Bienvenue à tous dans mon espace de réflexion...

Merci de prendre un peu de temps pour lire mes billets, même anciens, votre avis m'intéresse...

vendredi 21 décembre 2007

L'Exaspérant !!!

Après la lecture de quelques billets sur le sujet, j'ai décidé de lire par moi-même le discours du petit Nicolas lorsqu'il a été fait chanoine. (1)

Franchement, j'ai beau être quelqu'un de tolérant, d'ouvert et de réfléchi, j'ai beaucoup de mal à avaler ce nouvel opus. Extraits choisis...
"Pour autant, il n'est plus contesté par personne que le régime français de la laïcité est aujourd'hui une liberté..." Ce début de phrase avec lequel on peut tomber facilement d'accord s'adjoint des précisions qui ne sont pas sans intérêt... "la liberté de ne pas être heurté dans sa conscience par des pratiques ostentatoires" ce qui, si je parle toujours français, veut dire par exemple que nous ne sommes pas "choqués" par le port du voile. Ce qui est faux puisque l'état a décidé de légiférer sur le sujet, ce qui fait que nous n'avons plus la liberté d'approuver ou non... "la liberté de ne pas être discriminé par l'administration en fonction de sa croyance" ce qui ne fera sans doute pas rire nos amis d'origine maghrebine ou africaine. Qui peut encore croire que les contrôles de police ne sont pas, la plupart du temps, réalisé "au faciès" ? Entre un blanc bon teint, présumé catholique, et un basané probablement musulman, qui se verra demander ses papiers le plus souvent ?
"Mais un homme qui croit, c'est un homme qui espère. Et l'intérêt de la République, c'est qu'il y ait beaucoup d'hommes et de femmes qui espèrent." pas fou le petit Nicolas... Croyez et espérez, pendant ce temps là, moi je fais ce dont j'ai envie, pas ce dont vous avez besoin, Dieu s'en chargera...
"le désert spirituel des banlieues" mais il croit quoi le petit Nicolas ? Que les banlieusards n'ont pas d'aspiration, d'espérance, de croyance ? Bien sur, le catholicisme n'est pas la religion dominante dans les cités, mais la faute à qui ? Qui a parqué les immigrés dans ces tours HLM ? Et qui les y maintient ?
"Dans la transmission des valeurs et dans l'apprentissage de la différence entre le bien et le mal, l'instituteur ne pourra jamais remplacer le curé ou le pasteur"... et les imams ? Le Dalaï-lama ? Il me semblait que les premiers à devoir inculquer ces notions dans l'esprit des enfants, c'était les parents eux-même. Serais-je révolutionnaire sans le savoir ?
"la France a besoin de catholiques convaincus qui ne craignent pas d'affirmer ce qu'ils sont et ce en quoi ils croient"..."C'est pourquoi la France a besoin de catholiques heureux qui témoignent de leur espérance." ... "C'est pourquoi elle a besoin de catholiques pleinement chrétiens, et de chrétiens pleinement actifs." Autrement dit, amis juifs, amis musulmans et amis boudiste ou athée, la France n'a pas besoin de vous... Une honte !

Et dire qu'il va falloir le supporter encore presque 4 ans et demi, au minimum...


(1) http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-823448,36-992170,0.html

jeudi 20 décembre 2007

Le grand n'importe quoi...

C'est à se demander sur quelle planète on vit. D'effet de manche en effet d'annonce, on nous balade deci-delà pour mieux nous faire avancer dans une direction qu'on ne prendrait pas consciemment.
La lutte pour le pouvoir d'achat. Libérer les heures supplémentaires, monétiser les RTT, tout ça, c'est du vent. Cela n'aura aucune incidence sur le pouvoir d'achat des français, et cela peut même être, à contrario, à l'origine d'une nouvelle perte...
En y regardant de plus près, en effet, seuls les salariés sont en position de bénéficier de ces mesures. Et en plus, c'est loin d'être la majorité des travailleurs qui sont concernés. Pour faire des heures supplémentaires, encore faut-il que l'entreprise en ait besoin (des commandes à honorer par exemple), et qu'elle laisse le choix d'accepter ou de refuser les heures supplémentaires. On en est très loin. Et pour la monétisation des RTT, à ma connaissance, seuls 35% des travailleurs français ont des RTT (moi-même, je n'en ai pas)... Ce qui veut dire que 65% des salariés ne peuvent bénéficier de cette mesure. On institue ainsi, de facto, de nouvelles "classes". Les RTTistes et les autres...
Mais là où cela se corse et où tout le monde reste silencieux, ou en tout cas très opaque, c'est sur l'action réelle que cela va avoir sur le pouvoir d'achat de ceux qui peuvent en bénéficier. Imaginons M. X, salarié d'une grande entreprise, volontaire pour faire des heures supplémentaires et qui, dans le même temps, se fait payer ses RTT. M.X va passer un bon Noël, son pouvoir d'achat du mois de décembre sera effectivement meilleur qu'en novembre. Mais sur le long terme ? En janvier, plus de RTT à monétiser... Bon, il reste les heures supplémentaires, donc M.X ne s'affole pas vraiment. Cependant, je me pose une question à propos de M.X... Que devient sa feuille d'impôt ? Avec ce mois de décembre "hors-norme", son cumul imposable sera bien plus élevé que l'année passée. Sera-t-il toujours aussi heureux d'avoir passé un meilleur Noël que les autres, lorsqu'il devra s'acquitter de son IR ?
Permettez moi d'être sceptique. A mon avis, M.X aura une drôle de surprise lorsque ce moment sera venu...
Donc, si on considère que seul une petite frange de la population peut bénéficier de ces fameuses mesures, et qu'elles peuvent même être dangeureuses sur le long terme, alors, qu'est-ce que c'est que tout cela ? Tout simplement de la poudre aux yeux, du vent... Du vent ? Ah oui, c'est vrai, le petit Nicolas excelle à se servir du climat (1)...
(1)voir mon billet précédent "Brouillard d'hiver..."

Brouillard d'hiver....

Le brouillard, cette manifestation météorologique particulière, qui opacifie la vision est une chose bien connue de tous. Il est plus abondant en hiver, les conditions de température étant plus propice à sa formation.

Une des particularités de ce phénomène, c'est la façon dont il se joue de la lumière. Plus vous l'éclairez, et moins vous voyez.

Dans sa stratégie de communication, le petit Nicolas tient compte de la météo. Au début de l'automne, il a allumé un contre-feu pour faire un écran de fumée à laz grève des cheminots avec l'annonce de son divorce. Ce qui lui a si bien réussi, il le réédite à l'entrée de l'hiver.

Ainsi, en livrant en pâture à la presse une liaison avec Carla Bruni, il fait se lever une chappe de brouillard de nature à occulter la vision globale de ce qui se passe dans le pays.

La preuve ?

Une semaine plus tard, qui parle encore de Muammard Khadafi ?

Le budget 2008 vient d'être approuvé, discrètement. Vous savez, c'est ce texte qui entérine entre autre l'augmentation de 172% des revenus du petit Nicolas, la suppression de l'impôt de bourse et la fin de l'exonération de la redevance télé pour nos ainés...

Et puis, il y a aussi la réforme du Code du travail qui a été adopté, alors même que la Présidente du Medef se demandait s'il était utile de "passer d'un labyrinthe de 1.900 km à un autre de 3.600 km " (1)...


Si habile à jouer de la météo, gageons que le petit Nicolas cherche déjà comment exploiter les tempêtes de neige ou les giboulées de mars...


Comme disais Coluche, "Ça fait beaucoup marrer les gens de voir qu'on peut se moquer de la politique, alors que dans l'ensemble, c'est surtout la politique qui se moque de nous".

Plus que jamais, il nous faut être vigilant.


(1) Citation exacte de madame Parisot : "Le code du travail était un labyrinthe de 1 900 kilomètres, cela devient un labyrinthe de 3 600 kilomètres"... "Est-ce que nous y gagnons ? Non."

mardi 18 décembre 2007

Initiative locale...

Pour la première fois depuis longtemps, la ville de Clamecy semble vouloir bouger un peu, du moins, certains de ses habitants.
En plus d'une liste PS issu de la mandature sortante, et d'une éventuelle liste de droite (?), il semblerait qu'un collectif citoyen, qui se veut démocrate, se lance dans la bataille.
Ils lancent une grande concertation auprès des habitants de la ville pour recueillir des avis et éventuellement préparer un programme municipal.
On retrouve l'intégralité de leur initiative, ainsi qu'un questionnaire en pdf sur leur site :
http://www.appeldeclamecy.org/

Maintenant, en quelques mots, ce que j'en pense...
L'initiative, en elle-même, est louable. Cependant, je regrette que le questionnaire soit un peu trop "orienté", avec pour la majorité des questions le simple choix du oui ou du non. Certaines réponses pourraient y gagner à être "nuancées"...
Concernant les activités culturelles, le Festival des Pertuis semble tenir à coeur aux questionneur. Quid du reste de la culture ? La bibliothèque, la médiathèque, le musée, le cinéma... Ou la possibilité d'envisager des représentations théatrales ?

Alors, si j'émets de telles réserves, pourquoi relayer cet appel ? Parce qu'il va dans le bon sens, c'est un premier pas. Il ne pose pas toutes les questions, pas toutes les "bonnes" questions, mais il a l'avantage de s'adresser en premier lieu aux citoyens pour avoir un avis de masse.

