L'actualité du jour, c'est l'exclusion de Jean-Pierre Grand de l'UMP pour avoir osé critiquer le petit Nicolas. Cela ne se fait pas entre UMPistes bon teint. La majorité se doit de parler d'une seule voix...
On voit ainsi le coté très "démocratique" de la majorité présidentielle. Mais est-ce une raison suffisante pour exclure un membre que ce simple crime d'exprimer une opinion personnelle ? Pas sûr, d'autant que M. Grand est un récidiviste.
Récemment, il avait annoncé son envie de soutenir Hélène Mandroux, candidate socialiste aux municipales à Montpellier. En soi, cela n'a rien d'extraordinaire si l'on considère que la volonté "d'ouverture" du petit Nicolas est sincère. Mais voilà, il semblerait que l'ouverture du Président soit une exclusivité qu'il se réserve, à charge aux UMPistes de se taire et d'avaler les couleuvres. Comme le soutien annoncé à la liste opposée à François Bayrou à Pau.
Alors, avec un esprit si "indépendant", prêt à s'ouvrir à l'opposition quand il en reconnait la valeur, ou à s'opposer à sa propre majorité lorsqu'il est en désaccord, à quand l'arrivée de Jean-Pierre Grand au MoDem, qui défend déjà ce type de position ?
2 commentaires:
Je le connais, ça m'étonnerait et sa circo s'y prête très mal
Je sais grognard ;)
Mais c'est un billet en clin d'oeil pour tous les UMPistes déçus du sarkozysme...
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