Bienvenue à tous dans mon espace de réflexion...

Merci de prendre un peu de temps pour lire mes billets, même anciens, votre avis m'intéresse...

samedi 8 décembre 2007

Nicolas et le déficit...

Alors, voyons voir ! La France est en déficit, il faut bien que l'argent se perdent quelque part...

Dixit Nicolas : "la fraude et les pratiques abusives affectant les finances publiques de la France atteignent des proportions considérables : plusieurs dizaines de milliards d'euros chaque année."... "Ce constat, même s'il reste parcellaire, recoupe le sentiment très répandu chez nos concitoyens que l'argent public reste trop souvent mal géré et mal dépensé, et parfois prélevé à tort"...

Et bien je vais vous étonner, mais je suis entièrement d'accord avec lui.

Sur la première phrase, concernant la fraude, je suis persuadé que, comme partout, il y a en France, des fraudeurs. Combien les dirigeants des sociétés du CAC40, pour ne citer qu'eux, ont-ils détournés à leur profit, en jouant avec les règles comptables pour contourner "légalement" la loi ? De quelles sommes disposent-ils dans les divers paradis fiscaux du monde entier ? La fraude d'un seul d'entre eux est supérieure à l'ensemble de ce que peut coûter à l'état les petits fraudeurs qui gonflent leurs frais kilométriques pour gagner 20 € sur leur déclaration de revenu. Ah, pardon Nicolas, tu n'es pas d'accord ? Oh, c'est vrai, faudrait pas que tu te retrouves privé de yatch...

Sur la seconde phrase, concernant le sentiment de nos concitoyens que l'argent des contribuables est mal géré ou mal employé, ou parfois prélevé à mauvais escient. Là encore, je suis d'accord. 15 milliards d'euros de paquet fiscal, la suppression de l'impôt de bourse qui rapportait 280 millions, l'assujestissement des personnes âgées à la redevance télé pour 80 millions d'euros... Des exemples, on peut en trouver plein et... Comment Nicolas, là non plus tu n'es pas d'accord ? Ces exemples ne sont pas valable ? Pourquoi ??? Ah ! C'est toi qui est responsable de ses 3 mesures et elles sont justifiées...
Je vois, une fois de plus, tu dis blanc et tu fais noir. Fais attention, ça va finir par se voir tu sais... Enfin, moi je dis ça...

Décidément, je dois couver une gastro-entérite, j'ai encore envie de ger....

Ahurissant !!!!

En marge du sommet de Lisbonne, quelques déclarations "chocs"...

"normal que les faibles aient recours au terrorisme"
"Pourquoi réclamer la démocratie pour les Etats alors que la dictature règne aux Nations unies et qu'on ne peut l'instaurer au Parlement mondial ?"
"Ce sera l'un des points principaux du sommet : les compensations pour la période coloniale"
Trois phrases prononcées par un même homme : le colonel Mouammar Kadhafi, chef de l'état lybien. Celui là même qui va être reçu en visite officielle par le petit Nicolas. Il cautionne ainsi le terrorisme, accuse les autres de dictature et par dessus le marché, demande des compensations financières pour la colonisation... Il faut avouer qu'il ne manque pas d'air.
Mais que les supporters du petit Nicolas se rassurent, cela n'entamera en rien sa volonté de recevoir, avec les honneurs, ce "client" potentiel. En France, la liberté d'expression existe, alors on ne va pas remettre en cause des contrats juteux pour quelques mots déplacés...
Excusez-moi, mais là, faut que j'aille vomir...

A la recherche du Téléthon...

Le Téléthon, une manifestation de générosité des français envers les malades et pour la recherche.
Une bonne idée.
Quoique...