Donc, voulant moi aussi faire de la politique différemment, je ne peux qu'encourager ce genre d'initiative...

vendredi 14 décembre 2007

Bientôt Noël...

et 7 mois que le petit Nicolas a pris le pouvoir qu'il voulait depuis si longtemps...
Il a distribué ses cadeaux, mais il m'a oublié. Tant bien que mal, il doit me rester une petite centaine d'euros sur mon... découvert ! Et je n'ai toujours pas le cadeau de ma compagne adorée.
Que vais-je bien pouvoir lui prendre cette année ? Des actions EDF ? Non, je ne suis pas sur qu'elle apprécierait, même si j'en avais les moyens... Des bijoux ? Elle n'en porte quasiment jamais, affaire de goût... Pas une montre, elle en a déjà 3... Au rayon "utile", je ne vois rien qui lui manque depuis que je lui ai offert une machine à coudre (3 fois sans frais, une affaire!)...
Une idée déco peut-être ? Bah, ça lui ferait un "nid à poussière" de plus à nettoyer... Un beau vêtement, des dessous affriolants ? Là, elle va se dire que je vise mon plaisir personnel plus que le sien... Une boîte de chocolat ? Cela fait "radin" ou "en manque d'idée"...
Please ! Help me... Je suis acculé dans mes derniers retranchements. Il est plus facile de trouver une idée de billet pour ce blog qu'un cadeau pour ma tendre moitié...
Bon, assez rigolé, là, il faut vraiment que je commence à chercher.
Oh ! Et si jamais j'oubliais, juste comme ça, JOYEUX NOEL à tous mes lecteurs...

Ô Justice... j'ai peur !

Le verdict est tombé : perpétuité...
Je ne suis pas corse et je condamne l'assassinat politique. La violence n'est jamais acceptable dans une démocratie..
Cependant, ce procès me laisse un goût amer. A aucun moment, Yvon Colonna n'a pu bénéficier de la présomption d'innocence.
S'il est véritablement innocent, comme il le clâme, sans doute aurait-il du se rendre dès le départ, plutôt que de prendre le maquis pendant 4 ans. Sans doute a-t-il pu penser qu'on trouverait le vrai coupable et que disparaitre pour un temps lui serait plus bénéfique, que de compter sur la justice... Mais voilà, tout le monde semblait persuadé de sa culpabilité, et l'on n'a jamais cherché un autre coupable, puisqu'on en avait un tout désigné !
Et puis, ce qui me gène aussi, c'est son arrestation, avec le petit Nicolas qui clamait à l'époque bien fort "on a arrêté l'assassin du préfet Erignac"... L'assassin ! Tout était dit... Pas de présomption d'innocence, pas de recherches parallèles pour trouver d'autres participants éventuels.
Certes, il a été dénoncé par des hommes qui ont été condamnés depuis, mais qui se sont rétractés. Peut-être aurait-il dû faire partie du commando, mais qu'il a refusé et que ces dénonciations, sur le vif, pouvaient être une sorte de vengeance devant son recul ? On ne le saura sans doute jamais.
Et puis, peut-être est-il réellement coupable ? Mais alors, où sont les preuves, les témoignages, les pièces à convictions ?
Tout cela me laisse perplexe. La justice est-elle vraiment indépendante ? Peut-on vraiment condamner quelqu'un sans véritables preuves ? La dénonciation suffit-elle à justifier une condamnation ? Si c'est le cas, on est revenu 65 ans en arrière, comme sous le gouvernement de Vichy...
Innocent ou coupable, l'important n'est-il pas de s'assurer de l'équité de notre justice ? Nous sommes tous des justifiables en puissance. Et si c'était vous ? Si c'était moi sur le banc des accusés ? Je n'ai jamais mis les pieds en Corse, mais on trouvera bien une âme charitable qui assurera m'y avoir vu, un jour...

jeudi 13 décembre 2007

Vision...

Chacun a sa propre vision des choses. Et la défend. Mais personne ne peut prétendre avoir la solution idéale, car les problèmes ne sont pas les mêmes partout.

Dans le cadre des municipales, chaque équipe MoDem doit préparer et argumenter une politique d'action pour la mandature envisagée. Cependant, il y a souvent loin du désir à la réalité.
En effet, difficile voire impossible d'obtenir de la part de l'équipe sortante un état circonstancié du budget, avec toutes les orientations comptables : investissements, fonctionnement, amortissements, intérêts...
Etablir un projet sans savoir si la commune a les moyens de le mener, cela peut être dangereux. En effet, en cas de victoire et de non-respect de nos engagements, nous ne vaudrons guère mieux que les autres au yeux du public.
C'est donc une affaire de vision. Notre vision des choses, et la vision qu'en aura le public. Et les deux doivent impérativement être convergentes.
Cela dit, il y a certains points sur lequels on peut déjà annoncer la couleur. Le développement durable par exemple. En cas de construction ou de rénovation, l'équipe doit s'engager à limiter les coûts de fonctionnement en usant de toutes les possibilités offertes : isolation maximum, chauffe-eau solaire, électricité photo-voltaïque... Ces techniques ont un impact sur le coût d'investissement, qui est largement compensé par les économies faites sur le budget de fonctionnement sur le long terme. Sans compter que la plupart de ses mises en oeuvres permettent d'obtenir des subventions plus importantes. En fait, en pensant "durable", à financement propre équivalent, les économies résultantes sont sans conteste possible un point fort qu'il faut souligner.
Nos amis de Cap21 ne peuvent qu'approuver ce point de vue, et de plus, la plupart des médias indiquent que le développement durable sera au coeur des préoccupations des français pendant la campagne...

J'enfonce sans doute une porte ouverte, mais il me semblait important de vous faire part de ma "vision" des choses...

lundi 10 décembre 2007

Indignations !!!

Alors qu'aujourd'hui, l'indignation de tous se porte sur la visite du chef d'état lybien ou sur la baisse des dons du Téléthon pour cause de mauvais temps (pratique, il ne peut pas se défendre, le temps, et ça permet de passer sous silence le pouvoir d'achat...), j'ai décidé de vous faire part de mon indignation personnelle, qui revient chaque année à la même époque.
Pour la 22ème année consécutive, les Restos du Coeur viennent d'ouvrir leurs portes. Cette initiative généreuse du grand Coluche est à la fois "humaine" et "humanitaire". Mais je ne pense pas qu'à l'époque il aurait envisagé de voir son oeuvre perdurer aussi longtemps.
En effet, plutôt que d'éradiquer le mal à sa source (la pauvreté), l'état, toutes tendances confondues, a préféré laisser le soin à l'association de soulager les maux, s'évitant par là de devoir prendre le problème à bras le corps. La solidarité a un coût, et la baisse du pouvoir d'achat de nombre d'entre nous n'arrange rien. Surtout que ce ne sont pas toujours les mieux nantis qui donnent le plus. On en arrive à friser le ridicule, avec un bon père de famille qui fait un don fin novembre ou début décembre, et qui, février venu, se voit contraint de demander l'aide des Restos pour son propre compte.
Alors à quand une attitude responsable des pouvoirs publics ? A quand une véritable politique "sociale" qui ne fera pas que soulager les maux, mais s'attaquera à la racine ?
Qu'une telle situation perdure, dans notre pays, patrie des Droits de l'Homme, qui clame sa devise "Liberté, Egalité, Fraternité", est tout simplement intolérable. L'exemple des Restos du Coeur est le plus flagrant, mais on pourrait également parler du secours populaire, d'Emmaüs ou toute autre association qui viennent en aide aux plus démunis.
Que préfèreriez vous ? Faire un don chaque année à des associations caritatives, sans jamais en voir la fin ? Ou bien faire un geste volontaire pour permettre la mise en place d'une politique volontariste, qui permettrait de résoudre une fois pour toute (on peut rêver) le problème ? La solidarité, c'est beau, c'est noble, mais tant qu'on peut l'assumer. Et à l'image du Téléthon en baisse, j'ai bien peur que tous ces mouvements solidaires soient en perte de vitesse, alors même que le besoin s'accroit...

Rama, chapeau bas !

Comme vous le savez sans doute à la lecture de mon blog, je suis très loin d'être un admirateur du petit Nicolas, bien au contraire. Mais autant je déplore la nomination de Rachida Dati, autant je réservais mon jugement sur la jeune Rama Yade. Et j'avoue que cette dernière me surprend agréablement ce matin lorsque je fais une petite revue de presse.
Inutile de relire l'ensemble des articles la concernant, la liste serait longue. En voici un qui résume l'essentiel... http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-823448,36-987590@51-987190,0.html
La secrétaire d'état aux Droits de l'Homme est en effet la première voix de droite d'importance à s'élever contre la visite du chef d'état lybien. Quand on sait la façon dont le petit Nicolas bride ses troupes, à n'en pas douter, la petite Rama risque d'avoir quelques jours difficiles au gouvernement. Il n'est pas concevable, pour un membre de son parti, de critiquer sa Majesté...
Il y a fort à parier que la belle ne soit pas reconduite dans ces fonctions au prochain remaniement ministériel. Encore que... Le petit Nicolas, très friand des médias et apte à les manipuler, pourrait encore tourner ses propos à son avantage, en laissant croire qu'il a laissé faire, histoire d'indiquer à Khadafi qu'il n'arrivait pas en territoire conquis. Enfin, pour ma part, je n'ai aucun doute, sachant combien il est "très heureux" de recevoir son homologue...
Alors, pour votre courage, chapeau bas Rama Yade !

dimanche 9 décembre 2007

A l'intention de Mme Martine Mazoyer...

