A la veille du Congrès fondateur, le journal Le Monde s'essaie au Voici Politique (cf : http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-823448,36-984450@51-982722,0.html)
Et on va nous seriner après ça sur la liberté de la presse, sur son objectivité, etc...
Il est vrai que le petit Nicolas n'a pas les mêmes "casseroles". Je quitte Chirac pour suivre le bon Balladur. Dommage, au placard !
Il n'y aura pas de privatisation...
L'ouverture "à gauche" après avoir phagocyté les voix du FN...
Il est bien clair que notre cher Président est blanc comme neige.
Et en ce qui concerne l'ego de François, citez moi un seul homme d'état qui n'ai pas un ego surdimensionné ? Cela n'existe pas, tout simplement.
Alors, les procès d'intention, laissons les aux autres. Nous, au MoDem, on avance, on réfléchit, on travaille.
Et puis, une nouvelle fois, il a mis en pratique ce qu'il prêche. Les statut de ce nouveau parti sont une preuve que la démocratie est possible. Et c'est beaucoup mieux que les débat participatif de Mme Royal.
Si j'osais, pour le coup, je dirais qu'aujourd'hui, François a été royal....
Bienvenue à tous dans mon espace de réflexion...
Merci de prendre un peu de temps pour lire mes billets, même anciens, votre avis m'intéresse...
samedi 1 décembre 2007
On y est...
Voilà, le grand jour est arrivé...
Hier soir, l'UDF a accepté à une très large majorité de devenir membre fondateur et partie intégrante du MoDem.
Aujourd'hui, le Congrès du Modem va permettre la naissance d'un troisième grand parti en France.
Un parti Démocrate...
Un parti responsable...
Un parti innovant...
Un parti à l'écoute de "tous" les français...
Une nouvelle façon de faire de la politique est en train de naître, et je suis fier, même si c'est à distance, d'y participer !
Hier soir, l'UDF a accepté à une très large majorité de devenir membre fondateur et partie intégrante du MoDem.
Aujourd'hui, le Congrès du Modem va permettre la naissance d'un troisième grand parti en France.
Un parti Démocrate...
Un parti responsable...
Un parti innovant...
Un parti à l'écoute de "tous" les français...
Une nouvelle façon de faire de la politique est en train de naître, et je suis fier, même si c'est à distance, d'y participer !
vendredi 30 novembre 2007
Trop gentil le François...
Sur le site du journal Le Parisien :
"Le leader centriste François Bayrou, fondateur du Mouvement démocrate (MoDem), a estimé que Nicolas Sarkozy avait été «un peu répétitif» mais «pas mal» lors de sa prestation télévisée jeudi soir. «C'était pas mal. Un peu répétitif parfois : on commence à avoir l'impression d'avoir cent fois entendu les mêmes phrases», a-t-il déclaré, ajoutant que «sur le fond, sur la question du pouvoir d'achat, je trouve ses deux ou trois décisions principales convenables».
Pour le député béarnais et candidat à la mairie de Pau, «que l'on puisse échanger des RTT contre du salaire ou que l'on négocie dans les branches, et qu'on y incite, c'est bien». «Que l'on favorise les primes dans les petites entreprises en les défiscalisant, c'est juste. Qu'il ait, pour une fois évité de faire le Père Noël, c'est plutôt un progrès», a-t-il constaté. Interrogé sur les réponses apportées par Nicolas Sarkozy à ceux qui se plaignent de la baisse du pouvoir d'achat, François Bayrou a affirmé qu«'il y a beaucoup de foyers où les choses ne changeront pas». «Parce que», selon lui, «faire des heures supplémentaires ou recevoir des primes, cela dépend de la santé de l'entreprise et de son cahier des charges»."
Je ne sais pas pour vous, mais là, je trouve que François Bayrou est relativement gentil avec le petit Nicolas. En y regardant de près, on s'aperçoit qu'une fois de plus, ces différentes mesures ne peuvent, en aucun cas, bénéficier à tous les français, et sont donc, par la même, susceptibles d'aggraver le fossé entre les différentes classes sociales.
Enfin, ce n'est que mon avis, et je le partage avec moi-même...
"Le leader centriste François Bayrou, fondateur du Mouvement démocrate (MoDem), a estimé que Nicolas Sarkozy avait été «un peu répétitif» mais «pas mal» lors de sa prestation télévisée jeudi soir. «C'était pas mal. Un peu répétitif parfois : on commence à avoir l'impression d'avoir cent fois entendu les mêmes phrases», a-t-il déclaré, ajoutant que «sur le fond, sur la question du pouvoir d'achat, je trouve ses deux ou trois décisions principales convenables».
Pour le député béarnais et candidat à la mairie de Pau, «que l'on puisse échanger des RTT contre du salaire ou que l'on négocie dans les branches, et qu'on y incite, c'est bien». «Que l'on favorise les primes dans les petites entreprises en les défiscalisant, c'est juste. Qu'il ait, pour une fois évité de faire le Père Noël, c'est plutôt un progrès», a-t-il constaté. Interrogé sur les réponses apportées par Nicolas Sarkozy à ceux qui se plaignent de la baisse du pouvoir d'achat, François Bayrou a affirmé qu«'il y a beaucoup de foyers où les choses ne changeront pas». «Parce que», selon lui, «faire des heures supplémentaires ou recevoir des primes, cela dépend de la santé de l'entreprise et de son cahier des charges»."
Je ne sais pas pour vous, mais là, je trouve que François Bayrou est relativement gentil avec le petit Nicolas. En y regardant de près, on s'aperçoit qu'une fois de plus, ces différentes mesures ne peuvent, en aucun cas, bénéficier à tous les français, et sont donc, par la même, susceptibles d'aggraver le fossé entre les différentes classes sociales.
Enfin, ce n'est que mon avis, et je le partage avec moi-même...
Une idée à débattre...
Nombre de villes, petites ou moyennes, se plaignent des désagréments inhérents aux poids lourds.
Cependant, il faut bien reconnaitre que la pluparts des commerces n'ont pas d'autres moyens pour se faire livrer. Avec les inconvénients que l'on connait :
- bruit
- pollution
- encombrement ou blocage de la voie publique
Une solution pourrait être mise en place, en faisant preuve d'un peu de détermination. Le financement reste à déterminer, mais enfin, je vous livre l'idée telle qu'elle m'est venue...
Sur un parking, à l'extérieur de la ville, soit construit pour l'occasion, soit négocié avec une entreprise ou un commerce dans une zone industrielle, l'installation d'une permanence de livraison communale, communautaire ou associative. Suivant la taille de la ville, de un à 4 véhicules utilitaires à motorisation électrique réceptionneraient les marchandises pour ensuite effectuer la livraison finale en ville, sans pollution, sans bruit, et avec un minimum d'incidence sur la circulation. Par là même, il deviendrait possible d'interdire la circulation aux plus de 3,5 tonnes en ville, sans pour autant léser les commerces. Avec cet autre avantage de préserver la chaussée, souvent mise à mal par le passage répété de véhicules dont le poids est excessif.
Au niveau investissement, cela représente l'achat des véhicules. Cela permet la création de 2 ou 3 emplois, attribuables éventuellement dans le cadre du RMA ou dans une logique de réinsertion professionnelle pour des chômeurs de longue durée.
Enfin, l'étude d'une participation des commerçants peut être envisagée, avec par exemple une somme de 2 à 5€ suivant l'importance de la la livraison demandée.
Autre source de financement, la location d'espace publicitaire sur les véhicules électrique servant aux livraisons est également envisageable.
En gors, telle est mon idée. A vous de la travailler pour en faire quelque chose de solide et de viable, si cela vous parait être une piste intéressante...
Cependant, il faut bien reconnaitre que la pluparts des commerces n'ont pas d'autres moyens pour se faire livrer. Avec les inconvénients que l'on connait :
- bruit
- pollution
- encombrement ou blocage de la voie publique
Une solution pourrait être mise en place, en faisant preuve d'un peu de détermination. Le financement reste à déterminer, mais enfin, je vous livre l'idée telle qu'elle m'est venue...