A l'heure où le pouvoir d'achat de la majorité des ménages est en chute libre, où de plus en plus de personnes sont endettées, faire appel à la solidarité me semble un peu obcène. A l'image des franchises médicales, c'est encore le citoyen qui paye...
Il ne faut pas s'y tromper. Si EDF se fend d'un joli chèque de 300.000 €, c'est aussi et surtout pour les déductions fiscales qui en découlent. Et si à 20h, le montant des promesses de dons passait le cap des 50.000.000 €, au moins les 3/4 de la somme provient des dons de simples citoyens, qui écoute leur bon coeur, mais pas forcément leur logique. Un don qui parfois va faire défaut un peu plus tard, pour une facture, un cadeau de Noël ou un imprévu.
A votre avis, sincèrement, comment les actionnaires milliardaires du CAC40 ont-ils donné pour leur part ?
Il est quand même malheureux que nous soyons obligés de nous substituer à l'état pour financer la recherche médicale. Myopathie, cancer, sida, autant de grandes causes pour lesquelles on solicite notre portefeuille.
Pourtant, il me semblait que le programme du petit Nicolas prévoyait d'augmenter les subsides de la recherche...
Allons, je suis peut-être grognon, certainement indigné, mais qu'à cela ne tienne : faisons le 3637 et donnons, parce que si on attend que la situation évolue, il sera trop tard pour certains. Allors, une fois de plus, donnons...

vendredi 7 décembre 2007

Quand j'ai le blues...

Dans ma petite ville, loin des grands de ce monde, je me sens isolé.
Ici, pas de tête d'affiche du MoDem, pas d'antenne locale (ou alors, ils m'ont oublié).
Quelques sympathisants, sans plus.
Peut-être quelques futurs adhérents, qui sait ?

Mais enfin, la solitude qu'on attribue à François Bayrou, moi je la vie au quotidien.

Cependant, je ne renie en rien mes convictions. La politique peut et doit être conduite de façon différente, plus humaine, plus constructive, et, parfois aussi, plus rigoureuse. Il y a de petits et de grands chantiers à mettre en oeuvre pour rénover notre démocratie. Cela ne se fera pas en un jour, ni même en un an. Il y faut de la volonté, de la sueur, des larmes.
Tout cela, j'y suis préparé. Mais la solitude est pesante parfois.
Alors il m'arrive d'avoir le blues...
Lorsque je suis dans cet état d'esprit, un seul remède : la blogossphère MoDem. Là, je retrouve une communauté hétéroclite, toute entière tendue vers un même but : le même que le mien.
Alors, je me regonfle à la lecture de tous vos billets, mes amis. J'y puise la force et l'inspiration pour pouvoir, une fois de plus, étaler au fil des pages mon encre virtuelle.
Je n'aurais pas la prétention d'avoir une grande utilité au sein du MoDem, je ne suis qu'un petit militant de base. Mais il me plait à croire que parfois, certains de mes mots sonnent juste et trouve un écho parmi vous.
Continuez ! J'ai autant besoin de vous que La France a besoin de nous...

Le PS fait... psssshitttt !

Les éléphants se noient... et les éléphanteaux se déchirent.
Personne n'émerge suffisamment pour reprendre la main sur le parti et le restructurer.
Parce qu'il ne faut pas s'y tromper. Pour rénover le PS, il faut non-seulement une personnalité forte à sa tête (ils sont plusieurs à se disputer la place), mais également des idées concrètes pour un projet planifiable et/ou planifié.
Malheureusement pour elle, la gauche est toujours autant divisée. Ce ne sont que querelles de clochers dont la plupart des militants n'ont rien à faire. Dans l'état actuel des choses, le PS est voué à une mort quasi certaine, sauf miracle.
La tendance à répéter les erreurs du passé, à toujours vouloir "rejouer" le dernier combat, paralise le PS et le rend inaudible au niveau national. Ce qui est presque une chance, vu qu'ils n'ont rien à dire ou presque.
Tous ceux qui se sont engagé au MoDem peuvent et se doivent de garder un oeil à gauche, et ce pour plusieurs raisons.
La première, et pas la moindre, c'est de bien analyser la situation, ses tenants et ses aboutissants pour être en mesure de ne pas faire d'erreurs similaires.
La seconde, c'est de guetter les opportunités. Avec la radicalisation à gauche toute d'une part, et la droitisation d'une frange d'autre part, cela élargi le terrain où nous pouvons nous même nous implanter, sans pour autant mettre la barre à gauche.
Enfin, la dernière raison, c'est que cette déliquescence du PS fait et va faire de nombreux déçu qui ne tarderont pas à chercher ailleurs des idées défendables. A nous de nous montrer persuasifs, de pouver la validité de l'option que nous proposons, pour assoir un peu plus notre mouvement et assurer sa pérénité...
Le PS fait psssschitttt... mais ne nous laissons pas enivrer par les bulles !

jeudi 6 décembre 2007

Hollande... l'autre pays du fromage ?