Je viens d'avoir un commentaire qui m'a pour le moins étonné, et le moins que je puisse faire, c'est d'y répondre clairement.
Ce commentaire a été posté relativement au billet "Le MoDem dans la Nièvre" que j'ai publié le 21 novembre dernier. Voici ce commentaire dans son intégralité, sans en changer la moindre lettre :
je suis étonnée des rumeurs infondées que vous faites circuler sous couvert d'anonymat; j'ai fait appel à candidature pour les municipales et cantonales par 3 fois, à 1 réunion à nevers le21/9,et 2 fois par mail;j'ai eu quelques réponses que j'ai transmises à la commission d'investiture, je tiens à votre disposition ces réponses. quant au congrés j'avais également demandé qui voulait se déplacer pour organiser le covoiturage je n'ai eu qu'1 réponse. j'ai également demandé à tous ceux qui voulaient participer à l'élaboration d'un programme départemental du modem de me contacter, j'ai ainsi une petite équipe qui s'est constituée, vous y êtes le bienvenu à partir du moment où vous voulez construire et non pas sapper le travail déjà engagé. vous avez certainement mes coordonnées pour medonner directement vos impressions M Mazoyer
Concernant vos appels à candidature, je n'ai pas eu connaissance de la réunion de Nevers, et habitant Clamecy, le déplacement ne m'aurait sans doute pas été possible. Vous ajoutez ensuite l'avoir fait 2 fois par mail : à ce jour, le seul mail qui m'est parvenu par vos soins s'intitulait "bureau politique" et est daté du 11 novembre 2007. C'est d'ailleurs le mail concernant le co-voiturage, dont je livre ici le texte :

chers amis
vous trouverez en pièce jointe le compte-rend du dernier bureau politique
ceux qui veulent se rendre au congrès peuvent me contacter afin d'organiser le co voiturage
bien à vous
martine mazoyer déléguée départementale

Ne me rendant pas au congrès, je n'avais absolument aucun raison de vous contacter pour un co-voiturage qui ne me concernait pas, vous voudrez sans doute le reconnaitre...
Quand à l'élaboration du programme départemental du programme, j'attends toujours qu'on me pose la question.
Ayant répondu à ces points, je vais maintenant en venir à ce qui m'a choqué dans votre commentaire. A savoir la première phrase. "Rumeurs infondées". Je ne fais pas état de "rumeurs", mais de faits. Je déplore de n'avoir aucune nouvelles des instances départementales tout simplement parce que je n'en reçois pas. "Sous couvert d'anonymat". Vous êtes bien la première personne susceptible de me reconnaitre facilement, et ce pour deux raisons. Martine Garnier-Lorette, candidate du MoDem pour la 3ème circonscription aux dernières législatives n'a pas du manquer de vous faire part de mon engagement à ses cotés, en tant que rédacteur de son blog de campagne. Elle m'a d'ailleurs téléphoné depuis la préfecture, où elle était à vos cotés, pour me donner les résultats du scrutin.
Ensuite, en lisant un peu plus attentivement mon blog, dans le billet intitulé "Blog légitime ou pas ?" en date du 26 novembre 2007, je donne mon numéro de carte d'adhérent, le 27.377. Il me semble que je dois donc bien figurer sur vos listes quelque part...
Cependant, ne voulant créer une polémique là où il n'y a pas lieu d'en avoir, je suis ouvert à la discussion. De même, je serais heureux de voir mon blog accueillir vos textes, vos appels et/ou le résultats de vos réflexions sur le MoDem dans la Nièvre.
Cordialement, un démocrate sincère :
Philippe Lenormand
NB: En même temps que je publie ce billet, je fais parvenir le même texte par mail à Mme Mazoyer, pour être sur qu'elle ne loupera pas ce billet qui n'est ni anonyme, ni vindicatif, mais seulement explicatif.

samedi 8 décembre 2007

Nicolas et le déficit...

Alors, voyons voir ! La France est en déficit, il faut bien que l'argent se perdent quelque part...

Dixit Nicolas : "la fraude et les pratiques abusives affectant les finances publiques de la France atteignent des proportions considérables : plusieurs dizaines de milliards d'euros chaque année."... "Ce constat, même s'il reste parcellaire, recoupe le sentiment très répandu chez nos concitoyens que l'argent public reste trop souvent mal géré et mal dépensé, et parfois prélevé à tort"...

Et bien je vais vous étonner, mais je suis entièrement d'accord avec lui.

Sur la première phrase, concernant la fraude, je suis persuadé que, comme partout, il y a en France, des fraudeurs. Combien les dirigeants des sociétés du CAC40, pour ne citer qu'eux, ont-ils détournés à leur profit, en jouant avec les règles comptables pour contourner "légalement" la loi ? De quelles sommes disposent-ils dans les divers paradis fiscaux du monde entier ? La fraude d'un seul d'entre eux est supérieure à l'ensemble de ce que peut coûter à l'état les petits fraudeurs qui gonflent leurs frais kilométriques pour gagner 20 € sur leur déclaration de revenu. Ah, pardon Nicolas, tu n'es pas d'accord ? Oh, c'est vrai, faudrait pas que tu te retrouves privé de yatch...

Sur la seconde phrase, concernant le sentiment de nos concitoyens que l'argent des contribuables est mal géré ou mal employé, ou parfois prélevé à mauvais escient. Là encore, je suis d'accord. 15 milliards d'euros de paquet fiscal, la suppression de l'impôt de bourse qui rapportait 280 millions, l'assujestissement des personnes âgées à la redevance télé pour 80 millions d'euros... Des exemples, on peut en trouver plein et... Comment Nicolas, là non plus tu n'es pas d'accord ? Ces exemples ne sont pas valable ? Pourquoi ??? Ah ! C'est toi qui est responsable de ses 3 mesures et elles sont justifiées...
Je vois, une fois de plus, tu dis blanc et tu fais noir. Fais attention, ça va finir par se voir tu sais... Enfin, moi je dis ça...

Décidément, je dois couver une gastro-entérite, j'ai encore envie de ger....

Ahurissant !!!!

En marge du sommet de Lisbonne, quelques déclarations "chocs"...

"normal que les faibles aient recours au terrorisme"
"Pourquoi réclamer la démocratie pour les Etats alors que la dictature règne aux Nations unies et qu'on ne peut l'instaurer au Parlement mondial ?"
"Ce sera l'un des points principaux du sommet : les compensations pour la période coloniale"
Trois phrases prononcées par un même homme : le colonel Mouammar Kadhafi, chef de l'état lybien. Celui là même qui va être reçu en visite officielle par le petit Nicolas. Il cautionne ainsi le terrorisme, accuse les autres de dictature et par dessus le marché, demande des compensations financières pour la colonisation... Il faut avouer qu'il ne manque pas d'air.
Mais que les supporters du petit Nicolas se rassurent, cela n'entamera en rien sa volonté de recevoir, avec les honneurs, ce "client" potentiel. En France, la liberté d'expression existe, alors on ne va pas remettre en cause des contrats juteux pour quelques mots déplacés...
Excusez-moi, mais là, faut que j'aille vomir...

A la recherche du Téléthon...

Le Téléthon, une manifestation de générosité des français envers les malades et pour la recherche.
Une bonne idée.
Quoique...

A l'heure où le pouvoir d'achat de la majorité des ménages est en chute libre, où de plus en plus de personnes sont endettées, faire appel à la solidarité me semble un peu obcène. A l'image des franchises médicales, c'est encore le citoyen qui paye...
Il ne faut pas s'y tromper. Si EDF se fend d'un joli chèque de 300.000 €, c'est aussi et surtout pour les déductions fiscales qui en découlent. Et si à 20h, le montant des promesses de dons passait le cap des 50.000.000 €, au moins les 3/4 de la somme provient des dons de simples citoyens, qui écoute leur bon coeur, mais pas forcément leur logique. Un don qui parfois va faire défaut un peu plus tard, pour une facture, un cadeau de Noël ou un imprévu.
A votre avis, sincèrement, comment les actionnaires milliardaires du CAC40 ont-ils donné pour leur part ?
Il est quand même malheureux que nous soyons obligés de nous substituer à l'état pour financer la recherche médicale. Myopathie, cancer, sida, autant de grandes causes pour lesquelles on solicite notre portefeuille.
Pourtant, il me semblait que le programme du petit Nicolas prévoyait d'augmenter les subsides de la recherche...
Allons, je suis peut-être grognon, certainement indigné, mais qu'à cela ne tienne : faisons le 3637 et donnons, parce que si on attend que la situation évolue, il sera trop tard pour certains. Allors, une fois de plus, donnons...

vendredi 7 décembre 2007

Quand j'ai le blues...

Dans ma petite ville, loin des grands de ce monde, je me sens isolé.
Ici, pas de tête d'affiche du MoDem, pas d'antenne locale (ou alors, ils m'ont oublié).
Quelques sympathisants, sans plus.
Peut-être quelques futurs adhérents, qui sait ?

Mais enfin, la solitude qu'on attribue à François Bayrou, moi je la vie au quotidien.

Cependant, je ne renie en rien mes convictions. La politique peut et doit être conduite de façon différente, plus humaine, plus constructive, et, parfois aussi, plus rigoureuse. Il y a de petits et de grands chantiers à mettre en oeuvre pour rénover notre démocratie. Cela ne se fera pas en un jour, ni même en un an. Il y faut de la volonté, de la sueur, des larmes.
Tout cela, j'y suis préparé. Mais la solitude est pesante parfois.
Alors il m'arrive d'avoir le blues...
Lorsque je suis dans cet état d'esprit, un seul remède : la blogossphère MoDem. Là, je retrouve une communauté hétéroclite, toute entière tendue vers un même but : le même que le mien.
Alors, je me regonfle à la lecture de tous vos billets, mes amis. J'y puise la force et l'inspiration pour pouvoir, une fois de plus, étaler au fil des pages mon encre virtuelle.
Je n'aurais pas la prétention d'avoir une grande utilité au sein du MoDem, je ne suis qu'un petit militant de base. Mais il me plait à croire que parfois, certains de mes mots sonnent juste et trouve un écho parmi vous.
Continuez ! J'ai autant besoin de vous que La France a besoin de nous...