Sur un parking, à l'extérieur de la ville, soit construit pour l'occasion, soit négocié avec une entreprise ou un commerce dans une zone industrielle, l'installation d'une permanence de livraison communale, communautaire ou associative. Suivant la taille de la ville, de un à 4 véhicules utilitaires à motorisation électrique réceptionneraient les marchandises pour ensuite effectuer la livraison finale en ville, sans pollution, sans bruit, et avec un minimum d'incidence sur la circulation. Par là même, il deviendrait possible d'interdire la circulation aux plus de 3,5 tonnes en ville, sans pour autant léser les commerces. Avec cet autre avantage de préserver la chaussée, souvent mise à mal par le passage répété de véhicules dont le poids est excessif.
Au niveau investissement, cela représente l'achat des véhicules. Cela permet la création de 2 ou 3 emplois, attribuables éventuellement dans le cadre du RMA ou dans une logique de réinsertion professionnelle pour des chômeurs de longue durée.
Enfin, l'étude d'une participation des commerçants peut être envisagée, avec par exemple une somme de 2 à 5€ suivant l'importance de la la livraison demandée.
Autre source de financement, la location d'espace publicitaire sur les véhicules électrique servant aux livraisons est également envisageable.
En gors, telle est mon idée. A vous de la travailler pour en faire quelque chose de solide et de viable, si cela vous parait être une piste intéressante...
Cumul...
Le cumul des mandats fait couler beaucoup d'encre, surtout virtuelle...
Mais c'est vrai qu'il y a à dire sur le sujet.
A mon sens, et à celui de beaucoup de démocrates, un élu, pour faire ce pour quoi on l'a mandaté, doit être présent sur le terrain. Or, un maire qui se trouve être député ne peut pas remplir ses deux fonctions pleinement. S'il est présent à l'Assemblée, il est absent de sa ville et vice-versa.
Cependant, même si je crois profondément en cette vérité première, force est de constater aussi que parfois, on ne leur laisse pas vraiment le choix. Nombreux sont ceux à dénoncer cet état de faits, mais combien parmi eux sont prêts à se lancer dans l'aventure et à briguer un mandat ?
Nouvel arrivant dans le monde de la politique, malgré mes 40 ans, je suis bien forcé de reconnaitre que malgré mon envie, je ne briguerais pas le poste de maire dans ma ville. Pas plus que je ne serais présent sur une liste... Encore que...
Alors pourquoi cette dichotomie entre mon envie et la réalité ? La peur, tout simplement. Je ne suis pas différent d'un autre citoyen. Je n'ai pas de compétence ou de connaissances particulières en gestion, si ce n'est mon budget personnel, et même là, je dois reconnaitre honnetement que je ne suis pas toujours au top.
Difficile donc d'appréhender les arcanes de la gestion d'une ville, d'un canton, d'une région voire même du pays. La bonne volonté ne suffit pas toujours à occulter la peur. La peur de se tromper. La peur de mal faire. La peur de ne pas savoir diriger une équipe pour travailler de façon cohérente.
Cette peur peut être mauvaise conseillère, en cela qu'elle peut limiter les ambitions, poussant à suivre la ligne de moindre risque. Mais pour évoluer, il faut prendre des risques.
Alors, dans ces conditions, ils sont biens courageux ceux qui osent se présenter. Et si parfois ils cumulent, c'est peut-être aussi parce que personne d'autre ne veut prendre la place.
Dans ma ville fortement ancrée à gauche, il est possible qu'on me contacte pour faire partie d'une liste. Malheureusement, il y a aussi de forte chance pour qu'elle soit estampillée PS. Alors que faire ? J'y réfléchi encore, espérant à la fois qu'on me le propose, mais aussi qu'on m'oublie...
Cruel dilemne. Car des idées, je n'en manque pas. Bonnes ou mauvaises, seule leur application pourrait le dire. Mais oserais-je les proposer ? L'avenir nous le dira peut-être...
En attendant, je me documente sur la question, sur les moyens, sur la responsabilité des équipes municipales, histoire de ne pas être pris au dépourvu si jamais on me solicite.
Je me sens isolé dans ma peau de MoDemiste. Ici, il y a peu de chance de monter une liste MoDem. Alors si je dois m'allier, je me refuserais toutefois à renier ce en quoi je crois. Démocrate je suis, démocrate je resterais !
Mais c'est vrai qu'il y a à dire sur le sujet.
A mon sens, et à celui de beaucoup de démocrates, un élu, pour faire ce pour quoi on l'a mandaté, doit être présent sur le terrain. Or, un maire qui se trouve être député ne peut pas remplir ses deux fonctions pleinement. S'il est présent à l'Assemblée, il est absent de sa ville et vice-versa.
Cependant, même si je crois profondément en cette vérité première, force est de constater aussi que parfois, on ne leur laisse pas vraiment le choix. Nombreux sont ceux à dénoncer cet état de faits, mais combien parmi eux sont prêts à se lancer dans l'aventure et à briguer un mandat ?
Nouvel arrivant dans le monde de la politique, malgré mes 40 ans, je suis bien forcé de reconnaitre que malgré mon envie, je ne briguerais pas le poste de maire dans ma ville. Pas plus que je ne serais présent sur une liste... Encore que...
Alors pourquoi cette dichotomie entre mon envie et la réalité ? La peur, tout simplement. Je ne suis pas différent d'un autre citoyen. Je n'ai pas de compétence ou de connaissances particulières en gestion, si ce n'est mon budget personnel, et même là, je dois reconnaitre honnetement que je ne suis pas toujours au top.
Difficile donc d'appréhender les arcanes de la gestion d'une ville, d'un canton, d'une région voire même du pays. La bonne volonté ne suffit pas toujours à occulter la peur. La peur de se tromper. La peur de mal faire. La peur de ne pas savoir diriger une équipe pour travailler de façon cohérente.
Cette peur peut être mauvaise conseillère, en cela qu'elle peut limiter les ambitions, poussant à suivre la ligne de moindre risque. Mais pour évoluer, il faut prendre des risques.
Alors, dans ces conditions, ils sont biens courageux ceux qui osent se présenter. Et si parfois ils cumulent, c'est peut-être aussi parce que personne d'autre ne veut prendre la place.
Dans ma ville fortement ancrée à gauche, il est possible qu'on me contacte pour faire partie d'une liste. Malheureusement, il y a aussi de forte chance pour qu'elle soit estampillée PS. Alors que faire ? J'y réfléchi encore, espérant à la fois qu'on me le propose, mais aussi qu'on m'oublie...
Cruel dilemne. Car des idées, je n'en manque pas. Bonnes ou mauvaises, seule leur application pourrait le dire. Mais oserais-je les proposer ? L'avenir nous le dira peut-être...
En attendant, je me documente sur la question, sur les moyens, sur la responsabilité des équipes municipales, histoire de ne pas être pris au dépourvu si jamais on me solicite.
Je me sens isolé dans ma peau de MoDemiste. Ici, il y a peu de chance de monter une liste MoDem. Alors si je dois m'allier, je me refuserais toutefois à renier ce en quoi je crois. Démocrate je suis, démocrate je resterais !
R.I.P.
R.I.P. Requiescat in pace...
Décès et naissance, c'est le rythme de la vie.
Je voudrais dire deux mots, l'un pour un défunt, l'autre pour un nouveau né...
Au défunt :
D'aussi loin que je me souvienne,
Il me semble t'avoir toujours connu.
Nous n'avons pas toujours vécu en bonne intelligence
Mais nous avons dû nous accommoder l'un à l'autre.
Des mêmes mots pour dire deux choses,
A des mots différents pour une unicité,
Jamais en accord avec toi-même,
Pas plus qu'avec une majorité,
Je salue quand même une dernière fois ta tenacité,
Car, je te l'accorde, tu t'es longtemps accroché,
Même si les signes évident de ta fin proche,
Etaient pour tous une vérité.
Alors, Requiescat in pace,
Ma vieille bi-polarité...
Au nouveau-né :
Longtemps je t'ai attendu,
Longtemps, je t'ai désiré.