"On apprend toujours quelque chose dans les livres, c'est pour ça que les bibliothèques sont bien garnies"
C'est, résumé en une phrase, ce que François Hollande déclare à propos du nouveau livre de son ex-compagne. Mais il est loin de le démontrer...
D'après lui, elle ne devrait pas reprocher aux autres son propre échec... Il est vrai qu'il l'a admirablement soutenu pendant toute la campagne. Je ne suis plus aussi sur qu'Arnaud de Montebourg avait tort de s'exprimer comme il l'a fait au grand journal... Ou que Ségolène Royal ai eu raison de l'écarter pour un temps à cause de sa déclaration si "clairvoyante".
A propos d'alliances éventuelles, il dit d'une part : "nos alliés doivent d'abord être ceux qui partagent notre projet et s'il faut s'ouvrir, ça ne peut se faire que dans la clarté", tandis qu'à un autre moment, il dit : "le PS ne doit pas être en position de quémandeur, il ne fait pas la mendicité".... Edifiant. La clarté au PS ! Depuis le temps, ça se saurait, non ?
Le PS ne fait pas dans la mendicité, et pourtant, il essaie, tant bien que mal, de ratisser large. Mais pour cela, il faut un projet, et le PS est cruellement en manque de ce point de vue là. Il reste enfermé dans son idéologie d'un autre âge, refusant de s'adapter aux réalités de la société d'aujourd'hui.
Un peu comme les américains pour qui la France est le pays du camenbert... La Hollande n'est pas que l'autre pays du fromage...

Tout est possible ! Même l'impensable...

Le petit Nicolas, grand patron de la droite française...

Bertrand Delanoë, Maire PS de Paris... Se voyant bien devenir Premier Secrétaire du parti...

Deux hommes, deux volontés politiques, deux visions de la France...

Et pourtant !

Ces deux homes, que tout devraient opposer son d'accord sur un point, et pas le moindre. L'avenir de Paris. En effet, leur vision commune est la refonte de la carte de l'Ile de France pour agglomérer Paris et sa couronne en une seule entité. L'empilement Conseil Généraux, Départements, Communautés de Communes et Communes est un frein au développement et à l'interraction.
Une seule grande entité permettrait sans doute de simplifier les démarches pour les entreprises qui veulent s'implanter, pour répartir plus équitablement les logements sociaux, pour "désenclaver" les banlieues et permettre enfin une meilleure intégration.
Mais malgré la volonté de ses deux hommes, que tout oppose par ailleurs, les obstacles sont nombreux et l'opposition vivace, à droite comme à gauche. Alors, la seule solution restera peut-être une loi imposée par l'un pour créer une communauté dirigée par l'autre...
Affaire à suivre !
Pour plus de détails sur la convergence et les divergences :

Un "Grand" au MoDem ?

L'actualité du jour, c'est l'exclusion de Jean-Pierre Grand de l'UMP pour avoir osé critiquer le petit Nicolas. Cela ne se fait pas entre UMPistes bon teint. La majorité se doit de parler d'une seule voix...
On voit ainsi le coté très "démocratique" de la majorité présidentielle. Mais est-ce une raison suffisante pour exclure un membre que ce simple crime d'exprimer une opinion personnelle ? Pas sûr, d'autant que M. Grand est un récidiviste.
Récemment, il avait annoncé son envie de soutenir Hélène Mandroux, candidate socialiste aux municipales à Montpellier. En soi, cela n'a rien d'extraordinaire si l'on considère que la volonté "d'ouverture" du petit Nicolas est sincère. Mais voilà, il semblerait que l'ouverture du Président soit une exclusivité qu'il se réserve, à charge aux UMPistes de se taire et d'avaler les couleuvres. Comme le soutien annoncé à la liste opposée à François Bayrou à Pau.
Alors, avec un esprit si "indépendant", prêt à s'ouvrir à l'opposition quand il en reconnait la valeur, ou à s'opposer à sa propre majorité lorsqu'il est en désaccord, à quand l'arrivée de Jean-Pierre Grand au MoDem, qui défend déjà ce type de position ?

