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vendredi 30 novembre 2007

Cumul...

Le cumul des mandats fait couler beaucoup d'encre, surtout virtuelle...
Mais c'est vrai qu'il y a à dire sur le sujet.
A mon sens, et à celui de beaucoup de démocrates, un élu, pour faire ce pour quoi on l'a mandaté, doit être présent sur le terrain. Or, un maire qui se trouve être député ne peut pas remplir ses deux fonctions pleinement. S'il est présent à l'Assemblée, il est absent de sa ville et vice-versa.
Cependant, même si je crois profondément en cette vérité première, force est de constater aussi que parfois, on ne leur laisse pas vraiment le choix. Nombreux sont ceux à dénoncer cet état de faits, mais combien parmi eux sont prêts à se lancer dans l'aventure et à briguer un mandat ?
Nouvel arrivant dans le monde de la politique, malgré mes 40 ans, je suis bien forcé de reconnaitre que malgré mon envie, je ne briguerais pas le poste de maire dans ma ville. Pas plus que je ne serais présent sur une liste... Encore que...
Alors pourquoi cette dichotomie entre mon envie et la réalité ? La peur, tout simplement. Je ne suis pas différent d'un autre citoyen. Je n'ai pas de compétence ou de connaissances particulières en gestion, si ce n'est mon budget personnel, et même là, je dois reconnaitre honnetement que je ne suis pas toujours au top.
Difficile donc d'appréhender les arcanes de la gestion d'une ville, d'un canton, d'une région voire même du pays. La bonne volonté ne suffit pas toujours à occulter la peur. La peur de se tromper. La peur de mal faire. La peur de ne pas savoir diriger une équipe pour travailler de façon cohérente.
Cette peur peut être mauvaise conseillère, en cela qu'elle peut limiter les ambitions, poussant à suivre la ligne de moindre risque. Mais pour évoluer, il faut prendre des risques.
Alors, dans ces conditions, ils sont biens courageux ceux qui osent se présenter. Et si parfois ils cumulent, c'est peut-être aussi parce que personne d'autre ne veut prendre la place.
Dans ma ville fortement ancrée à gauche, il est possible qu'on me contacte pour faire partie d'une liste. Malheureusement, il y a aussi de forte chance pour qu'elle soit estampillée PS. Alors que faire ? J'y réfléchi encore, espérant à la fois qu'on me le propose, mais aussi qu'on m'oublie...
Cruel dilemne. Car des idées, je n'en manque pas. Bonnes ou mauvaises, seule leur application pourrait le dire. Mais oserais-je les proposer ? L'avenir nous le dira peut-être...

En attendant, je me documente sur la question, sur les moyens, sur la responsabilité des équipes municipales, histoire de ne pas être pris au dépourvu si jamais on me solicite.

Je me sens isolé dans ma peau de MoDemiste. Ici, il y a peu de chance de monter une liste MoDem. Alors si je dois m'allier, je me refuserais toutefois à renier ce en quoi je crois. Démocrate je suis, démocrate je resterais !

1 commentaire:

Anonyme a dit…

A priori, il n'y a pas de meilleur moyen de devenir un bon élu que la naïveté et l'ouverture d'esprit du néophyte (pour faire bouger les lignes) puis, quelques années plus tard, l'expérience des responsabilités (pour mettre en application des programmes). Donc oui, participer à une liste pour acquérir une expérience pratique (nécessaire pour un jeune parti commme le notre qui manque de cadres intermédiaires) de terrain mais aussi de gestion, ce serait plutôt une bonne chose! (après ne m'étant jamais présenté moi-même, qui suis-je pour donner des conseils...)

Pour info, voici un billet de Christophe Ginisty avec des éléments qui doivent être intégrés avant de se lancer dans cette aventure: http://www.ginisty.com/weblog/2007/11/la-politique-es.html

Quoi qu'il advienne, bonne chance :)