La maturation fut longue,
Le processus difficile,
Tes premiers pas seront durs,
N'en doute pas un instant,
Mais tu peux compter je te l'assure,
Sur mon soutien constant.
Ensemble nous avancerons sur la route,
Vers un avenir qu'on ne peut deviner,
Mais tout reste encore à construire,
Il n'y faut que notre volonté.
Alors il faut faire appel à toutes les bonnes volontés,
Pour que l'espoir que ta venue suscite,
Ne reste pas qu'au stade du projet,
Mais bien finalement se concrétise.
Bienvenue à toi sous le ciel de France,
Toi qui bientôt deviendra grand,
Et c'est la joie et l'espoir au coeur,
Qu'ensemble nous te nommons, toi : MoDem...
Décès et naissance, c'est le rythme de la vie.
Je voudrais dire deux mots, l'un pour un défunt, l'autre pour un nouveau né...
Au défunt :
D'aussi loin que je me souvienne,
Il me semble t'avoir toujours connu.
Nous n'avons pas toujours vécu en bonne intelligence
Mais nous avons dû nous accommoder l'un à l'autre.
Des mêmes mots pour dire deux choses,
A des mots différents pour une unicité,
Jamais en accord avec toi-même,
Pas plus qu'avec une majorité,
Je salue quand même une dernière fois ta tenacité,
Car, je te l'accorde, tu t'es longtemps accroché,
Même si les signes évident de ta fin proche,
Etaient pour tous une vérité.
Alors, Requiescat in pace,
Ma vieille bi-polarité...
Au nouveau-né :
Longtemps je t'ai attendu,
Longtemps, je t'ai désiré.
La maturation fut longue,
Le processus difficile,
Tes premiers pas seront durs,
N'en doute pas un instant,
Mais tu peux compter je te l'assure,
Sur mon soutien constant.
Ensemble nous avancerons sur la route,
Vers un avenir qu'on ne peut deviner,
Mais tout reste encore à construire,
Il n'y faut que notre volonté.
Alors il faut faire appel à toutes les bonnes volontés,
Pour que l'espoir que ta venue suscite,
Ne reste pas qu'au stade du projet,
Mais bien finalement se concrétise.
Bienvenue à toi sous le ciel de France,
Toi qui bientôt deviendra grand,
Et c'est la joie et l'espoir au coeur,
Qu'ensemble nous te nommons, toi : MoDem...
Vive le vent...
vive le vent, vive le vent d'hiver...
C'est vraiment Noël qui approche et le petit Nicolas brasse le plus de vent possible pour nous faire oublier que sa hotte est vide.
Voyons un peu ce qu'elle renferme cette hotte...
"Le président Nicolas Sarkozy a demandé ce soir sur France 2 et TF1 que les loyers soient indexés sur l'indice des prix, et non plus sur l'indice des prix à la construction".
Et avec ça ? On est bien avancé. Que se soit les prix de la construction ou les prix tout court, les prix montent, donc les loyers vont continuer à monter. Je ne vois rien là-dedans pour renflouer mon portefeuille, n'étant pas propriétaire et encore moins loueur...
"Toutes les entreprises ayant conclu des accords pourront s'exonérer des 35 heures en échange d'augmentations de salaires, a annoncé ce soir Nicolas Sarkozy. Le chef de l'Etat, interrogé sur TF1 et France-2, a annoncé qu'il allait faire cette proposition aux partenaires sociaux lors d'une "conférence sociale" à la mi-décembre".
C'est bien joli, mais là, il offre l'argent des autres. Aucune certitude que les entreprises acceptent. A moins qu'il ne leur offre un nouveau paquet fiscal en échange ?
"Le président de la République Nicolas Sarkozy a annoncé ce soir sur France 2 et TF1 qu'il voulait élargir les possibilités de travailler le dimanche, à condition que les salariés soient "payés le double" et sur le base du "volontariat"".
Là, j'avoue que je suis cloué par tant de naïveté. Payé double ? La, je ne suis pas sur que les employeurs le suivent. Mais il y a pire, c'est si effectivement les employeurs suivent. On aura droit à de véritable foire d'empoigne. Parce que les volontaires vont se bousculer au portillon. Encore une nouvelle façon d'exacerber les tensions entre les salariés. Divisez pour mieux régner...
"Le président de la République a souhaité ce soir que les salariés puissent échanger leurs jours de réduction du temps de travail (RTT) contre de l'argent. Il souhaite aussi faire payer les heures supplémentaires des fonctionnaires au même niveau que dans le privé".
Là encore, aucune certitude que les entreprises suivent. Passe pour un ou deux salariés, mais les grosses entreprises devraient débourser des sommes colossales. Je ne pense pas que les actionnaires soient d'accord. Et pour les fonctionnaires, où le petit Nicolas compte-t-il trouver l'argent nécessaire ? Il a repris la pelle de la gauche et se met à creuser à son tour on dirait...
"Le président Nicolas Sarkozy a demandé ce soir sur France 2 et TF1 que soit offert aux entreprises qui augmente volontairement les salaires des exonérations nouvelles de charges".
Ben voyons, facile de donner l'argent des autres, et en plus de creuser un peu plus la dette. Les pelles vont bientôt être insuffisantes...
"Le président Nicolas Sarkozy a également demandé ce soir que les entreprises débloquent les fonds de participation des salariés".
Une fausse bonne mesure. D'une part, cela ne concerne pas l'ensemble des salariés, tout le monde n'ayant pas de participation dans son entreprise. Ensuite, le déblocage de ses sommes signifie pour les salariés la perte des intérêts produit par ledit blocage. Donc, ils gagnent sur le court terme, mais sont perdant à long terme...
Les citations ne sont peut-être pas exactes au mot près, mais l'essentiel est là. Du vent, rien de concret, de palpable, d'immédiatement efficace.
Et comme je l'avais parié dans un précédent billet, le one-man show du petit Nicolas a rapidement dérivé sur la question de la sécurité et des banlieues, terrain où il est plus à l'aise, sans pour autant être plus efficace...
Dieu que les 4 ans et demi qui nous restent vont me paraitre long...
C'est vraiment Noël qui approche et le petit Nicolas brasse le plus de vent possible pour nous faire oublier que sa hotte est vide.
Voyons un peu ce qu'elle renferme cette hotte...
"Le président Nicolas Sarkozy a demandé ce soir sur France 2 et TF1 que les loyers soient indexés sur l'indice des prix, et non plus sur l'indice des prix à la construction".
Et avec ça ? On est bien avancé. Que se soit les prix de la construction ou les prix tout court, les prix montent, donc les loyers vont continuer à monter. Je ne vois rien là-dedans pour renflouer mon portefeuille, n'étant pas propriétaire et encore moins loueur...
"Toutes les entreprises ayant conclu des accords pourront s'exonérer des 35 heures en échange d'augmentations de salaires, a annoncé ce soir Nicolas Sarkozy. Le chef de l'Etat, interrogé sur TF1 et France-2, a annoncé qu'il allait faire cette proposition aux partenaires sociaux lors d'une "conférence sociale" à la mi-décembre".
C'est bien joli, mais là, il offre l'argent des autres. Aucune certitude que les entreprises acceptent. A moins qu'il ne leur offre un nouveau paquet fiscal en échange ?
"Le président de la République Nicolas Sarkozy a annoncé ce soir sur France 2 et TF1 qu'il voulait élargir les possibilités de travailler le dimanche, à condition que les salariés soient "payés le double" et sur le base du "volontariat"".
Là, j'avoue que je suis cloué par tant de naïveté. Payé double ? La, je ne suis pas sur que les employeurs le suivent. Mais il y a pire, c'est si effectivement les employeurs suivent. On aura droit à de véritable foire d'empoigne. Parce que les volontaires vont se bousculer au portillon. Encore une nouvelle façon d'exacerber les tensions entre les salariés. Divisez pour mieux régner...
"Le président de la République a souhaité ce soir que les salariés puissent échanger leurs jours de réduction du temps de travail (RTT) contre de l'argent. Il souhaite aussi faire payer les heures supplémentaires des fonctionnaires au même niveau que dans le privé".
