... commence !
Non pas celle qui, nombreux sont ceux à le rêver, mènera François Bayrou à la présidence en 2012, mais celle qui permettra à notre pays de redresser la tête.
Désormais, ce Mouvement Démocrate que nous avons tous appelé de nos voeux est enfin une entité concrête. Mais pour qui ? Pour nous, adhérents de la première heure.
Pour le reste des français, nous ne sommes qu'une curiosité, un phantasme né de l'égo surdimensionné de notre leader.
Il nous reste à faire nos preuves, et cela ne sera pas facile. Pour s'en convaincre, il suffit de parcourir rapidement la blogosphère MoDem.
Même si la plupart des bloggeurs se félicitent de la naissance de ce nouveau parti, ni à droite, ni à gauche, nombreux sont ceux qui écrivent que le MoDem n'est pas si démocratique que ça.
L'un compare François Bayrou à Chavez, l'autre, à Fidel Castro.
Comment, dans ces conditions, faire passer le message de notre vision de la démocratie au reste des français ?
Aujourd'hui, donc, commence la longue marche vers la compréhension.
De ce que nous sommes...
De ce que nous voulons...
Dans un premier temps, il va nous falloir batailler ferme pour les municipales. Ce scrutin local est un enjeux important pour notre parti naissant, qui ne dispose que de très peu d'élus.
Chaque ville qui sera dotée d'une municipalité MoDem deviendra par là même un laboratoire de nos méthodes, de notre politique, de notre espoir.
Nous pouvons pour le moment compter sur un capital "sympathie", que ce soit par les socialistes déçu par l'immobilisme des instances du PS et les incessantes luttes intestines, ou par la droite déçu par le petit Nicolas. Sans compter toutes les personnes qui ne sont d'aucun parti, mais qui subissent quand même le même genre de désillusions, et qui peuvent, pour un temps, nous emboiter le pas, histoire de voir si nous sommes vraiment différents.
La première difficulté sera donc de conquérir des Mairies. La seconde sera de les administrer efficacement, en accord avec notre ligne de conduite, tout en ménageant les susceptibilités de tous bords. A partir de 20, 30 ou 50 communes bien gérées par le MoDem, on ne pourra plus nous ignorer. Mais que l'on subisse un échec dans la gestion d'une seule, et le lobby médiatique nous tombera dessus pour appuyer là où ça fait mal...
On ne nous fera aucun cadeau, il faut en être conscient.
Nous avons choisi la politique du renouveau, de l'espoir, pas celle de la facilité ou du copinage.
Notre soupe, nous préférons la faire nous même que nous la faire servir.
En tout cas, c'est ma vision des choses, et c'est pourquoi, aujourd'hui, je suis fier de mon appartenance à ce nouveau parti. Mais je me garderai bien de faire preuve de trop d'optimisme. Les obstacles seront nombreux, mais je me refuse à baisser les bras par avance.
De toute façon, à l'heure où tout va mal, quel est réellement le risque d'essayer une autre alternative, devant l'échec du bipartisme que nous vivont de puis si longtemps ? Là est peut-être la clef de ces municipales.
Alors, un pas après l'autre, commençons notre longue marche démocrate...
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