Le PS fait... psssshitttt !

Les éléphants se noient... et les éléphanteaux se déchirent.
Personne n'émerge suffisamment pour reprendre la main sur le parti et le restructurer.
Parce qu'il ne faut pas s'y tromper. Pour rénover le PS, il faut non-seulement une personnalité forte à sa tête (ils sont plusieurs à se disputer la place), mais également des idées concrètes pour un projet planifiable et/ou planifié.
Malheureusement pour elle, la gauche est toujours autant divisée. Ce ne sont que querelles de clochers dont la plupart des militants n'ont rien à faire. Dans l'état actuel des choses, le PS est voué à une mort quasi certaine, sauf miracle.
La tendance à répéter les erreurs du passé, à toujours vouloir "rejouer" le dernier combat, paralise le PS et le rend inaudible au niveau national. Ce qui est presque une chance, vu qu'ils n'ont rien à dire ou presque.
Tous ceux qui se sont engagé au MoDem peuvent et se doivent de garder un oeil à gauche, et ce pour plusieurs raisons.
La première, et pas la moindre, c'est de bien analyser la situation, ses tenants et ses aboutissants pour être en mesure de ne pas faire d'erreurs similaires.
La seconde, c'est de guetter les opportunités. Avec la radicalisation à gauche toute d'une part, et la droitisation d'une frange d'autre part, cela élargi le terrain où nous pouvons nous même nous implanter, sans pour autant mettre la barre à gauche.
Enfin, la dernière raison, c'est que cette déliquescence du PS fait et va faire de nombreux déçu qui ne tarderont pas à chercher ailleurs des idées défendables. A nous de nous montrer persuasifs, de pouver la validité de l'option que nous proposons, pour assoir un peu plus notre mouvement et assurer sa pérénité...
Le PS fait psssschitttt... mais ne nous laissons pas enivrer par les bulles !

jeudi 6 décembre 2007

Hollande... l'autre pays du fromage ?

"On apprend toujours quelque chose dans les livres, c'est pour ça que les bibliothèques sont bien garnies"
C'est, résumé en une phrase, ce que François Hollande déclare à propos du nouveau livre de son ex-compagne. Mais il est loin de le démontrer...
D'après lui, elle ne devrait pas reprocher aux autres son propre échec... Il est vrai qu'il l'a admirablement soutenu pendant toute la campagne. Je ne suis plus aussi sur qu'Arnaud de Montebourg avait tort de s'exprimer comme il l'a fait au grand journal... Ou que Ségolène Royal ai eu raison de l'écarter pour un temps à cause de sa déclaration si "clairvoyante".
A propos d'alliances éventuelles, il dit d'une part : "nos alliés doivent d'abord être ceux qui partagent notre projet et s'il faut s'ouvrir, ça ne peut se faire que dans la clarté", tandis qu'à un autre moment, il dit : "le PS ne doit pas être en position de quémandeur, il ne fait pas la mendicité".... Edifiant. La clarté au PS ! Depuis le temps, ça se saurait, non ?
Le PS ne fait pas dans la mendicité, et pourtant, il essaie, tant bien que mal, de ratisser large. Mais pour cela, il faut un projet, et le PS est cruellement en manque de ce point de vue là. Il reste enfermé dans son idéologie d'un autre âge, refusant de s'adapter aux réalités de la société d'aujourd'hui.
Un peu comme les américains pour qui la France est le pays du camenbert... La Hollande n'est pas que l'autre pays du fromage...

Tout est possible ! Même l'impensable...

Le petit Nicolas, grand patron de la droite française...

Bertrand Delanoë, Maire PS de Paris... Se voyant bien devenir Premier Secrétaire du parti...

Deux hommes, deux volontés politiques, deux visions de la France...

Et pourtant !

Ces deux homes, que tout devraient opposer son d'accord sur un point, et pas le moindre. L'avenir de Paris. En effet, leur vision commune est la refonte de la carte de l'Ile de France pour agglomérer Paris et sa couronne en une seule entité. L'empilement Conseil Généraux, Départements, Communautés de Communes et Communes est un frein au développement et à l'interraction.
Une seule grande entité permettrait sans doute de simplifier les démarches pour les entreprises qui veulent s'implanter, pour répartir plus équitablement les logements sociaux, pour "désenclaver" les banlieues et permettre enfin une meilleure intégration.
Mais malgré la volonté de ses deux hommes, que tout oppose par ailleurs, les obstacles sont nombreux et l'opposition vivace, à droite comme à gauche. Alors, la seule solution restera peut-être une loi imposée par l'un pour créer une communauté dirigée par l'autre...
Affaire à suivre !
Pour plus de détails sur la convergence et les divergences :

Un "Grand" au MoDem ?

L'actualité du jour, c'est l'exclusion de Jean-Pierre Grand de l'UMP pour avoir osé critiquer le petit Nicolas. Cela ne se fait pas entre UMPistes bon teint. La majorité se doit de parler d'une seule voix...
On voit ainsi le coté très "démocratique" de la majorité présidentielle. Mais est-ce une raison suffisante pour exclure un membre que ce simple crime d'exprimer une opinion personnelle ? Pas sûr, d'autant que M. Grand est un récidiviste.
Récemment, il avait annoncé son envie de soutenir Hélène Mandroux, candidate socialiste aux municipales à Montpellier. En soi, cela n'a rien d'extraordinaire si l'on considère que la volonté "d'ouverture" du petit Nicolas est sincère. Mais voilà, il semblerait que l'ouverture du Président soit une exclusivité qu'il se réserve, à charge aux UMPistes de se taire et d'avaler les couleuvres. Comme le soutien annoncé à la liste opposée à François Bayrou à Pau.
Alors, avec un esprit si "indépendant", prêt à s'ouvrir à l'opposition quand il en reconnait la valeur, ou à s'opposer à sa propre majorité lorsqu'il est en désaccord, à quand l'arrivée de Jean-Pierre Grand au MoDem, qui défend déjà ce type de position ?

Sans surprise...

C'est sans surprise que nous apprenons l'investiture de Martine Mazoyer dans la Nièvre.
Ex-UDF, néo-MoDem, son nom semblait une évidence, quoique...

N'étant pas de Nevers, je ne suis pas concerné, mais je m'interroge sur le fait de savoir si, oui ou non, les adhérents neversois ont été interrogé sur ce choix ou sur leur volonté de participer...

Cependant, en tout état de cause, mise à part cette candidature pour la Préfecture de la Nièvre, c'est le grand blanc. Le MoDem semble curieusement "absent" de ce département où je commence à me sentir vraiment seul...

Ceci dit, je souhaite bonne chance à Martine Mazoyer pour la campagne qui s'annonce...

mercredi 5 décembre 2007

Explication de texte...

Regardez la vidéo si vous ne la connaissez pas avant de lire mon commentaire...

Pour ceux qui veulent se faire leur propre idée, l'intervention de Jean-Marie Cavada aux 4 vérités de TéléMatin sur France2 .


Jean Marie Cavada : Petits Modem Suivez-Moi !
envoyé par modem14-4ko

Pour ma part, je relève deux ou trois choses qui me font réagir.

La première, bien sur, c'est cette fameuse "Association" qui se veut comme un cercle de réfléxion. Croyez-bien, Monsieur Cavada, que nous ne sommes ni aveugle sur les ambitions de François Bayrou, pas plus que sur ce qui est perfectible dans le MoDem, mais aussi que nous sommes tout à fait capable de réfléchir par nous-même et établir des cercles de réflexion interne sur divers sujets. C'est d'ailleurs déjà le cas, au moins "virtuellement", au sein de la blogosphère. Les idées circulent, sont commentées, annotées, amendées. Pas plus que nous ou qu'un autre, vous ne disposez de la science infuse...

La seconde, c'est toujours la litanie des noms d'élus ou de personnalités qui ont "lâchés" François Bayrou. Je ne nie pas la possibilités de conflits de personne ou d'intérêts avec notre leader, mais en aucun cas il n'est fait mention du ralliement "opportuniste" de ces mêmes personnes. Que ce soit pour garder un siège de député ou pour obtenir un Ministère. La vérité n'a pas souvent qu'une seule face, mais on aime bien montrer la face qui nous arrange, n'est-ce pas ?