Sans surprise...

C'est sans surprise que nous apprenons l'investiture de Martine Mazoyer dans la Nièvre.
Ex-UDF, néo-MoDem, son nom semblait une évidence, quoique...

N'étant pas de Nevers, je ne suis pas concerné, mais je m'interroge sur le fait de savoir si, oui ou non, les adhérents neversois ont été interrogé sur ce choix ou sur leur volonté de participer...

Cependant, en tout état de cause, mise à part cette candidature pour la Préfecture de la Nièvre, c'est le grand blanc. Le MoDem semble curieusement "absent" de ce département où je commence à me sentir vraiment seul...

Ceci dit, je souhaite bonne chance à Martine Mazoyer pour la campagne qui s'annonce...

mercredi 5 décembre 2007

Explication de texte...

Regardez la vidéo si vous ne la connaissez pas avant de lire mon commentaire...

Pour ceux qui veulent se faire leur propre idée, l'intervention de Jean-Marie Cavada aux 4 vérités de TéléMatin sur France2 .


Jean Marie Cavada : Petits Modem Suivez-Moi !
envoyé par modem14-4ko

Pour ma part, je relève deux ou trois choses qui me font réagir.

La première, bien sur, c'est cette fameuse "Association" qui se veut comme un cercle de réfléxion. Croyez-bien, Monsieur Cavada, que nous ne sommes ni aveugle sur les ambitions de François Bayrou, pas plus que sur ce qui est perfectible dans le MoDem, mais aussi que nous sommes tout à fait capable de réfléchir par nous-même et établir des cercles de réflexion interne sur divers sujets. C'est d'ailleurs déjà le cas, au moins "virtuellement", au sein de la blogosphère. Les idées circulent, sont commentées, annotées, amendées. Pas plus que nous ou qu'un autre, vous ne disposez de la science infuse...

La seconde, c'est toujours la litanie des noms d'élus ou de personnalités qui ont "lâchés" François Bayrou. Je ne nie pas la possibilités de conflits de personne ou d'intérêts avec notre leader, mais en aucun cas il n'est fait mention du ralliement "opportuniste" de ces mêmes personnes. Que ce soit pour garder un siège de député ou pour obtenir un Ministère. La vérité n'a pas souvent qu'une seule face, mais on aime bien montrer la face qui nous arrange, n'est-ce pas ?

Enfin, le commentaire sur le livre de Ségolène Royal et la "soit disant" rencontre avortée donne dans le tout et n'importe quoi. Premièrement, ce sont les dires de madame Royal, pas une parole d'évangile. A l'heure actuelle, une personnalité de gauche qui aimerait bien restructurer le PS autour de sa personne ne peut voir que d'un mauvais oeil la montée du MoDem. Donc, vérité ou pas, manipulation ou exagération, tout est bon pour déstabiliser et entamer la crédibilité d'un meneur que l'on peut considérer comme un "concurrent" au point de vue électoral. Deuxièmement, qu'une telle rencontre, si elle devait avoir eu lieu, se soit voulu "confidentielle" est très compréhensible. N'oublions pas que si François Bayrou affichait des ambitions "démocrates", il dépendait toujours étroitement du soutien de son parti, l'UDF, qui était plutôt orienté à droite. Le ni-gauche, ni-droite n'a jamais vraiment existé. Ce qui nous motive tous, c'est plutôt la possibilité de dépasser ce clivage droite-gauche pour travailler avec des gens de valeur, quelle que soit leur couleur politique. Un exemple : dans le cadre de la politique de la santé, si nous mettions au travail un comité de scientifique pour travailler à la recherche contre le cancer du pancréas (au hazard), vais-je écarter cette sommité dans le domaine qu'est le professeur X, sous prétexte qu'il est adhérent du Front National (au hazard toujours) ? Les compétences sont bien plus importantes que les étiquettes... Enfin, dernier point, faire des allusions plus ou moins scabreuses sur le fait que cette "hypothétique" rencontre aurait du avoir lieu vers 23h, je trouve cela du plus haut ridicule. En effet, dans le contexte bien particulier de la campagne électorale, avec des agendas surchargés pour les deux protagonistes, et l'impératif de la discrétion pour les raisons que l'on sait ou que l'on peut deviner, je ne vois vraiment pas comment une heure si tardive peu ne pas paraitre, au contraire, tout à fait naturelle...