Là encore, aucune certitude que les entreprises suivent. Passe pour un ou deux salariés, mais les grosses entreprises devraient débourser des sommes colossales. Je ne pense pas que les actionnaires soient d'accord. Et pour les fonctionnaires, où le petit Nicolas compte-t-il trouver l'argent nécessaire ? Il a repris la pelle de la gauche et se met à creuser à son tour on dirait...
"Le président Nicolas Sarkozy a demandé ce soir sur France 2 et TF1 que soit offert aux entreprises qui augmente volontairement les salaires des exonérations nouvelles de charges".
Ben voyons, facile de donner l'argent des autres, et en plus de creuser un peu plus la dette. Les pelles vont bientôt être insuffisantes...
"Le président Nicolas Sarkozy a également demandé ce soir que les entreprises débloquent les fonds de participation des salariés".
Une fausse bonne mesure. D'une part, cela ne concerne pas l'ensemble des salariés, tout le monde n'ayant pas de participation dans son entreprise. Ensuite, le déblocage de ses sommes signifie pour les salariés la perte des intérêts produit par ledit blocage. Donc, ils gagnent sur le court terme, mais sont perdant à long terme...
Les citations ne sont peut-être pas exactes au mot près, mais l'essentiel est là. Du vent, rien de concret, de palpable, d'immédiatement efficace.
Et comme je l'avais parié dans un précédent billet, le one-man show du petit Nicolas a rapidement dérivé sur la question de la sécurité et des banlieues, terrain où il est plus à l'aise, sans pour autant être plus efficace...
Dieu que les 4 ans et demi qui nous restent vont me paraitre long...
jeudi 29 novembre 2007
Et si on parlait cinéma ?
Le 21 novembre, les cinéma français proposaient deux nouveautés.
Les deux mondes, avec Benoit Poelvoorde.
Lions et agneaux, de et avec Robert Redford.
Ces deux films, qui ont chacun leurs qualités et leurs défauts, m'ont donné à réfléchir...
Les deux mondes : un homme, ballotés d'un monde à l'autre, où il fait preuve d'une personnalité différente... Cela ne vous rappelle rien ? Moi, je pense au petit Nicolas, proche du peuple, "je vous ai compris", candidat à la présidence à 19h59, président élu à 20h... Et fini le petit peuple, les laissés pour compte. Place aux palaces, aux yachts, aux maisons luxueuses... Son slogan "travailler plus pour gagner plus" s'est vite transformé en "Travailler plus pour payer plus" !
Les deux mondes, ce sont aussi les mondes opposés de "la politique politicienne" et celui que nous cherchons à atteindre, une "sociale-démocratie" sans langue de bois, mais avec des résultats...
Lions et agneaux : des gens s'interrogent sur le biens fondés de décisions qu'ils ont prises (ou pas), qui cherche à se remettre en cause (ou pas)... Moi, ça me parle. Le MoDem naissant cherche, réfléchit, tente de construire, veut remettre en cause le système pour voir ce qui doit et peut être amélioré...
Et si on ne prend que le titre, évocateur, je pense à ceux du Nouveau Centre, qui sont partis à la soupe avec le petit Nicolas. Sur que ça doit être plus agréable pour eux de diner au Ritz plutôt qu'au routier du coin avec les sympathisants...
Le cinéma, ce Septième Art, conçu pour nous divertir et parfois, nous faire réfléchir, gagne toujours son pari, même lorsque ce n'est pas volontaire...
Il n'y a pas de mal à se faire une toile, tant que ce n'est pas un linceul...
Les deux mondes, avec Benoit Poelvoorde.
Lions et agneaux, de et avec Robert Redford.
Ces deux films, qui ont chacun leurs qualités et leurs défauts, m'ont donné à réfléchir...
Les deux mondes : un homme, ballotés d'un monde à l'autre, où il fait preuve d'une personnalité différente... Cela ne vous rappelle rien ? Moi, je pense au petit Nicolas, proche du peuple, "je vous ai compris", candidat à la présidence à 19h59, président élu à 20h... Et fini le petit peuple, les laissés pour compte. Place aux palaces, aux yachts, aux maisons luxueuses... Son slogan "travailler plus pour gagner plus" s'est vite transformé en "Travailler plus pour payer plus" !
Les deux mondes, ce sont aussi les mondes opposés de "la politique politicienne" et celui que nous cherchons à atteindre, une "sociale-démocratie" sans langue de bois, mais avec des résultats...
Lions et agneaux : des gens s'interrogent sur le biens fondés de décisions qu'ils ont prises (ou pas), qui cherche à se remettre en cause (ou pas)... Moi, ça me parle. Le MoDem naissant cherche, réfléchit, tente de construire, veut remettre en cause le système pour voir ce qui doit et peut être amélioré...
Et si on ne prend que le titre, évocateur, je pense à ceux du Nouveau Centre, qui sont partis à la soupe avec le petit Nicolas. Sur que ça doit être plus agréable pour eux de diner au Ritz plutôt qu'au routier du coin avec les sympathisants...
Le cinéma, ce Septième Art, conçu pour nous divertir et parfois, nous faire réfléchir, gagne toujours son pari, même lorsque ce n'est pas volontaire...
Il n'y a pas de mal à se faire une toile, tant que ce n'est pas un linceul...
Saint Nicolas...
Petit Nicolas, devenu grand, aimerait bien qu'on le confonde avec Saint Nicolas, grand bienfaiteur devant l'éternel. Le précurseur du Père Noël...
Sauf que là, même affublé d'une grande barbe blanche et d'un habit rouge, on ne voit pas vraiment ce qu'il pourrait offrir aux français pour adoucir leurs maux.
Car il ne faut pas se faire d'illusion, quand on parle de pouvoir d'achat aux français, la première chose qui leur vient à l'esprit, c'est leur porte-monnaie, l'argent, le cash.
Or, pour donner de l'argent, il faut en avoir.
Mais le petit Nicolas a déjà distribué 15 milliards avec son paquet fiscal, alors la hotte est désespérément vide...
Gageons que lors de son intervention, certainement pendant la grande messe du 20h, il sera lénifiant, apaisant, et nous apportera la fin (?) des marges arrières de la grande distribution, ou autres mesurettes du même accabit, qui ne risque pas d'améliorer la situation.
Et le plus rapidement possible, il changera de sujet, pour revenir sur le problème des banlieues. Malgré l'échec relatif de sa politique au Ministère de l'Intérieur, là, il sera en terrain connu. Et tout le monde sait que ce type de problème ne peut se résoudre que dans la durée. Alors une bonne dose de langue de bois, avec des annonces aussi précises que vagues sur les pistes envisagées, un peu de poudre de perlimpinpin et le tour sera joué...
C'est que ce sacré Nicolas, s'y on n'y prend pas garde, avec ses amis des médias, il aurait vite fait de nous faire croire au Père Noël...
Sauf que là, même affublé d'une grande barbe blanche et d'un habit rouge, on ne voit pas vraiment ce qu'il pourrait offrir aux français pour adoucir leurs maux.
Car il ne faut pas se faire d'illusion, quand on parle de pouvoir d'achat aux français, la première chose qui leur vient à l'esprit, c'est leur porte-monnaie, l'argent, le cash.
Or, pour donner de l'argent, il faut en avoir.
Mais le petit Nicolas a déjà distribué 15 milliards avec son paquet fiscal, alors la hotte est désespérément vide...
Gageons que lors de son intervention, certainement pendant la grande messe du 20h, il sera lénifiant, apaisant, et nous apportera la fin (?) des marges arrières de la grande distribution, ou autres mesurettes du même accabit, qui ne risque pas d'améliorer la situation.
Et le plus rapidement possible, il changera de sujet, pour revenir sur le problème des banlieues. Malgré l'échec relatif de sa politique au Ministère de l'Intérieur, là, il sera en terrain connu. Et tout le monde sait que ce type de problème ne peut se résoudre que dans la durée. Alors une bonne dose de langue de bois, avec des annonces aussi précises que vagues sur les pistes envisagées, un peu de poudre de perlimpinpin et le tour sera joué...