Enfin, le commentaire sur le livre de Ségolène Royal et la "soit disant" rencontre avortée donne dans le tout et n'importe quoi. Premièrement, ce sont les dires de madame Royal, pas une parole d'évangile. A l'heure actuelle, une personnalité de gauche qui aimerait bien restructurer le PS autour de sa personne ne peut voir que d'un mauvais oeil la montée du MoDem. Donc, vérité ou pas, manipulation ou exagération, tout est bon pour déstabiliser et entamer la crédibilité d'un meneur que l'on peut considérer comme un "concurrent" au point de vue électoral. Deuxièmement, qu'une telle rencontre, si elle devait avoir eu lieu, se soit voulu "confidentielle" est très compréhensible. N'oublions pas que si François Bayrou affichait des ambitions "démocrates", il dépendait toujours étroitement du soutien de son parti, l'UDF, qui était plutôt orienté à droite. Le ni-gauche, ni-droite n'a jamais vraiment existé. Ce qui nous motive tous, c'est plutôt la possibilité de dépasser ce clivage droite-gauche pour travailler avec des gens de valeur, quelle que soit leur couleur politique. Un exemple : dans le cadre de la politique de la santé, si nous mettions au travail un comité de scientifique pour travailler à la recherche contre le cancer du pancréas (au hazard), vais-je écarter cette sommité dans le domaine qu'est le professeur X, sous prétexte qu'il est adhérent du Front National (au hazard toujours) ? Les compétences sont bien plus importantes que les étiquettes... Enfin, dernier point, faire des allusions plus ou moins scabreuses sur le fait que cette "hypothétique" rencontre aurait du avoir lieu vers 23h, je trouve cela du plus haut ridicule. En effet, dans le contexte bien particulier de la campagne électorale, avec des agendas surchargés pour les deux protagonistes, et l'impératif de la discrétion pour les raisons que l'on sait ou que l'on peut deviner, je ne vois vraiment pas comment une heure si tardive peu ne pas paraitre, au contraire, tout à fait naturelle...

Alors, une fois de plus, on a affaire à un débalage médiocre, qui ne vise qu'à une chose : faire douter les adhérents du MoDem, les déstabiliser pour couper l'élan du mouvement et entamer la crédibilité d'une personnalité qui, même si elle n'est pas sans défaut, dérange le petit monde de la politique française...

lundi 3 décembre 2007

Action municipale...

Où commence l'action en vue des municipales ?
Jusqu'où doit-elle aler ?
Une chose est sûre, il va nous falloir communiquer un maximum, expliquer, convaincre...
Pas facile d'aborder les gens, des inconnus pour la pluparts, pour leur parler politique. Ils ont leur soucis, et beaucoup sont déconnectés de la politique, voire désabusés.
Et quand on tombe sur des personnes connues, voire sur des amis, cela peut se révéler encore plus difficile. Il y a longtemps déjà que j'ai compris une chose : si tu veux te fâcher avec un ami, parle lui de politique...
Si nous voulons bousculer la vie politique française, il va falloir commencer par bousculer notre propre vie, nos habitudes... J'ai déjà commencé, à petite échelle. Dans le café où je vais boire mon petit noir et lire le journal, j'ai pris l'habitude de commenter, parfois caustique, parfois ironique, à d'autre moment comique ou bien sérieux, l'actualité politique du moment.
Alors, à chacun sa technique. Je ne cache pas ma "couleur" politique, mais je ne l'affiche pas non plus. Je me contente d'inciter les gens à réfléchir, à se faire leur propre opinion, à ne pas prendre les dires des journalistes ou des personnalités pour argent comptant.
Et ça marche ! Un petit cercle d'habitués me demande mon avis sur tel ou tel sujet. Chacun y va de son explication ou de son hypothèse. Mais petit à petit, il reprennent goût à réfléchir par eux même, à ne plus prendre au pied de la lettre une information pré-digérée...
A titre d'exemple, les réactions sur les incidents de Villier-le-Bel sont toutes autres que celles que j'ai pu observer lors des fameuses émeutes auquelles on se réfère souvent. Beaucoup de questions sont dans l'air... 2 morts dans à choc à petite vitesse, même sans casque ? Où sont passé les policiers lorsque les pompiers interviennent ? L'état de la voiture est-il une résultante de l'accident ou des violences qui ont suivis ? Pourquoi les policiers ont-ils été mis hors de cause aussi vite ? Ont-ils seulement été soumis à l'alcotest, comme de simples citoyens ? Pourquoi le Président s'est-il substitué au parquet en ce qui concerne l'enquête ?
Bien sûr, pas plus que moi ils n'ont les réponses à ces questions. Ils ne peuvent avoir aucune certitudes. Mais il ne prennent plus les conclusions de Jean-Pierre Pernault ou de PPDA pour la vérité pleine et entière.
Ce n'est qu'un petit pas, mais c'est un premier pas.
Comme un enfant qui apprend à marcher, un pas après l'autre, ils réapprennent à réfléchir par eux-même. Je ne sais pas si certains d'entre eux rejoindront le MoDem, mais je suis sur qu'ils réfléchiront au moment de choisir leur prochain bulletin de vote...

Auto-censure ?

Un petit billet en forme de clin d'oeil...

Le MoDem fait-il preuve d'auto-censure ?
Entre 17h et 20h, j'ai publié deux billets sur mon blog, or aucun n'apparait sur le widget de la blogosphère... Bug ou censure...
Je préfère penser à la première solution, la seconde serait trop déprimante.

Le net et la blogosphère ont été et seront encore à l'avenir un formidable moteur pour notre action et surtout pour notre communication. Il serait dommage d'en ternir l'image.

Allons, faisons comme si tout fonctionnait normallement. Je vais affûter ma plume virtuelle pour vous pondre un nouveau billet...

Le français est râleur...

... par essence.
Du moins, celui qui dispose encore d'un cerveau en état de marche.
Comme il semblerait que cette catégorie de population soit majoritaire au sein du MoDem, il n'est donc pas étonnant d'en voir se plaindre, après coup, de la façon dont les choses se sont passées.
Pendant des mois, nous l'avons voulu, souhaité cette création du MoDem. Aujourd'hui, parce qu'elle ne correspond pas à 100% à ce que chacun d'entre nous s'imaginait, on grogne, on râle, on se plaint...
Mais comment pourrait-on construire quelque chose qui puisse satisfaire "intégralement" les désirs de chacun des 50 ou 60.000 adhérents du MoDem ? C'est impossible, et nous le savons bien. Il y a forcément des compromis. Mais à ma connaissance, pas de compromission par rapport au but vers lequel tend chacun de nous : renouveler le paysage politique français et offrir une alternative crédible aux partis politiques existants.
Pour utiliser une analogie, pour faire une parabole, je voudrais vous parler d'un film. Pas un film en particulier, mais un film en général. Vous pouvez choisir d'aller voir un film en fonction de plusieurs critères. Le genre, l'histoire, les acteurs, le réalisateur ou une critique au détour d'un magazine quelconque... Mais si vous vous fondez sur une critique, vous avez autant de chance d'être conquis que d'être déçu. Une critique, c'est l'avis d'une personne P à un moment T. Le même P, à un autre moment, dans un état d'esprit différent, émettrait sans doute une critique différente. Est-ce que cela enlève quelque chose à la valeur intrinsèque du film ? Si vous avez eu un deuil dans votre famille la semaine précédente, il y a de forte chance que vous n'appréciez pas le film de la même façon que si vous aviez eu un mariage ou une naissance à fêter...
Et bien la naissance du MoDem, c'est un peu la même chose. Une longue attente, un désir ardent, une pression (tant interne qu'externe) qui nous donnait envie de nous sublimer pour prouver aux autres que nous étions différents. Et au final, beaucoups qui se disent déçus.
Mais quelle formation politique peut se targuer d'associer, si peu que ce soit, ses adhérents à l'établissement de ses statuts ?
Quelle formation politique dispose d'une Charte Ethique ?
Quelle formation politique rassemble des gens d'origines et de pensées aussi diverses ?
Une seule réponse : le MoDem. Et pour moi, c'est déjà une victoire !

Les d'jeuns du MoDem...

Le MoDem à peine né, les premières critiques internes fusent...
Les principales concernent le Bureau Exécutif dans sa composition.
Trop d'élus...
Trop d'ex-UDF...
Pas assez de "nouveaux"...
Une moyenne d'âge trop élevée...

En voyant cela, les opposants à notre mouvement vont bien rigoler ! Pas besoin de nous mettre des bâtons dans les roues, nous allons le faire nous même...
Alors, à tous les mécontents du MoDem pour les raisons citées ci-dessus, j'aimerai exposer mon point de vue.
Ce Bureau Exécutif est une instance nationale de notre parti. Y siègent des gens d'expériences, ainsi que quelques néophytes qui doivent en profiter pour assimiler le bon coté de l'expérience de leurs ainés, tout en tempérant leurs défauts, en leur rappelant si besoin est la Charte Ethique qui nous lie tous.
Mais tout reste à faire en ce qui concerne les instances régionales et/ou départementales. Et c'est là que la plupart d'entre nous seront le plus à même de s'impliquer, de faire bouger les choses. Nous avons une large base de militants, une Direction Nationale, mais les deux doivent être reliés par un squelette, un organigramme que nous allons devoir concevoir, avec des personnes pour la plupart néophyte en politique.
Les français vont devoir apprendre à compter avec le MoDem, nous allons devoir leur exposer nos idées, leur faire comprendre l'esprit de notre démarche démocrate. Et cela, ce ne sont pas les sénateurs ou les députés qui pourront le faire à notre place.
Alors faisons notre travail de fourmis, acquérons de l'expérience. Des néophytes à la direction feraient peut-être plus de mal que de bien, pas volontairement sans doute, mais la politique est "encore" un jeu retords que nos aînés maitrisent et pas nous. Nous sommes peu à pouvoir prétendre naviguer sereinement dans les eaux troubles de la politique actuelle. Notre but, faire changer la politique, la façon de la faire, ne peut être atteint en quelques jours. Il faudra sans doute des années pour obtenir des résultats.
C'est pour cela, comme je le disais dans un précédent billet, qu'il nous faut impérativement convaincre au niveau local, gagner des villes et des villages, des hameaux même, pour prouver la valeur de nos idées, la profondeur de notre engagement, et qu'une politique différente est possible et même souhaitable.
Alors, arrêtons de râler et mettons nous au travail. Nous n'avons pas tant de temps devant nous...