Alors, une fois de plus, on a affaire à un débalage médiocre, qui ne vise qu'à une chose : faire douter les adhérents du MoDem, les déstabiliser pour couper l'élan du mouvement et entamer la crédibilité d'une personnalité qui, même si elle n'est pas sans défaut, dérange le petit monde de la politique française...

lundi 3 décembre 2007

Action municipale...

Où commence l'action en vue des municipales ?
Jusqu'où doit-elle aler ?
Une chose est sûre, il va nous falloir communiquer un maximum, expliquer, convaincre...
Pas facile d'aborder les gens, des inconnus pour la pluparts, pour leur parler politique. Ils ont leur soucis, et beaucoup sont déconnectés de la politique, voire désabusés.
Et quand on tombe sur des personnes connues, voire sur des amis, cela peut se révéler encore plus difficile. Il y a longtemps déjà que j'ai compris une chose : si tu veux te fâcher avec un ami, parle lui de politique...
Si nous voulons bousculer la vie politique française, il va falloir commencer par bousculer notre propre vie, nos habitudes... J'ai déjà commencé, à petite échelle. Dans le café où je vais boire mon petit noir et lire le journal, j'ai pris l'habitude de commenter, parfois caustique, parfois ironique, à d'autre moment comique ou bien sérieux, l'actualité politique du moment.
Alors, à chacun sa technique. Je ne cache pas ma "couleur" politique, mais je ne l'affiche pas non plus. Je me contente d'inciter les gens à réfléchir, à se faire leur propre opinion, à ne pas prendre les dires des journalistes ou des personnalités pour argent comptant.
Et ça marche ! Un petit cercle d'habitués me demande mon avis sur tel ou tel sujet. Chacun y va de son explication ou de son hypothèse. Mais petit à petit, il reprennent goût à réfléchir par eux même, à ne plus prendre au pied de la lettre une information pré-digérée...
A titre d'exemple, les réactions sur les incidents de Villier-le-Bel sont toutes autres que celles que j'ai pu observer lors des fameuses émeutes auquelles on se réfère souvent. Beaucoup de questions sont dans l'air... 2 morts dans à choc à petite vitesse, même sans casque ? Où sont passé les policiers lorsque les pompiers interviennent ? L'état de la voiture est-il une résultante de l'accident ou des violences qui ont suivis ? Pourquoi les policiers ont-ils été mis hors de cause aussi vite ? Ont-ils seulement été soumis à l'alcotest, comme de simples citoyens ? Pourquoi le Président s'est-il substitué au parquet en ce qui concerne l'enquête ?
Bien sûr, pas plus que moi ils n'ont les réponses à ces questions. Ils ne peuvent avoir aucune certitudes. Mais il ne prennent plus les conclusions de Jean-Pierre Pernault ou de PPDA pour la vérité pleine et entière.
Ce n'est qu'un petit pas, mais c'est un premier pas.
Comme un enfant qui apprend à marcher, un pas après l'autre, ils réapprennent à réfléchir par eux-même. Je ne sais pas si certains d'entre eux rejoindront le MoDem, mais je suis sur qu'ils réfléchiront au moment de choisir leur prochain bulletin de vote...

Auto-censure ?

Un petit billet en forme de clin d'oeil...

Le MoDem fait-il preuve d'auto-censure ?
Entre 17h et 20h, j'ai publié deux billets sur mon blog, or aucun n'apparait sur le widget de la blogosphère... Bug ou censure...
Je préfère penser à la première solution, la seconde serait trop déprimante.