C'est que ce sacré Nicolas, s'y on n'y prend pas garde, avec ses amis des médias, il aurait vite fait de nous faire croire au Père Noël...
mercredi 28 novembre 2007
Creusons la question du déficit public...
L'image de la pelle et du bulldozer pour creuser de déficit de la nation peut prêter à sourire. Mais la droite s'y entend aussi bien que la gauche pour ce qui est de pelleter...
Deux choses ont changé dernièrement, en catimini. D'abord, la suppression de l'impôt de bourse. Ensuite, la fin de l'exonération de la redevance télé pour nos plus de 65 ans...
Analysons un peu la chose. Tout d'abord, qu'est ce qu'était l'impôt de bourse ?
"Si vous réalisez des opérations boursières d'un montant supérieur à 7.668 euros, vous devrez payer immédiatement l'impôt de bourse, fixé à 0,3% sur la tranche dépassant ce seuil. Prenons un exemple. Vous achetez 1.000 titres Alcatel à 50 euros soit pour un montant global de 50.000 euros. Vous devrez donc payer immédiatement, via votre intermédiaire financier, un impôt de bourse de (50.000 - 7.668) × 0.3% = 127 euros. Cet impôt est très mal jugé par les boursiers, ce qui explique en grande partie que la moyenne des ordres passés en bourse par les particuliers se situe sous les 7.600 euros." (définition trouvée sur http://www.edubourse.com)
Sans vouloir paraitre mesquin, il me semble qu'une personne qui peut se permettre d'investir 50.000€ en bourse ne doit pas être dans la gêne financièrement. Alors, à coté de cette somme, que représente 127€ ?
Ceci dit, cet impôt modique rapportait tout de même, selon les sources, entre 230 et 280 millions d'euros.
La redevance télé. 118€ si ma mémoire ne me fait pas défaut. Jusqu'ici, les plus de 65 ans non-imposables en étaient exonérés. Avec l'abrogation de cette mesure, ce sont donc 750.000 foyer environ qui devront s'acquitter de cette taxe. Plus de 65 ans, autant dire retraité, non-imposable, autant dire bénéficiant de revenus modestes. Et c'est cette catégorie de personne que l'on choisi de taxer, tandis que l'on exonère ceux qui peuvent investir plus de 7.600€ en bourse. On marche sur la tête.
Pour finir, je prendrais donc ma pelle à calculer.
D'un coté, estimation basse, j'enlève 230 millions d'euros à l'état.
De l'autre, je fais rentrer dans les caisses environ 88 millions d'euros.
Eh hop ! D'un coup de pelle, d'un seul, la droite dirigeante vient de creuser le déficit public de 142 millions d'euros.
Il est vrai qu'il est certainement plus rentable de favoriser les tenants des capitaux, plutôt que de se préoccuper d'une meilleure répartition des richesse dans notre pays.
Gauche, droite, pelle... Un pour tous et tous pour un... déficit abyssal !
Deux choses ont changé dernièrement, en catimini. D'abord, la suppression de l'impôt de bourse. Ensuite, la fin de l'exonération de la redevance télé pour nos plus de 65 ans...
Analysons un peu la chose. Tout d'abord, qu'est ce qu'était l'impôt de bourse ?
"Si vous réalisez des opérations boursières d'un montant supérieur à 7.668 euros, vous devrez payer immédiatement l'impôt de bourse, fixé à 0,3% sur la tranche dépassant ce seuil. Prenons un exemple. Vous achetez 1.000 titres Alcatel à 50 euros soit pour un montant global de 50.000 euros. Vous devrez donc payer immédiatement, via votre intermédiaire financier, un impôt de bourse de (50.000 - 7.668) × 0.3% = 127 euros. Cet impôt est très mal jugé par les boursiers, ce qui explique en grande partie que la moyenne des ordres passés en bourse par les particuliers se situe sous les 7.600 euros." (définition trouvée sur http://www.edubourse.com)
Sans vouloir paraitre mesquin, il me semble qu'une personne qui peut se permettre d'investir 50.000€ en bourse ne doit pas être dans la gêne financièrement. Alors, à coté de cette somme, que représente 127€ ?
Ceci dit, cet impôt modique rapportait tout de même, selon les sources, entre 230 et 280 millions d'euros.
La redevance télé. 118€ si ma mémoire ne me fait pas défaut. Jusqu'ici, les plus de 65 ans non-imposables en étaient exonérés. Avec l'abrogation de cette mesure, ce sont donc 750.000 foyer environ qui devront s'acquitter de cette taxe. Plus de 65 ans, autant dire retraité, non-imposable, autant dire bénéficiant de revenus modestes. Et c'est cette catégorie de personne que l'on choisi de taxer, tandis que l'on exonère ceux qui peuvent investir plus de 7.600€ en bourse. On marche sur la tête.
Pour finir, je prendrais donc ma pelle à calculer.
D'un coté, estimation basse, j'enlève 230 millions d'euros à l'état.
De l'autre, je fais rentrer dans les caisses environ 88 millions d'euros.
Eh hop ! D'un coup de pelle, d'un seul, la droite dirigeante vient de creuser le déficit public de 142 millions d'euros.
Il est vrai qu'il est certainement plus rentable de favoriser les tenants des capitaux, plutôt que de se préoccuper d'une meilleure répartition des richesse dans notre pays.
Gauche, droite, pelle... Un pour tous et tous pour un... déficit abyssal !
Chinoiseries...
Le VRP Nicolas Sarkozy a bien travaillé lors de son voyage dans l'Empire du Milieu. Enfin, c'est ce que tout le monde se dit, se répète, se congratule, avec de grandes tapes dans le dos et de jolis chèques.
Mais qu'en est-il réellement ?
Les centrales nucléaires, on en connait les avantages et les inconvénients. Je n'entrerais donc pas dans ce débat là.
Les avions, par contre, c'est une autre histoire. La Chine n'a pas fait qu'acheter des avions, elle a aussi obtenu de fabriquer certaines des pièces sur place. Après les millions dépensés en europe pour la recherche et la mise au point des technologies, la Chine va profiter de ces acquits pour une somme modique en regard de l'enjeu. Elle sera en outre partenaire à 5% dans la conception et la fabrication du futur Airbus A350. Qui prend le pari avec moi que d'ici 20 ou 30 ans la Chine entrera sur le marché de l'avionique civile avec ses propres usines aéronautique ?
Mais tout n'est pas aussi sujet à controverse. Passé inaperçu, mais bien plus important à mon sens, un petit contrat de 19 millions passé avec Natixis, pour l'étude et la mise en place de mécanisme de régulation des gaz à effet de serre. Après l'éveil de la Chine, prédit de longue date par Alain Peyrefitte, assisterait-on à l'éveil de sa conscience ?
Mais qu'en est-il réellement ?
Les centrales nucléaires, on en connait les avantages et les inconvénients. Je n'entrerais donc pas dans ce débat là.
Les avions, par contre, c'est une autre histoire. La Chine n'a pas fait qu'acheter des avions, elle a aussi obtenu de fabriquer certaines des pièces sur place. Après les millions dépensés en europe pour la recherche et la mise au point des technologies, la Chine va profiter de ces acquits pour une somme modique en regard de l'enjeu. Elle sera en outre partenaire à 5% dans la conception et la fabrication du futur Airbus A350. Qui prend le pari avec moi que d'ici 20 ou 30 ans la Chine entrera sur le marché de l'avionique civile avec ses propres usines aéronautique ?
Mais tout n'est pas aussi sujet à controverse. Passé inaperçu, mais bien plus important à mon sens, un petit contrat de 19 millions passé avec Natixis, pour l'étude et la mise en place de mécanisme de régulation des gaz à effet de serre. Après l'éveil de la Chine, prédit de longue date par Alain Peyrefitte, assisterait-on à l'éveil de sa conscience ?
Le PS sur une autre planète...
Brrr... J'en frémis ! Désirant prendre Nicolas Sarkozy de vitesse sur la question du pouvoir d'achat, le PS fait une série de proposition, bien dans sa ligne idéologique, mais complètement irresponsable pour la plupart.
