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mardi 20 novembre 2007

Mouvements sociaux...

Ce n'est pas la première grêve des transports que nous avons à subir. Et ce ne sera pas la dernière.

Cependant, le même reproche est toujours fait aux grêvistes : vous prenez les utilisateurs en otage.

Alors qu'il existe une façon simple de mettre les usagers du cotés des grêvistes, tout en appuyant où ça fait mal aux patrons : au portefeuille !

Si, plutôt de de n'avoir qu'un train sur 4 ou sur 5, il y avait la même circulation qu'en temps normal, mais que les piquets de grêve empêchent la vente et le compostage des billets, de même que les contrôles, alors l'usager n'en pâtirait pas, et la direction de l'entreprise serait mise au pied du mur. Elle ne peut pas empêcher la circulation, sinon, elle se met elle-même dans la position de prendre les usagers en otage, ce qui ne ferait que renforcer le soutien qu'ils accorderaient aux grêvistes...

Je ne suis sans doute pas le premier à avoir cette idée, alors pourquoi n'est-elle pas mise en application ?

Mais peut-être faut-il se demander "pourquoi" les syndicats n'y pensent pas, eux... Sans doute est-ce moins intéressant pour eux. Mais au fait, qui est au service de qui ? Les syndicats pour les ouvriers ou l'inverse ?

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Tout le problème est règlementaire.

d'une part, ce type de grève est illégal au sens du code du travail

d'autre part, en cas de grève, il est interdit au personnel de faire usage de son matériel de travail (un cheminot n'a donc pas le droit de conduire une loco)

et puis vient ensuite un autre problème : sans billet, que se passe-t-il pour un usager en cas d'accident ? pas de couverture assurance.

c'est un problème inextricable !

CinePhil a dit…

Une question de réglementation...

Bizarre ! Dans ce cas, le fameux "service minimum" que veut imposer le gouvernement n'est pas logique, puisqu'il "obligera" les grêvistes à utiliser leur outil de travail quand même...

Deux poids, deux mesures... Qui a dit que les privilèges avaient été abolis ?