Black-out médiatique...

Congrès UDF-MoDem, 30 novembre, 1er et 2 décembre... La disparition d'un parti politique et la naissance d'un autre pourrait sembler, à toute personne douée de raison, être un évènement susceptible au moins d'être rapporté.
Alors, évidemment, on a pu voir quelques compte-rendus "très orientés" dans la presse nationale, toute acquise au petit Nicolas. Et la presse régionale alors ?
Si je ne puis me prononcer sur les autres régions, chez nous, Le Journal du Centre tient le haut du pavé. Hors, ce matin, pas de gros titre en première page, ni même en quatrième de couverture. Cherchons un peu à l'intérieur. Tiens, un article parlant de "La mise en musique" des propositions sur le pouvoir d'achat faite par le petit Nicolas. Bizarre, "La mise en musique", ce sont exactement les termes utilisés au 13h de France2 aujourd'hui... Un entrefilet dans les brêves donne enfin la nouvelle de la naissance du MoDem, non sans appuyer sur le soi-disant égo de François Bayrou. Petit article (à peine 10 lignes) suivi d'un second qui donne la parole à l'un des détracteurs du leader du MoDem. Belle preuve d'objectivité.
Et, à l'heure ou la blogosphère et internet deviennent un des moyens favoris des français en quête d'information, le site du Journal du Centre ne reprend même pas ces deux entrefilets.

Un tel silence, ou si peu de paroles, pour un évènement sans précédent depuis longtemps, c'est quand même un peu fort.
Mais que l'on n'aille surtout pas parler aux journalistes de "vérité", de "déonthologie", de "liberté de la presse" ou autre "droit à l'information". Cela me navre un peu, et ne me donne vraiment pas envie de payer 0,90€ chaque jour, pour quelques feuilles qui ne m'apporte pas l'information attendue.
En fait, le journal, je le lis au comptoir, mis gracieusement à disposition par le patron du café, en buvant un café et en grillant quelques cigarettes. La loi entrant en vigueur au 1er janvier, qui m'interdira cette pratique, aura au moins le mérite de m'éviter une lecture insipide...

L'UDF de Santini...

Propos de M. Santini relevé dans le journal "20Minutes" :
""Bayrou m'a tuer" pourrait dire l'UDF, dont l'acte de décès a été signé ce week-end à Villepinte", accuse M. Santini, pour qui l'UDF "se dissout dans le MoDem, un parti sans ligne politique, sans élus, sans vision, sans cohérence interne"...."En ce week-end de deuil, j'appelle à un Grenelle du centre, qui réunirait, de Bockel à Borloo, en passant par Robien ou Cavada, tous les centristes qui soutiennent Sarkozy"..."Face au hold-up des militants de l'UDF perpétré par Bayrou, je propose un rassemblement ouvert de tous les sociaux-démocrates et démocrates-chrétiens"...

Franchement, il n'y a pas que le PS qui soit sur une autre planète. Tout d'abord, soutenir Sarkozy et se prétendre au centre, c'est une bouffonnerie. Ensuite, l'UDF n'est pas morte, elle est partie constituante du MoDem. Enfin, il me semble que ceci résulte d'un vote des militants UDF eux-même. Mais M. Santini ne doit plus savoir ce qu'est un militant, un sympathisant ou un électeur. Le MoDem, un parti qui n'a pas d'élu... C'est faux, il en a, même s'ils ne sont pas nombreux. Et puis, un parti d'élus comme le Nouveau Centre n'est pas viable sur le long terme. Il faut des militant à la base pour pouvoir voter lors des élections. Mais sans doute est-ce là l'idée de la démocratie de M.Santini : des élus auto-proclamé et que le peuple suive, il n'a pas son mot à dire.

Et bien je suis désolé, mais le MoDem existe désormais et il faudra faire avec. C'est un parti avec une base très large, ce qui devrait assurer sa stabilité pour l'avenir. Et, quoiqu'en pense ses détracteurs, le MoDem a un projet de société et offre une réelle alternative à la vie politique sclérosée de la France...

dimanche 2 décembre 2007

La longue marche...

... commence !
Non pas celle qui, nombreux sont ceux à le rêver, mènera François Bayrou à la présidence en 2012, mais celle qui permettra à notre pays de redresser la tête.
Désormais, ce Mouvement Démocrate que nous avons tous appelé de nos voeux est enfin une entité concrête. Mais pour qui ? Pour nous, adhérents de la première heure.
Pour le reste des français, nous ne sommes qu'une curiosité, un phantasme né de l'égo surdimensionné de notre leader.
Il nous reste à faire nos preuves, et cela ne sera pas facile. Pour s'en convaincre, il suffit de parcourir rapidement la blogosphère MoDem.
Même si la plupart des bloggeurs se félicitent de la naissance de ce nouveau parti, ni à droite, ni à gauche, nombreux sont ceux qui écrivent que le MoDem n'est pas si démocratique que ça.
L'un compare François Bayrou à Chavez, l'autre, à Fidel Castro.
Comment, dans ces conditions, faire passer le message de notre vision de la démocratie au reste des français ?
Aujourd'hui, donc, commence la longue marche vers la compréhension.
De ce que nous sommes...
De ce que nous voulons...
Dans un premier temps, il va nous falloir batailler ferme pour les municipales. Ce scrutin local est un enjeux important pour notre parti naissant, qui ne dispose que de très peu d'élus.
Chaque ville qui sera dotée d'une municipalité MoDem deviendra par là même un laboratoire de nos méthodes, de notre politique, de notre espoir.
Nous pouvons pour le moment compter sur un capital "sympathie", que ce soit par les socialistes déçu par l'immobilisme des instances du PS et les incessantes luttes intestines, ou par la droite déçu par le petit Nicolas. Sans compter toutes les personnes qui ne sont d'aucun parti, mais qui subissent quand même le même genre de désillusions, et qui peuvent, pour un temps, nous emboiter le pas, histoire de voir si nous sommes vraiment différents.
La première difficulté sera donc de conquérir des Mairies. La seconde sera de les administrer efficacement, en accord avec notre ligne de conduite, tout en ménageant les susceptibilités de tous bords. A partir de 20, 30 ou 50 communes bien gérées par le MoDem, on ne pourra plus nous ignorer. Mais que l'on subisse un échec dans la gestion d'une seule, et le lobby médiatique nous tombera dessus pour appuyer là où ça fait mal...
On ne nous fera aucun cadeau, il faut en être conscient.
Nous avons choisi la politique du renouveau, de l'espoir, pas celle de la facilité ou du copinage.
Notre soupe, nous préférons la faire nous même que nous la faire servir.
En tout cas, c'est ma vision des choses, et c'est pourquoi, aujourd'hui, je suis fier de mon appartenance à ce nouveau parti. Mais je me garderai bien de faire preuve de trop d'optimisme. Les obstacles seront nombreux, mais je me refuse à baisser les bras par avance.
De toute façon, à l'heure où tout va mal, quel est réellement le risque d'essayer une autre alternative, devant l'échec du bipartisme que nous vivont de puis si longtemps ? Là est peut-être la clef de ces municipales.
Alors, un pas après l'autre, commençons notre longue marche démocrate...

samedi 1 décembre 2007

Le Monde, Voici politique...

A la veille du Congrès fondateur, le journal Le Monde s'essaie au Voici Politique (cf : http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-823448,36-984450@51-982722,0.html)

Et on va nous seriner après ça sur la liberté de la presse, sur son objectivité, etc...
Il est vrai que le petit Nicolas n'a pas les mêmes "casseroles". Je quitte Chirac pour suivre le bon Balladur. Dommage, au placard !
Il n'y aura pas de privatisation...
L'ouverture "à gauche" après avoir phagocyté les voix du FN...

Il est bien clair que notre cher Président est blanc comme neige.

Et en ce qui concerne l'ego de François, citez moi un seul homme d'état qui n'ai pas un ego surdimensionné ? Cela n'existe pas, tout simplement.

Alors, les procès d'intention, laissons les aux autres. Nous, au MoDem, on avance, on réfléchit, on travaille.

Et puis, une nouvelle fois, il a mis en pratique ce qu'il prêche. Les statut de ce nouveau parti sont une preuve que la démocratie est possible. Et c'est beaucoup mieux que les débat participatif de Mme Royal.

Si j'osais, pour le coup, je dirais qu'aujourd'hui, François a été royal....

On y est...

Voilà, le grand jour est arrivé...
Hier soir, l'UDF a accepté à une très large majorité de devenir membre fondateur et partie intégrante du MoDem.
Aujourd'hui, le Congrès du Modem va permettre la naissance d'un troisième grand parti en France.
Un parti Démocrate...
Un parti responsable...
Un parti innovant...
Un parti à l'écoute de "tous" les français...
Une nouvelle façon de faire de la politique est en train de naître, et je suis fier, même si c'est à distance, d'y participer !

vendredi 30 novembre 2007

Trop gentil le François...