1er point : une revalorisation de 50% de la prime à l'emploi. Et où l'état prendrait-il l'argent ? Prenez une pelle et aidez moi à creuser les déficits...
2ème point : "un plan de rattrapage des traitements dans la Fonction publique" et "une revalorisation des petites retraites". Je ne suis pas contre, à-priori, mais encore faut-il avoir l'argent pour le faire. Sans parler du déficit des caisses de retraite. Reste-t-il des pelles dans la réserve ? On creuse toujours...
3ème point : la baisse de la TVA sur les produits alimentaires de première nécessité de 5,5% à 5%. Bon, on est passé de la pelle à la petite cuillère, mais on creuse toujours... (La TVA n'est pas la principale responsable de la chèreté des produits, contrairement aux marges bénéficiaires de la grande distribution)
4ème point : une conférence pour augmenter le SMIC et les rémunérations" et qui aurait pour objet de consentir des exonérations de charges sociales aux entreprises qui "augmentent effectivement les salaires", selon M. Rebsamen. Exonération de charges sociales ? Après le paquet fiscal ? Et toujours des recettes en moins pour l'état... Laissez tomber les pelles, au bulldozer, ça ira plus vite...
Une fois de plus, le PS voit l'état comme une corne d'abondance, comme une solution miracle. Mais comme toujours, il oublie la dette, qui plombe largement les finances de l'état et réduit sa marge de manoeuvre... A croire qu'ils vivent sur une autre planète...
1er point : une revalorisation de 50% de la prime à l'emploi. Et où l'état prendrait-il l'argent ? Prenez une pelle et aidez moi à creuser les déficits...
2ème point : "un plan de rattrapage des traitements dans la Fonction publique" et "une revalorisation des petites retraites". Je ne suis pas contre, à-priori, mais encore faut-il avoir l'argent pour le faire. Sans parler du déficit des caisses de retraite. Reste-t-il des pelles dans la réserve ? On creuse toujours...
3ème point : la baisse de la TVA sur les produits alimentaires de première nécessité de 5,5% à 5%. Bon, on est passé de la pelle à la petite cuillère, mais on creuse toujours... (La TVA n'est pas la principale responsable de la chèreté des produits, contrairement aux marges bénéficiaires de la grande distribution)
4ème point : une conférence pour augmenter le SMIC et les rémunérations" et qui aurait pour objet de consentir des exonérations de charges sociales aux entreprises qui "augmentent effectivement les salaires", selon M. Rebsamen. Exonération de charges sociales ? Après le paquet fiscal ? Et toujours des recettes en moins pour l'état... Laissez tomber les pelles, au bulldozer, ça ira plus vite...
Une fois de plus, le PS voit l'état comme une corne d'abondance, comme une solution miracle. Mais comme toujours, il oublie la dette, qui plombe largement les finances de l'état et réduit sa marge de manoeuvre... A croire qu'ils vivent sur une autre planète...
Mauvaise foi...
Une fois n'est pas coutume, essayons nous au jeu difficile de l'international...
La conférence d'Annapolis, énième du genre, peut-elle apporter un peu de stabilité dans la région concernée ?
Personnellement, j'en doute fort.
Car il n'y a pas seulement un conflit d'intérêt, qui pourrait être résolu par un compromis, mais également un conflit religieux. Et c'est là que le bât blesse...
Je ne suis pas un spécialiste en religion, mais il me semble que je peux affirmer, sans me tromper, que les deux religions en cause prêche une même chose, du genre : "aimez vous les uns les autres" ou "aime ton prochain". A la base, ce sont deux religions qui prône l'amour et la tolérance...
Alors quand on regarde les attentats palestiniens, quand on observe la répression israélienne, où est la tolérance ?
La religion juive a énormément souffert au siècle dernier pendant la seconde guerre mondiale. Et on ne perd jamais une occasion de nous le rappeler. Et je suis le premier à reconnaître que c'est l'exacte vérité. Mais cela leur donne-t-il le droit de traiter un autre peuple comme ils le font ? N'apprendrons-nous donc jamais de nos erreurs ?
Le monde entier a dû se liguer pour mettre à bas les responsables de la persécution des juifs. Peut-être serait-il temps de s'unir à nouveau et de dire à ces mêmes juifs : "réfléchissez ! pensez un peu à cette période de votre histoire où vous étiez dans la position où se trouvent les palestiens aujourd'hui"...
Il est grand temps que les peuples fassent un pas l'un vers l'autre, un pas vers la compréhension. A l'heure où de grands chantiers vont devoir être mis en place au niveau mondial dans l'intérêt de la sauvegarde de la planète, on ne peut plus se permettre degaspiller des ressources en conflits en tout genre.
Comme le disait un slogan d'une autre époque : "Faites l'amour, pas la guerre!"...
PS: comme j'en suis conscient, certains pourraient être tentés de me traiter d'antisémite, j'affirme que ce n'est pas le cas. Et je ne suis ni juif, ni musulman. Mais je suis quelqu'un qui, s'il pense que la religion peut-être un soutien, pense aussi qu'elle ne doit pas forcément être l'arbitre de décisions, surtout de cette ampleur...
La conférence d'Annapolis, énième du genre, peut-elle apporter un peu de stabilité dans la région concernée ?
Personnellement, j'en doute fort.
Car il n'y a pas seulement un conflit d'intérêt, qui pourrait être résolu par un compromis, mais également un conflit religieux. Et c'est là que le bât blesse...
Je ne suis pas un spécialiste en religion, mais il me semble que je peux affirmer, sans me tromper, que les deux religions en cause prêche une même chose, du genre : "aimez vous les uns les autres" ou "aime ton prochain". A la base, ce sont deux religions qui prône l'amour et la tolérance...
Alors quand on regarde les attentats palestiniens, quand on observe la répression israélienne, où est la tolérance ?
La religion juive a énormément souffert au siècle dernier pendant la seconde guerre mondiale. Et on ne perd jamais une occasion de nous le rappeler. Et je suis le premier à reconnaître que c'est l'exacte vérité. Mais cela leur donne-t-il le droit de traiter un autre peuple comme ils le font ? N'apprendrons-nous donc jamais de nos erreurs ?
Le monde entier a dû se liguer pour mettre à bas les responsables de la persécution des juifs. Peut-être serait-il temps de s'unir à nouveau et de dire à ces mêmes juifs : "réfléchissez ! pensez un peu à cette période de votre histoire où vous étiez dans la position où se trouvent les palestiens aujourd'hui"...
Il est grand temps que les peuples fassent un pas l'un vers l'autre, un pas vers la compréhension. A l'heure où de grands chantiers vont devoir être mis en place au niveau mondial dans l'intérêt de la sauvegarde de la planète, on ne peut plus se permettre degaspiller des ressources en conflits en tout genre.
Comme le disait un slogan d'une autre époque : "Faites l'amour, pas la guerre!"...
PS: comme j'en suis conscient, certains pourraient être tentés de me traiter d'antisémite, j'affirme que ce n'est pas le cas. Et je ne suis ni juif, ni musulman. Mais je suis quelqu'un qui, s'il pense que la religion peut-être un soutien, pense aussi qu'elle ne doit pas forcément être l'arbitre de décisions, surtout de cette ampleur...
lundi 26 novembre 2007
L'illusionniste...
Hollande. François Hollande...
Ou l'illusionniste qui s'illusionne tout seul !
Ce brave homme, parlant aux militants, aurait dit :
"Il n'y a pas de victoire possible si nous n'engageons pas la bataille des idées. Le combat politique est un combat idéologique, nous l'avons peut-être trop oublié"
Le pauvre ne s'est pas rendu compte de la faillite des idéologies, face au règne de l'argent-roi.
Le PCF ? Laminé... Le PS ? Explosé... le FN ? Ridiculisé...
Le temps de l'idéologie est révolu. Nos concitoyens ne se nourrissent pas d'idées, ils ont besoin de concret.
