé par un juge ? Mais bon, je suis sur que le petit Nicolas trouvera une astuce...

Dites 33...

A l'heure actuelle, certaines régions sont "sur-médicalisées" tandis que d'autres sont déficitaires. Entendons par là que dans nos campagnes, la pénurie de médecins va croissante. Souvent, on nous dit que les jeunes médecins préfèrent ouvrir un cabinet en ville parce que c'est plus "rentable" (peu de déplacement, une clientèle importante, etc...)...
Cela était sans doute vrai il y a quelques années. Aujourd'hui, il faut nuancer le propos. Le manque de médecins à la campagne fait qu'un nouveau venu peut établir une clientèle importante rapidement. Les frais de déplacements sont compensés en partie par la surtaxe de la visite à domicile. Et des économies sont possibles en choisissant bien son véhicule.
De même, des incitations financières sont proposées aux jeunes médecins pour motiver leur installation dans des zones "sensibles"... Il semblerait donc que le problème est ailleurs.
Dans "Le Monde" d'aujourd'hui, un extrait d'interwiew m'a interpelé. Je vous le livre tel quel :

"Jamais un médecin de campagne n'est venu nous expliquer la façon dont il exerce son métier, déplore Cécile, interne en endocrinologie à Marseille. Je n'ai aucune idée de ce qu'il faut faire quand on n'a pas immédiatement la radio ou les résultats d'une prise de sang. Nous avons été formés à une médecine hyperspécialisée. Jamais pendant nos études nous n'avons fait de stage dans un cabinet éloigné de tout. Je n'ai pas été formée à ça, et je ne le serai toujours pas à la fin de ma formation."

Dans le processus global de la mondialisation, il y a eu une forte tendance à la sur-spécialisation des corps de métiers. En poussant le résonnement à l'absurde, on aurait pu parvenir à un ouvrier pour visser et un autre pour clouer, le visseur ne sachant pas ce qu'est un marteau, et le cloueur n'ayant aucune idée de la façon de se servir d'un tournevis...

Heureusement, depuis quelques années, on est revenu doucement à la polyvalence. Mais le vrai problème, c'est que la polyvalence ne s'enseigne pas. Il faut revoir le système de formation dans son ensemble. Un exemple ? Il y a une trentaine d'années, vous alliez chez le garagiste avec votre auto. Que le problème soit "pneumatique", "électrique", qu'il concerne le moteur ou la carosserie, un seul endroit, un seul interlocuteur... Essayez donc d'aller voir un carossier pour qu'il règle votre carburateur...

On oublie aussi souvent la transmission du savoir. L'éducation, c'est bien, mais rien ne vaut l'expérience. Au lieu de stigmatiser nos ainés, ne ferions nous pas mieux de les inviter en milieu scolaire ou dans les centres de formations, pour bénéficier de leur expérience ?

C'est un vaste débat. Ceci étant, ramené au niveau de la médecine, c'est un réel problème. Et ce n'est pas en limitant le nombre de médecins conventionnés en ville qu'on facilitera l'installation des médecins de campagne...

jeudi 11 octobre 2007

La réforme de l'Etat...

Selon François Fillon, premier Ministre, la réforme de l'Etat, c'est moins d'Etat, moins de services et moins de personnels...

Cela laisse songeur. S'il est vrai qu'il peut-être judicieux de fusionner l'ANPE et l'UNEDIC, pour simplifier la démarche et offrir un meilleur suivi, que penser de la fermeture d'hôpitaux, de tribunaux ou des établissements postaux ?

La plupart des tribunaux sont surchargés, la moindre affaire peut prendre des années avant d'être jugée. La fermeture de tribunaux ne fera qu'aggraver le problème.

Les hôpitaux, indispensables en matière de santé publique, en manque chronique d'effectif qualifié, aux services d'urgences régulièrement débordés, est-il crédible de dire qu'en en fermant certains on augmentera la qualité de soins en France ? Il apparait évident que le gouvernement compte que le personnel voyant sont hôpital fermé se tournera vers un autre établissement pour y apporter ses compétences, et ainsi, résorber en partie le manque d'effectif. Pour moi, c'est une vision utopique. Le personnel hospitalier, pour une bonne part, n'est pas forcément "mobile". Au lieu de renforcer un autre hôpital, il ira plus vraisemblablement s'inscrire à l'ANPE. Dans le même temps, les hôpitaux restant vont se retrouver avec une charge de travail plus conséquente, alors qu'ils n'ont bien souvent pas toujours les moyens de remplir leur fonction correctement. On risque donc d'accroître les problèmes dans ces structures, ou d'en créer là où il n'y en avait pas.