Sur le site du journal Le Parisien :

"Le leader centriste François Bayrou, fondateur du Mouvement démocrate (MoDem), a estimé que Nicolas Sarkozy avait été «un peu répétitif» mais «pas mal» lors de sa prestation télévisée jeudi soir. «C'était pas mal. Un peu répétitif parfois : on commence à avoir l'impression d'avoir cent fois entendu les mêmes phrases», a-t-il déclaré, ajoutant que «sur le fond, sur la question du pouvoir d'achat, je trouve ses deux ou trois décisions principales convenables».
Pour le député béarnais et candidat à la mairie de Pau, «que l'on puisse échanger des RTT contre du salaire ou que l'on négocie dans les branches, et qu'on y incite, c'est bien». «Que l'on favorise les primes dans les petites entreprises en les défiscalisant, c'est juste. Qu'il ait, pour une fois évité de faire le Père Noël, c'est plutôt un progrès», a-t-il constaté. Interrogé sur les réponses apportées par Nicolas Sarkozy à ceux qui se plaignent de la baisse du pouvoir d'achat, François Bayrou a affirmé qu«'il y a beaucoup de foyers où les choses ne changeront pas». «Parce que», selon lui, «faire des heures supplémentaires ou recevoir des primes, cela dépend de la santé de l'entreprise et de son cahier des charges».
"

Je ne sais pas pour vous, mais là, je trouve que François Bayrou est relativement gentil avec le petit Nicolas. En y regardant de près, on s'aperçoit qu'une fois de plus, ces différentes mesures ne peuvent, en aucun cas, bénéficier à tous les français, et sont donc, par la même, susceptibles d'aggraver le fossé entre les différentes classes sociales.

Enfin, ce n'est que mon avis, et je le partage avec moi-même...

Une idée à débattre...

Nombre de villes, petites ou moyennes, se plaignent des désagréments inhérents aux poids lourds.
Cependant, il faut bien reconnaitre que la pluparts des commerces n'ont pas d'autres moyens pour se faire livrer. Avec les inconvénients que l'on connait :
- bruit
- pollution
- encombrement ou blocage de la voie publique
Une solution pourrait être mise en place, en faisant preuve d'un peu de détermination. Le financement reste à déterminer, mais enfin, je vous livre l'idée telle qu'elle m'est venue...

Sur un parking, à l'extérieur de la ville, soit construit pour l'occasion, soit négocié avec une entreprise ou un commerce dans une zone industrielle, l'installation d'une permanence de livraison communale, communautaire ou associative. Suivant la taille de la ville, de un à 4 véhicules utilitaires à motorisation électrique réceptionneraient les marchandises pour ensuite effectuer la livraison finale en ville, sans pollution, sans bruit, et avec un minimum d'incidence sur la circulation. Par là même, il deviendrait possible d'interdire la circulation aux plus de 3,5 tonnes en ville, sans pour autant léser les commerces. Avec cet autre avantage de préserver la chaussée, souvent mise à mal par le passage répété de véhicules dont le poids est excessif.
Au niveau investissement, cela représente l'achat des véhicules. Cela permet la création de 2 ou 3 emplois, attribuables éventuellement dans le cadre du RMA ou dans une logique de réinsertion professionnelle pour des chômeurs de longue durée.
Enfin, l'étude d'une participation des commerçants peut être envisagée, avec par exemple une somme de 2 à 5€ suivant l'importance de la la livraison demandée.
Autre source de financement, la location d'espace publicitaire sur les véhicules électrique servant aux livraisons est également envisageable.

En gors, telle est mon idée. A vous de la travailler pour en faire quelque chose de solide et de viable, si cela vous parait être une piste intéressante...

Cumul...

Le cumul des mandats fait couler beaucoup d'encre, surtout virtuelle...
Mais c'est vrai qu'il y a à dire sur le sujet.
A mon sens, et à celui de beaucoup de démocrates, un élu, pour faire ce pour quoi on l'a mandaté, doit être présent sur le terrain. Or, un maire qui se trouve être député ne peut pas remplir ses deux fonctions pleinement. S'il est présent à l'Assemblée, il est absent de sa ville et vice-versa.
Cependant, même si je crois profondément en cette vérité première, force est de constater aussi que parfois, on ne leur laisse pas vraiment le choix. Nombreux sont ceux à dénoncer cet état de faits, mais combien parmi eux sont prêts à se lancer dans l'aventure et à briguer un mandat ?
Nouvel arrivant dans le monde de la politique, malgré mes 40 ans, je suis bien forcé de reconnaitre que malgré mon envie, je ne briguerais pas le poste de maire dans ma ville. Pas plus que je ne serais présent sur une liste... Encore que...
Alors pourquoi cette dichotomie entre mon envie et la réalité ? La peur, tout simplement. Je ne suis pas différent d'un autre citoyen. Je n'ai pas de compétence ou de connaissances particulières en gestion, si ce n'est mon budget personnel, et même là, je dois reconnaitre honnetement que je ne suis pas toujours au top.
Difficile donc d'appréhender les arcanes de la gestion d'une ville, d'un canton, d'une région voire même du pays. La bonne volonté ne suffit pas toujours à occulter la peur. La peur de se tromper. La peur de mal faire. La peur de ne pas savoir diriger une équipe pour travailler de façon cohérente.
Cette peur peut être mauvaise conseillère, en cela qu'elle peut limiter les ambitions, poussant à suivre la ligne de moindre risque. Mais pour évoluer, il faut prendre des risques.
Alors, dans ces conditions, ils sont biens courageux ceux qui osent se présenter. Et si parfois ils cumulent, c'est peut-être aussi parce que personne d'autre ne veut prendre la place.
Dans ma ville fortement ancrée à gauche, il est possible qu'on me contacte pour faire partie d'une liste. Malheureusement, il y a aussi de forte chance pour qu'elle soit estampillée PS. Alors que faire ? J'y réfléchi encore, espérant à la fois qu'on me le propose, mais aussi qu'on m'oublie...
Cruel dilemne. Car des idées, je n'en manque pas. Bonnes ou mauvaises, seule leur application pourrait le dire. Mais oserais-je les proposer ? L'avenir nous le dira peut-être...

En attendant, je me documente sur la question, sur les moyens, sur la responsabilité des équipes municipales, histoire de ne pas être pris au dépourvu si jamais on me solicite.

Je me sens isolé dans ma peau de MoDemiste. Ici, il y a peu de chance de monter une liste MoDem. Alors si je dois m'allier, je me refuserais toutefois à renier ce en quoi je crois. Démocrate je suis, démocrate je resterais !

R.I.P.

R.I.P. Requiescat in pace...

Décès et naissance, c'est le rythme de la vie.

Je voudrais dire deux mots, l'un pour un défunt, l'autre pour un nouveau né...

Au défunt :
D'aussi loin que je me souvienne,
Il me semble t'avoir toujours connu.
Nous n'avons pas toujours vécu en bonne intelligence
Mais nous avons dû nous accommoder l'un à l'autre.
Des mêmes mots pour dire deux choses,
A des mots différents pour une unicité,
Jamais en accord avec toi-même,
Pas plus qu'avec une majorité,
Je salue quand même une dernière fois ta tenacité,
Car, je te l'accorde, tu t'es longtemps accroché,
Même si les signes évident de ta fin proche,
Etaient pour tous une vérité.
Alors, Requiescat in pace,
Ma vieille bi-polarité...

Au nouveau-né :
Longtemps je t'ai attendu,
Longtemps, je t'ai désiré.
La maturation fut longue,
Le processus difficile,
Tes premiers pas seront durs,
N'en doute pas un instant,
Mais tu peux compter je te l'assure,
Sur mon soutien constant.
Ensemble nous avancerons sur la route,
Vers un avenir qu'on ne peut deviner,
Mais tout reste encore à construire,
Il n'y faut que notre volonté.
Alors il faut faire appel à toutes les bonnes volontés,
Pour que l'espoir que ta venue suscite,
Ne reste pas qu'au stade du projet,
Mais bien finalement se concrétise.
Bienvenue à toi sous le ciel de France,
Toi qui bientôt deviendra grand,
Et c'est la joie et l'espoir au coeur,
Qu'ensemble nous te nommons, toi : MoDem...

Vive le vent...

vive le vent, vive le vent d'hiver...

C'est vraiment Noël qui approche et le petit Nicolas brasse le plus de vent possible pour nous faire oublier que sa hotte est vide.

Voyons un peu ce qu'elle renferme cette hotte...

"Le président Nicolas Sarkozy a demandé ce soir sur France 2 et TF1 que les loyers soient indexés sur l'indice des prix, et non plus sur l'indice des prix à la construction".
Et avec ça ? On est bien avancé. Que se soit les prix de la construction ou les prix tout court, les prix montent, donc les loyers vont continuer à monter. Je ne vois rien là-dedans pour renflouer mon portefeuille, n'étant pas propriétaire et encore moins loueur...

"Toutes les entreprises ayant conclu des accords pourront s'exonérer des 35 heures en échange d'augmentations de salaires, a annoncé ce soir Nicolas Sarkozy. Le chef de l'Etat, interrogé sur TF1 et France-2, a annoncé qu'il allait faire cette proposition aux partenaires sociaux lors d'une "conférence sociale" à la mi-décembre".
C'est bien joli, mais là, il offre l'argent des autres. Aucune certitude que les entreprises acceptent. A moins qu'il ne leur offre un nouveau paquet fiscal en échange ?

"Le président de la République Nicolas Sarkozy a annoncé ce soir sur France 2 et TF1 qu'il voulait élargir les possibilités de travailler le dimanche, à condition que les salariés soient "payés le double" et sur le base du "volontariat"".
Là, j'avoue que je suis cloué par tant de naïveté. Payé double ? La, je ne suis pas sur que les employeurs le suivent. Mais il y a pire, c'est si effectivement les employeurs suivent. On aura droit à de véritable foire d'empoigne. Parce que les volontaires vont se bousculer au portillon. Encore une nouvelle façon d'exacerber les tensions entre les salariés. Divisez pour mieux régner...