Bien sûr, quelque chose de concret vient toujours, à la base, de l'idée de quelqu'un. Mais de l'idée, pas de l'idéologie, qui elle, se leurre souvent elle-même. La plupart des partis prennent leurs racines et leurs lignes de conduites dans le passé, en un temps où les choses étaient différentes. N'ayant pas su s'adapter, ils sont contraint aujourd'hui à muer rapidement ou à mourir.
Mais l'idéologie a la vie dure. La preuve, condamné unanimement par le monde entier, et plus de 60 ans après sa mort, l'idéologie d'un autre illusionniste fait encore des ravages.
Il n'y a bien sûr rien de comparable entre les deux, si ce n'est la nocivité que des idées peuvent avoir lorsqu'elles ne savent pas évoluer avec leur temps.
Monsieur Hollande, si vous croyez réellement ce que vous dites, alors je vous plains...
Ou l'illusionniste qui s'illusionne tout seul !
Ce brave homme, parlant aux militants, aurait dit :
"Il n'y a pas de victoire possible si nous n'engageons pas la bataille des idées. Le combat politique est un combat idéologique, nous l'avons peut-être trop oublié"
Le pauvre ne s'est pas rendu compte de la faillite des idéologies, face au règne de l'argent-roi.
Le PCF ? Laminé... Le PS ? Explosé... le FN ? Ridiculisé...
Le temps de l'idéologie est révolu. Nos concitoyens ne se nourrissent pas d'idées, ils ont besoin de concret.
Bien sûr, quelque chose de concret vient toujours, à la base, de l'idée de quelqu'un. Mais de l'idée, pas de l'idéologie, qui elle, se leurre souvent elle-même. La plupart des partis prennent leurs racines et leurs lignes de conduites dans le passé, en un temps où les choses étaient différentes. N'ayant pas su s'adapter, ils sont contraint aujourd'hui à muer rapidement ou à mourir.
Mais l'idéologie a la vie dure. La preuve, condamné unanimement par le monde entier, et plus de 60 ans après sa mort, l'idéologie d'un autre illusionniste fait encore des ravages.
Il n'y a bien sûr rien de comparable entre les deux, si ce n'est la nocivité que des idées peuvent avoir lorsqu'elles ne savent pas évoluer avec leur temps.
Monsieur Hollande, si vous croyez réellement ce que vous dites, alors je vous plains...
Blog légitime ou pas ?
A vous de trancher.
Il y a quelques temps, on m'a reproché le nom de mon blog "MoDem en Nièvre".
Ce blog, je l'ai ouvert pour soutenir le MoDem, dans la Nièvre, mon département d'origine et où j'habite encore à l'heure actuelle.
Je ne me revendique pas non plus du MoDem de façon mensongère. Pour la première fois de ma vie, j'ai adhéré à un parti politique. Et je garde précieusement ma carte n°27.377...
J'ai eu beau chercher sur la toile, je n'ai trouvé aucun blog ou site officiel du MoDem auquel je pourrais faire de l'ombre.
Et antérieurement à ce blog-ci, j'étais le rédacteur en chef du blog de campagne de Martine Garnier-Lorette, candidate MoDem pour la troisième circonscription de la Nièvre.
Tout reste à faire dans notre département, et je m'efforce, à mon échelle, d'apporter ma pierre à l'édifice...
La seule chose que je pourrais regretter, c'est de me sentir parfois seul, sans véritable liaison avec les instances de notre parti naissant.
Alors, dites-moi, suis-je légitime dans le rôle que je me suis moi-même attribué ?
Il y a quelques temps, on m'a reproché le nom de mon blog "MoDem en Nièvre".
Ce blog, je l'ai ouvert pour soutenir le MoDem, dans la Nièvre, mon département d'origine et où j'habite encore à l'heure actuelle.
Je ne me revendique pas non plus du MoDem de façon mensongère. Pour la première fois de ma vie, j'ai adhéré à un parti politique. Et je garde précieusement ma carte n°27.377...
J'ai eu beau chercher sur la toile, je n'ai trouvé aucun blog ou site officiel du MoDem auquel je pourrais faire de l'ombre.
Et antérieurement à ce blog-ci, j'étais le rédacteur en chef du blog de campagne de Martine Garnier-Lorette, candidate MoDem pour la troisième circonscription de la Nièvre.
Tout reste à faire dans notre département, et je m'efforce, à mon échelle, d'apporter ma pierre à l'édifice...
La seule chose que je pourrais regretter, c'est de me sentir parfois seul, sans véritable liaison avec les instances de notre parti naissant.
Alors, dites-moi, suis-je légitime dans le rôle que je me suis moi-même attribué ?
De la création d'un parti...
D'ici quelques jours, le MoDem aura enfin une existence tout ce qu'il y a de plus "officiel". Quasiment 7 mois jour pour jour après l'élection présidentielle qui a vu l'émergence du mouvement.
Et pourtant, je continue à voir, deci-delà sur la toile, des critiques sur le temps perdu (?).
Combien de temps a-t-il fallu pour créer le RPR ? l'UDF ? le PS ?
Honnêtement, je n'en sais rien (si quelqu'un peut nous éclairer), mais ils ne sont surement pas apparus de façon spontannée. Et contrairement au MoDem, je doute que la base ait eu son mot à dire sur les statuts ou la charte de ces partis...
Le MoDem a cette chance de pouvoir s'appuyer sur l'architecture de l'UDF et de Cap21, ce qui a évité de tout reprendre de zéro.
Autre chance, l'époque, qui veut que par le biais d'internet l'information puissent circuler rapidement, dans les deux sens, du somet à la base et de la base au sommet. Et tous les adhérents ont été conviés à donner leur avis, ce qui a mon sens, est la nouveauté et la force de ce nouveau parti.
Alors bien sûr, tout le monde n'a pas "réellement" participé. Certains par manque de temps, d'autres, par manque d'idées ou de connaissance du sujet, ou tout simplement par manque de confiance en soi ou par méfiance. Ceci étant posé, tous ceux qui l'ont voulu ont pu s'exprimer. C'est un embryon de démocratie au sein d'un mouvement démocrate...
Il ne sert à rien de vouloir que les choses aillent plus vite. Il faut du temps pour écouter, pour expliquer, pour convaincre... On ne change pas des habitudes vieilles d'un demi-siècle en 6 mois. Il nous faut être réaliste dans notre vision de la société, mais aussi envers nous même. Il faut reconnaître qu'à l'heure actuelle, notre beau mouvement n'est rien, si ce n'est sur le papier. Et la bataille qui s'annonce pour les municipales, ce n'est pas sur le papier qu'il faut la gagner, mais sur le terrain. Avec nos idées.
Dans ma commune, depuis plus de 10 ans, j'entends beaucoup de récriminations envers la municipalité (PS). Tout le monde a son mot à dire sur ce qui est bien et sur ce qui est mal. Mais il n'y a personne pour proposer des solutions. Pire même, aux dernières municipales, il n'y a pas eu de liste d'opposition. Personne n'est content de la situation, mais personne ne veut s'engager non plus.
C'est le travail qui nous attend désormais. Fédérer les idées et les hommes, pour proposer une alternative crédible aux équipes sortantes. Cela n'a rien de facile, surtout dans les campagnes, où les infrastructures des partis sont quasi-inexistantes. Et où bien souvent, on juge plus en terme de "personne" plutôt que sur un "programme". Voilà où se situe le défi qu'il nous faut relever et gagner, pour peser à l'avenir dans notre pays. C'est en montrant ce que l'on peut faire à petite échelle, que nous prouverons la valeur des idées que nous défendons...
Et pourtant, je continue à voir, deci-delà sur la toile, des critiques sur le temps perdu (?).
Combien de temps a-t-il fallu pour créer le RPR ? l'UDF ? le PS ?
Honnêtement, je n'en sais rien (si quelqu'un peut nous éclairer), mais ils ne sont surement pas apparus de façon spontannée. Et contrairement au MoDem, je doute que la base ait eu son mot à dire sur les statuts ou la charte de ces partis...
Le MoDem a cette chance de pouvoir s'appuyer sur l'architecture de l'UDF et de Cap21, ce qui a évité de tout reprendre de zéro.