Le net et la blogosphère ont été et seront encore à l'avenir un formidable moteur pour notre action et surtout pour notre communication. Il serait dommage d'en ternir l'image.

Allons, faisons comme si tout fonctionnait normallement. Je vais affûter ma plume virtuelle pour vous pondre un nouveau billet...

Le français est râleur...

... par essence.
Du moins, celui qui dispose encore d'un cerveau en état de marche.
Comme il semblerait que cette catégorie de population soit majoritaire au sein du MoDem, il n'est donc pas étonnant d'en voir se plaindre, après coup, de la façon dont les choses se sont passées.
Pendant des mois, nous l'avons voulu, souhaité cette création du MoDem. Aujourd'hui, parce qu'elle ne correspond pas à 100% à ce que chacun d'entre nous s'imaginait, on grogne, on râle, on se plaint...
Mais comment pourrait-on construire quelque chose qui puisse satisfaire "intégralement" les désirs de chacun des 50 ou 60.000 adhérents du MoDem ? C'est impossible, et nous le savons bien. Il y a forcément des compromis. Mais à ma connaissance, pas de compromission par rapport au but vers lequel tend chacun de nous : renouveler le paysage politique français et offrir une alternative crédible aux partis politiques existants.
Pour utiliser une analogie, pour faire une parabole, je voudrais vous parler d'un film. Pas un film en particulier, mais un film en général. Vous pouvez choisir d'aller voir un film en fonction de plusieurs critères. Le genre, l'histoire, les acteurs, le réalisateur ou une critique au détour d'un magazine quelconque... Mais si vous vous fondez sur une critique, vous avez autant de chance d'être conquis que d'être déçu. Une critique, c'est l'avis d'une personne P à un moment T. Le même P, à un autre moment, dans un état d'esprit différent, émettrait sans doute une critique différente. Est-ce que cela enlève quelque chose à la valeur intrinsèque du film ? Si vous avez eu un deuil dans votre famille la semaine précédente, il y a de forte chance que vous n'appréciez pas le film de la même façon que si vous aviez eu un mariage ou une naissance à fêter...
Et bien la naissance du MoDem, c'est un peu la même chose. Une longue attente, un désir ardent, une pression (tant interne qu'externe) qui nous donnait envie de nous sublimer pour prouver aux autres que nous étions différents. Et au final, beaucoups qui se disent déçus.
Mais quelle formation politique peut se targuer d'associer, si peu que ce soit, ses adhérents à l'établissement de ses statuts ?
Quelle formation politique dispose d'une Charte Ethique ?
Quelle formation politique rassemble des gens d'origines et de pensées aussi diverses ?
Une seule réponse : le MoDem. Et pour moi, c'est déjà une victoire !

Les d'jeuns du MoDem...

Le MoDem à peine né, les premières critiques internes fusent...
Les principales concernent le Bureau Exécutif dans sa composition.
Trop d'élus...
Trop d'ex-UDF...
Pas assez de "nouveaux"...
Une moyenne d'âge trop élevée...

En voyant cela, les opposants à notre mouvement vont bien rigoler ! Pas besoin de nous mettre des bâtons dans les roues, nous allons le faire nous même...
Alors, à tous les mécontents du MoDem pour les raisons citées ci-dessus, j'aimerai exposer mon point de vue.
Ce Bureau Exécutif est une instance nationale de notre parti. Y siègent des gens d'expériences, ainsi que quelques néophytes qui doivent en profiter pour assimiler le bon coté de l'expérience de leurs ainés, tout en tempérant leurs défauts, en leur rappelant si besoin est la Charte Ethique qui nous lie tous.
Mais tout reste à faire en ce qui concerne les instances régionales et/ou départementales. Et c'est là que la plupart d'entre nous seront le plus à même de s'impliquer, de faire bouger les choses. Nous avons une large base de militants, une Direction Nationale, mais les deux doivent être reliés par un squelette, un organigramme que nous allons devoir concevoir, avec des personnes pour la plupart néophyte en politique.
Les français vont devoir apprendre à compter avec le MoDem, nous allons devoir leur exposer nos idées, leur faire comprendre l'esprit de notre démarche démocrate. Et cela, ce ne sont pas les sénateurs ou les députés qui pourront le faire à notre place.
Alors faisons notre travail de fourmis, acquérons de l'expérience. Des néophytes à la direction feraient peut-être plus de mal que de bien, pas volontairement sans doute, mais la politique est "encore" un jeu retords que nos aînés maitrisent et pas nous. Nous sommes peu à pouvoir prétendre naviguer sereinement dans les eaux troubles de la politique actuelle. Notre but, faire changer la politique, la façon de la faire, ne peut être atteint en quelques jours. Il faudra sans doute des années pour obtenir des résultats.
C'est pour cela, comme je le disais dans un précédent billet, qu'il nous faut impérativement convaincre au niveau local, gagner des villes et des villages, des hameaux même, pour prouver la valeur de nos idées, la profondeur de notre engagement, et qu'une politique différente est possible et même souhaitable.
Alors, arrêtons de râler et mettons nous au travail. Nous n'avons pas tant de temps devant nous...