Et en ce qui concerne la Poste, là aussi, c'est un élément important concourant à la cohésion sociale qui risque de disparaitre. Dans les campagnes, les commerçants itinérants et le facteur sont bien souvent les seuls repères qu'il reste à des personnes âgées vivant seules, ou isolées.

Alors, une réforme de l'Etat ? Il en faut une, les institutions sont bien souvent obsolètes. Moins de services ? A condition de le faire dans de bonnes conditions et pour les bonnes raisons, et uniquement où cela est réellement possible, pourquoi pas ! Moins de personnels ? A ce titre, je suis plus réservé. Je ne suis pas pour le tout état, mais plutôt pour plus de responsabilité de la part des agents de l'état. On a abandonné un peu vite la voix du travail "au mérite". Si elle n'est pas souhaitable dans le cas des forces de l'ordre, pour les autres catégories de fonctionnaires, cela pourrait permettre une certaine dynamique et une meilleure "réactivité" des services concernés.

Mais c'est une simple vue de l'esprit, même si elle vaut peut-être qu'on s'y arrête un moment...

L'ADN en question...

S'il est une chose qui fait parler d'elle en ce moment, c'est bien l'amendement de Brice Hortefeux sur les test ADN. Cela a pour conséquence première l'apparition des premiers véritables désaccords entre les membres du gouvernement.
Personnellement, je trouve "rafraichissant" qu'une ministre dise tout haut ce qu'elle pense, comme elle le pense.
Je suis plus sceptique concernant la réaction de Ségolène Royal à ces propos : "un Ministre de la République doit veiller à s'exprimer de façon respectueuse et en bon français"... Il me semble à moi que l'important, c'est le fond plus que la forme, l'essentiel étant que l'on comprenne la pensée de la personne qui s'exprime. En bon français ? Cela veut-il dire que madame Royal estime que Mme Amara n'est pas une bonne française ? J'avoue que le débat est tombé bien bas.
Ceci étant, les test ADN, s'ils sont souvent essentiels dans le cadre judiciaire, ne serait-ce que pour éviter des erreurs, me semble une mesure extrème en ce qui concerne le regroupement familial. Cela revient à considérer tous les candidats comme des tricheurs potentiels. On est loin de la présomption d'innocence...

Chère Laura...

Vous ne vous retrouvez pas dans ce blog, et c'est bien dommage. Mais rien ne vous empêche de participer, à l'image de votre commentaire, pour le faire évoluer dans un sens qui vous plaise mieux...

En ce qui concerne le nom du blog, "Modem en Nièvre", c'est un blog, pas un site officiel, et j'ai tout à fait le droit d'afficher ma couleur politique à ma convenance. D'autant plus que je suis adhérent, cotisation payée et carte de membre en poche...

Il semblerait que les gens qui lisent mes pauvres billets ne les étudient pas en profondeur. Dans le billet que vous incriminez, je me fais l'avocat du diable, rappelant les difficultés d'intégration que peuvent avoir certain néo-MoDem face aux routards de la politique de l'UDF. Mais je ne renie pas le droit à l'UDF de faire partie intégrante du MoDem. Mieux, je regrettais de ne pouvoir assister à la réunion. Même si je n'ai pas "choisi" Martine Mazoyer, j'étais tout à fait près à l'écouter, à discuter avec elle... Je reste ouvert, moi..

Cependant, comme je m'y attendais, il n'y a eu aucun retour sur cette réunion. Pas de compte rendu, pas une ligne. Pourtant, la plupart d'entre nous disposent d'une adresse mail, et de nos jours, rien de plus simple que de faire un mailing...

Alors, ais-je tort ou bien raison ? Je ne pense pas que ce soit l'important en l'occurence. Ce qui compte, c'est la volonté qui habite chacun d'entre nous de faire de la politique autrement.

Cette réunion préparait le déplacement pour Seignosses. Là encore, aucune nouvelle sur ce qui s'est déroulé là-bas. Chacun doit faire l'effort de se documenter par lui-même. Je trouve ça simplement dommage, mais vous avez le droit de ne pas être d'accord. On est "encore" en démocratie.

Il m'arrive souvent de manier l'ironie pour faire passer un message, mais je suis rarement "agressif" ou "méchant", et surtout pas pour le plaisir.

Je terminerais donc ce billet d'humeur par une petite annonce : toute personne souhaitant devenir chroniqueur sur ce blog peut m'en faire la demande, ou m'adresser ses textes. J'aimerais que cet endroit vive, et qu'il soit un espace d'échange et/ou de confrontation d'idées pour nous autres nivernais...