Autre chance, l'époque, qui veut que par le biais d'internet l'information puissent circuler rapidement, dans les deux sens, du somet à la base et de la base au sommet. Et tous les adhérents ont été conviés à donner leur avis, ce qui a mon sens, est la nouveauté et la force de ce nouveau parti.
Alors bien sûr, tout le monde n'a pas "réellement" participé. Certains par manque de temps, d'autres, par manque d'idées ou de connaissance du sujet, ou tout simplement par manque de confiance en soi ou par méfiance. Ceci étant posé, tous ceux qui l'ont voulu ont pu s'exprimer. C'est un embryon de démocratie au sein d'un mouvement démocrate...
Il ne sert à rien de vouloir que les choses aillent plus vite. Il faut du temps pour écouter, pour expliquer, pour convaincre... On ne change pas des habitudes vieilles d'un demi-siècle en 6 mois. Il nous faut être réaliste dans notre vision de la société, mais aussi envers nous même. Il faut reconnaître qu'à l'heure actuelle, notre beau mouvement n'est rien, si ce n'est sur le papier. Et la bataille qui s'annonce pour les municipales, ce n'est pas sur le papier qu'il faut la gagner, mais sur le terrain. Avec nos idées.
Dans ma commune, depuis plus de 10 ans, j'entends beaucoup de récriminations envers la municipalité (PS). Tout le monde a son mot à dire sur ce qui est bien et sur ce qui est mal. Mais il n'y a personne pour proposer des solutions. Pire même, aux dernières municipales, il n'y a pas eu de liste d'opposition. Personne n'est content de la situation, mais personne ne veut s'engager non plus.
C'est le travail qui nous attend désormais. Fédérer les idées et les hommes, pour proposer une alternative crédible aux équipes sortantes. Cela n'a rien de facile, surtout dans les campagnes, où les infrastructures des partis sont quasi-inexistantes. Et où bien souvent, on juge plus en terme de "personne" plutôt que sur un "programme". Voilà où se situe le défi qu'il nous faut relever et gagner, pour peser à l'avenir dans notre pays. C'est en montrant ce que l'on peut faire à petite échelle, que nous prouverons la valeur des idées que nous défendons...
Politique et... politique !
La politique, tout le monde connait. Verbiage, promesse, trahison, retournement de veste, langue de bois...
Depuis longtemps maintenant, la politique n'est plus que ça aux yeux du profane. Du vent. Un "métier" où tout le monde se tire dans les pattes pour savoir qui aura le fauteuil et les émoluments qui vont avec. Et une fois titulaire dudit fauteuil, s'y accrocher avec l'énergie du désespoir, souvent au détriment des électeurs au nom desquels on mène une action diamétralement opposée au programme qui a attiré les suffrages.
Et puis il y a la politique. Celle des gens qui se soucient des électeurs, des concitoyens, des promesses qui se doivent réalistes et non pas utopistes. Une politique du coeur, qui demande un engagement profond et sincère.
Il me semble que c'est dans cette deuxième politique, qui cherche à émerger, que se retrouvent les adhérents du MoDem. Ce mouvement a été insufflé par François Bayrou, ce qui ne veut pas dire pour autant qu'il soit le Messie. Comme tout un chacun, il est susceptible de se tromper. A mon sens, une de ses erreurs lors des législatives a été la mise à l'écart de Quitterie Delmas, très active durant la campagne présidentielle et qui avait une cote de sympathie que le MoDem aurait pu mieux exploiter. Mais ce n'est que mon avis et il n'engage que moi...
Ceci étant, faire changer la mentalité en politique n'est pas ce qui est le plus facile, ni le plus rapide. Il ne faut pas oublier que ce mouvement de fond n'a pas un an d'existence. Il ne sera même "officiel" qu'à partir de ce week-end.
La route est encore longue, des défections peuvent encore survenir, comme le montre le cas de Jean-Marie Cavada. Ce n'est pas une raison suffisante à mon sens pour baisser les bras. La réforme de la politique est indispensable pour que survive la démocratie et pour que notre pays retrouve son dynamisme.
Nicolas Sarkozy, qui n'a cessé de clamer pendant la campagne, que l'ouverture prôné par François Bayrou ne pouvait pas fonctionner, s'est empressé de reprendre l'idée pour mieux la torpiller. Oui, il a fait un gouvernement d'ouverture. Oui, il a nommé des ministres d'une autre sensibilité que la sienne. Mais à des postes stratégiques, où ils ne peuvent nuire à sa ligne politique, et où ils peuvent lui servir de faire valoir. Et si jamais les français se mettaient à renier son action, il aurait beau jeu de mettre sa sur le dos de sa volonté d'ouverture, en accusant les autres d'avoir fait dévié sa ligne politique du chemin qu'il voulait suivre. Et si ce n'est pas le cas, alors il pourra s'enorgueillir d'un succès qu'il avait annoncé, et où les ministres d'ouverture n'auront eu qu'un part minimale. Son seul but : être gagnant sur tous les tableaux et décrocher un second mandat. Ensuite, annuitées ou pas, il prendra une petite retraite au Conseil Constitutionnel aux frais des contribuables, c'est à dire nous tous.... De la politique politicienne dans ce qu'elle a de plus révoltant pour l'électeur de base !
Depuis longtemps maintenant, la politique n'est plus que ça aux yeux du profane. Du vent. Un "métier" où tout le monde se tire dans les pattes pour savoir qui aura le fauteuil et les émoluments qui vont avec. Et une fois titulaire dudit fauteuil, s'y accrocher avec l'énergie du désespoir, souvent au détriment des électeurs au nom desquels on mène une action diamétralement opposée au programme qui a attiré les suffrages.
Et puis il y a la politique. Celle des gens qui se soucient des électeurs, des concitoyens, des promesses qui se doivent réalistes et non pas utopistes. Une politique du coeur, qui demande un engagement profond et sincère.
Il me semble que c'est dans cette deuxième politique, qui cherche à émerger, que se retrouvent les adhérents du MoDem. Ce mouvement a été insufflé par François Bayrou, ce qui ne veut pas dire pour autant qu'il soit le Messie. Comme tout un chacun, il est susceptible de se tromper. A mon sens, une de ses erreurs lors des législatives a été la mise à l'écart de Quitterie Delmas, très active durant la campagne présidentielle et qui avait une cote de sympathie que le MoDem aurait pu mieux exploiter. Mais ce n'est que mon avis et il n'engage que moi...
Ceci étant, faire changer la mentalité en politique n'est pas ce qui est le plus facile, ni le plus rapide. Il ne faut pas oublier que ce mouvement de fond n'a pas un an d'existence. Il ne sera même "officiel" qu'à partir de ce week-end.
La route est encore longue, des défections peuvent encore survenir, comme le montre le cas de Jean-Marie Cavada. Ce n'est pas une raison suffisante à mon sens pour baisser les bras. La réforme de la politique est indispensable pour que survive la démocratie et pour que notre pays retrouve son dynamisme.
Nicolas Sarkozy, qui n'a cessé de clamer pendant la campagne, que l'ouverture prôné par François Bayrou ne pouvait pas fonctionner, s'est empressé de reprendre l'idée pour mieux la torpiller. Oui, il a fait un gouvernement d'ouverture. Oui, il a nommé des ministres d'une autre sensibilité que la sienne. Mais à des postes stratégiques, où ils ne peuvent nuire à sa ligne politique, et où ils peuvent lui servir de faire valoir. Et si jamais les français se mettaient à renier son action, il aurait beau jeu de mettre sa sur le dos de sa volonté d'ouverture, en accusant les autres d'avoir fait dévié sa ligne politique du chemin qu'il voulait suivre. Et si ce n'est pas le cas, alors il pourra s'enorgueillir d'un succès qu'il avait annoncé, et où les ministres d'ouverture n'auront eu qu'un part minimale. Son seul but : être gagnant sur tous les tableaux et décrocher un second mandat. Ensuite, annuitées ou pas, il prendra une petite retraite au Conseil Constitutionnel aux frais des contribuables, c'est à dire nous tous.... De la politique politicienne dans ce qu'elle a de plus révoltant pour l'électeur de base !
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