Black-out médiatique...

Congrès UDF-MoDem, 30 novembre, 1er et 2 décembre... La disparition d'un parti politique et la naissance d'un autre pourrait sembler, à toute personne douée de raison, être un évènement susceptible au moins d'être rapporté.
Alors, évidemment, on a pu voir quelques compte-rendus "très orientés" dans la presse nationale, toute acquise au petit Nicolas. Et la presse régionale alors ?
Si je ne puis me prononcer sur les autres régions, chez nous, Le Journal du Centre tient le haut du pavé. Hors, ce matin, pas de gros titre en première page, ni même en quatrième de couverture. Cherchons un peu à l'intérieur. Tiens, un article parlant de "La mise en musique" des propositions sur le pouvoir d'achat faite par le petit Nicolas. Bizarre, "La mise en musique", ce sont exactement les termes utilisés au 13h de France2 aujourd'hui... Un entrefilet dans les brêves donne enfin la nouvelle de la naissance du MoDem, non sans appuyer sur le soi-disant égo de François Bayrou. Petit article (à peine 10 lignes) suivi d'un second qui donne la parole à l'un des détracteurs du leader du MoDem. Belle preuve d'objectivité.
Et, à l'heure ou la blogosphère et internet deviennent un des moyens favoris des français en quête d'information, le site du Journal du Centre ne reprend même pas ces deux entrefilets.

Un tel silence, ou si peu de paroles, pour un évènement sans précédent depuis longtemps, c'est quand même un peu fort.
Mais que l'on n'aille surtout pas parler aux journalistes de "vérité", de "déonthologie", de "liberté de la presse" ou autre "droit à l'information". Cela me navre un peu, et ne me donne vraiment pas envie de payer 0,90€ chaque jour, pour quelques feuilles qui ne m'apporte pas l'information attendue.
En fait, le journal, je le lis au comptoir, mis gracieusement à disposition par le patron du café, en buvant un café et en grillant quelques cigarettes. La loi entrant en vigueur au 1er janvier, qui m'interdira cette pratique, aura au moins le mérite de m'éviter une lecture insipide...

L'UDF de Santini...

Propos de M. Santini relevé dans le journal "20Minutes" :
""Bayrou m'a tuer" pourrait dire l'UDF, dont l'acte de décès a été signé ce week-end à Villepinte", accuse M. Santini, pour qui l'UDF "se dissout dans le MoDem, un parti sans ligne politique, sans élus, sans vision, sans cohérence interne"...."En ce week-end de deuil, j'appelle à un Grenelle du centre, qui réunirait, de Bockel à Borloo, en passant par Robien ou Cavada, tous les centristes qui soutiennent Sarkozy"..."Face au hold-up des militants de l'UDF perpétré par Bayrou, je propose un rassemblement ouvert de tous les sociaux-démocrates et démocrates-chrétiens"...

Franchement, il n'y a pas que le PS qui soit sur une autre planète. Tout d'abord, soutenir Sarkozy et se prétendre au centre, c'est une bouffonnerie. Ensuite, l'UDF n'est pas morte, elle est partie constituante du MoDem. Enfin, il me semble que ceci résulte d'un vote des militants UDF eux-même. Mais M. Santini ne doit plus savoir ce qu'est un militant, un sympathisant ou un électeur. Le MoDem, un parti qui n'a pas d'élu... C'est faux, il en a, même s'ils ne sont pas nombreux. Et puis, un parti d'élus comme le Nouveau Centre n'est pas viable sur le long terme. Il faut des militant à la base pour pouvoir voter lors des élections. Mais sans doute est-ce là l'idée de la démocratie de M.Santini : des élus auto-proclamé et que le peuple suive, il n'a pas son mot à dire.

Et bien je suis désolé, mais le MoDem existe désormais et il faudra faire avec. C'est un parti avec une base très large, ce qui devrait assurer sa stabilité pour l'avenir. Et, quoiqu'en pense ses détracteurs, le MoDem a un projet de société et offre une réelle alternative à la vie politique sclérosée de la France...

dimanche 2 décembre 2007

La longue marche...

... commence !
Non pas celle qui, nombreux sont ceux à le rêver, mènera François Bayrou à la présidence en 2012, mais celle qui permettra à notre pays de redresser la tête.
Désormais, ce Mouvement Démocrate que nous avons tous appelé de nos voeux est enfin une entité concrête. Mais pour qui ? Pour nous, adhérents de la première heure.
Pour le reste des français, nous ne sommes qu'une curiosité, un phantasme né de l'égo surdimensionné de notre leader.
Il nous reste à faire nos preuves, et cela ne sera pas facile. Pour s'en convaincre, il suffit de parcourir rapidement la blogosphère MoDem.
Même si la plupart des bloggeurs se félicitent de la naissance de ce nouveau parti, ni à droite, ni à gauche, nombreux sont ceux qui écrivent que le MoDem n'est pas si démocratique que ça.
L'un compare François Bayrou à Chavez, l'autre, à Fidel Castro.
Comment, dans ces conditions, faire passer le message de notre vision de la démocratie au reste des français ?
Aujourd'hui, donc, commence la longue marche vers la compréhension.
De ce que nous sommes...
De ce que nous voulons...
Dans un premier temps, il va nous falloir batailler ferme pour les municipales. Ce scrutin local est un enjeux important pour notre parti naissant, qui ne dispose que de très peu d'élus.
Chaque ville qui sera dotée d'une municipalité MoDem deviendra par là même un laboratoire de nos méthodes, de notre politique, de notre espoir.
Nous pouvons pour le moment compter sur un capital "sympathie", que ce soit par les socialistes déçu par l'immobilisme des instances du PS et les incessantes luttes intestines, ou par la droite déçu par le petit Nicolas. Sans compter toutes les personnes qui ne sont d'aucun parti, mais qui subissent quand même le même genre de désillusions, et qui peuvent, pour un temps, nous emboiter le pas, histoire de voir si nous sommes vraiment différents.
La première difficulté sera donc de conquérir des Mairies. La seconde sera de les administrer efficacement, en accord avec notre ligne de conduite, tout en ménageant les susceptibilités de tous bords. A partir de 20, 30 ou 50 communes bien gérées par le MoDem, on ne pourra plus nous ignorer. Mais que l'on subisse un échec dans la gestion d'une seule, et le lobby médiatique nous tombera dessus pour appuyer là où ça fait mal...
On ne nous fera aucun cadeau, il faut en être conscient.
Nous avons choisi la politique du renouveau, de l'espoir, pas celle de la facilité ou du copinage.
Notre soupe, nous préférons la faire nous même que nous la faire servir.
En tout cas, c'est ma vision des choses, et c'est pourquoi, aujourd'hui, je suis fier de mon appartenance à ce nouveau parti. Mais je me garderai bien de faire preuve de trop d'optimisme. Les obstacles seront nombreux, mais je me refuse à baisser les bras par avance.
De toute façon, à l'heure où tout va mal, quel est réellement le risque d'essayer une autre alternative, devant l'échec du bipartisme que nous vivont de puis si longtemps ? Là est peut-être la clef de ces municipales.
Alors, un pas après l'autre, commençons notre longue marche démocrate...