"Le président de la République a souhaité ce soir que les salariés puissent échanger leurs jours de réduction du temps de travail (RTT) contre de l'argent. Il souhaite aussi faire payer les heures supplémentaires des fonctionnaires au même niveau que dans le privé".
Là encore, aucune certitude que les entreprises suivent. Passe pour un ou deux salariés, mais les grosses entreprises devraient débourser des sommes colossales. Je ne pense pas que les actionnaires soient d'accord. Et pour les fonctionnaires, où le petit Nicolas compte-t-il trouver l'argent nécessaire ? Il a repris la pelle de la gauche et se met à creuser à son tour on dirait...

"Le président Nicolas Sarkozy a demandé ce soir sur France 2 et TF1 que soit offert aux entreprises qui augmente volontairement les salaires des exonérations nouvelles de charges".
Ben voyons, facile de donner l'argent des autres, et en plus de creuser un peu plus la dette. Les pelles vont bientôt être insuffisantes...

"Le président Nicolas Sarkozy a également demandé ce soir que les entreprises débloquent les fonds de participation des salariés".
Une fausse bonne mesure. D'une part, cela ne concerne pas l'ensemble des salariés, tout le monde n'ayant pas de participation dans son entreprise. Ensuite, le déblocage de ses sommes signifie pour les salariés la perte des intérêts produit par ledit blocage. Donc, ils gagnent sur le court terme, mais sont perdant à long terme...

Les citations ne sont peut-être pas exactes au mot près, mais l'essentiel est là. Du vent, rien de concret, de palpable, d'immédiatement efficace.

Et comme je l'avais parié dans un précédent billet, le one-man show du petit Nicolas a rapidement dérivé sur la question de la sécurité et des banlieues, terrain où il est plus à l'aise, sans pour autant être plus efficace...

Dieu que les 4 ans et demi qui nous restent vont me paraitre long...

jeudi 29 novembre 2007

Et si on parlait cinéma ?

Le 21 novembre, les cinéma français proposaient deux nouveautés.

Les deux mondes, avec Benoit Poelvoorde.
Lions et agneaux, de et avec Robert Redford.

Ces deux films, qui ont chacun leurs qualités et leurs défauts, m'ont donné à réfléchir...

Les deux mondes : un homme, ballotés d'un monde à l'autre, où il fait preuve d'une personnalité différente... Cela ne vous rappelle rien ? Moi, je pense au petit Nicolas, proche du peuple, "je vous ai compris", candidat à la présidence à 19h59, président élu à 20h... Et fini le petit peuple, les laissés pour compte. Place aux palaces, aux yachts, aux maisons luxueuses... Son slogan "travailler plus pour gagner plus" s'est vite transformé en "Travailler plus pour payer plus" !
Les deux mondes, ce sont aussi les mondes opposés de "la politique politicienne" et celui que nous cherchons à atteindre, une "sociale-démocratie" sans langue de bois, mais avec des résultats...

Lions et agneaux : des gens s'interrogent sur le biens fondés de décisions qu'ils ont prises (ou pas), qui cherche à se remettre en cause (ou pas)... Moi, ça me parle. Le MoDem naissant cherche, réfléchit, tente de construire, veut remettre en cause le système pour voir ce qui doit et peut être amélioré...
Et si on ne prend que le titre, évocateur, je pense à ceux du Nouveau Centre, qui sont partis à la soupe avec le petit Nicolas. Sur que ça doit être plus agréable pour eux de diner au Ritz plutôt qu'au routier du coin avec les sympathisants...

Le cinéma, ce Septième Art, conçu pour nous divertir et parfois, nous faire réfléchir, gagne toujours son pari, même lorsque ce n'est pas volontaire...

Il n'y a pas de mal à se faire une toile, tant que ce n'est pas un linceul...

Saint Nicolas...

Petit Nicolas, devenu grand, aimerait bien qu'on le confonde avec Saint Nicolas, grand bienfaiteur devant l'éternel. Le précurseur du Père Noël...

Sauf que là, même affublé d'une grande barbe blanche et d'un habit rouge, on ne voit pas vraiment ce qu'il pourrait offrir aux français pour adoucir leurs maux.
Car il ne faut pas se faire d'illusion, quand on parle de pouvoir d'achat aux français, la première chose qui leur vient à l'esprit, c'est leur porte-monnaie, l'argent, le cash.
Or, pour donner de l'argent, il faut en avoir.
Mais le petit Nicolas a déjà distribué 15 milliards avec son paquet fiscal, alors la hotte est désespérément vide...

Gageons que lors de son intervention, certainement pendant la grande messe du 20h, il sera lénifiant, apaisant, et nous apportera la fin (?) des marges arrières de la grande distribution, ou autres mesurettes du même accabit, qui ne risque pas d'améliorer la situation.

Et le plus rapidement possible, il changera de sujet, pour revenir sur le problème des banlieues. Malgré l'échec relatif de sa politique au Ministère de l'Intérieur, là, il sera en terrain connu. Et tout le monde sait que ce type de problème ne peut se résoudre que dans la durée. Alors une bonne dose de langue de bois, avec des annonces aussi précises que vagues sur les pistes envisagées, un peu de poudre de perlimpinpin et le tour sera joué...

C'est que ce sacré Nicolas, s'y on n'y prend pas garde, avec ses amis des médias, il aurait vite fait de nous faire croire au Père Noël...

mercredi 28 novembre 2007

Creusons la question du déficit public...

L'image de la pelle et du bulldozer pour creuser de déficit de la nation peut prêter à sourire. Mais la droite s'y entend aussi bien que la gauche pour ce qui est de pelleter...

Deux choses ont changé dernièrement, en catimini. D'abord, la suppression de l'impôt de bourse. Ensuite, la fin de l'exonération de la redevance télé pour nos plus de 65 ans...

Analysons un peu la chose. Tout d'abord, qu'est ce qu'était l'impôt de bourse ?
"Si vous réalisez des opérations boursières d'un montant supérieur à 7.668 euros, vous devrez payer immédiatement l'impôt de bourse, fixé à 0,3% sur la tranche dépassant ce seuil. Prenons un exemple. Vous achetez 1.000 titres Alcatel à 50 euros soit pour un montant global de 50.000 euros. Vous devrez donc payer immédiatement, via votre intermédiaire financier, un impôt de bourse de (50.000 - 7.668) × 0.3% = 127 euros. Cet impôt est très mal jugé par les boursiers, ce qui explique en grande partie que la moyenne des ordres passés en bourse par les particuliers se situe sous les 7.600 euros." (définition trouvée sur http://www.edubourse.com)

Sans vouloir paraitre mesquin, il me semble qu'une personne qui peut se permettre d'investir 50.000€ en bourse ne doit pas être dans la gêne financièrement. Alors, à coté de cette somme, que représente 127€ ?

Ceci dit, cet impôt modique rapportait tout de même, selon les sources, entre 230 et 280 millions d'euros.

La redevance télé. 118€ si ma mémoire ne me fait pas défaut. Jusqu'ici, les plus de 65 ans non-imposables en étaient exonérés. Avec l'abrogation de cette mesure, ce sont donc 750.000 foyer environ qui devront s'acquitter de cette taxe. Plus de 65 ans, autant dire retraité, non-imposable, autant dire bénéficiant de revenus modestes. Et c'est cette catégorie de personne que l'on choisi de taxer, tandis que l'on exonère ceux qui peuvent investir plus de 7.600€ en bourse. On marche sur la tête.

Pour finir, je prendrais donc ma pelle à calculer.
D'un coté, estimation basse, j'enlève 230 millions d'euros à l'état.
De l'autre, je fais rentrer dans les caisses environ 88 millions d'euros.

Eh hop ! D'un coup de pelle, d'un seul, la droite dirigeante vient de creuser le déficit public de 142 millions d'euros.

Il est vrai qu'il est certainement plus rentable de favoriser les tenants des capitaux, plutôt que de se préoccuper d'une meilleure répartition des richesse dans notre pays.

Gauche, droite, pelle... Un pour tous et tous pour un... déficit abyssal !

Chinoiseries...

Le VRP Nicolas Sarkozy a bien travaillé lors de son voyage dans l'Empire du Milieu. Enfin, c'est ce que tout le monde se dit, se répète, se congratule, avec de grandes tapes dans le dos et de jolis chèques.
Mais qu'en est-il réellement ?
Les centrales nucléaires, on en connait les avantages et les inconvénients. Je n'entrerais donc pas dans ce débat là.
Les avions, par contre, c'est une autre histoire. La Chine n'a pas fait qu'acheter des avions, elle a aussi obtenu de fabriquer certaines des pièces sur place. Après les millions dépensés en europe pour la recherche et la mise au point des technologies, la Chine va profiter de ces acquits pour une somme modique en regard de l'enjeu. Elle sera en outre partenaire à 5% dans la conception et la fabrication du futur Airbus A350. Qui prend le pari avec moi que d'ici 20 ou 30 ans la Chine entrera sur le marché de l'avionique civile avec ses propres usines aéronautique ?

Mais tout n'est pas aussi sujet à controverse. Passé inaperçu, mais bien plus important à mon sens, un petit contrat de 19 millions passé avec Natixis, pour l'étude et la mise en place de mécanisme de régulation des gaz à effet de serre. Après l'éveil de la Chine, prédit de longue date par Alain Peyrefitte, assisterait-on à l'éveil de sa conscience ?

Le PS sur une autre planète...

Brrr... J'en frémis ! Désirant prendre Nicolas Sarkozy de vitesse sur la question du pouvoir d'achat, le PS fait une série de proposition, bien dans sa ligne idéologique, mais complètement irresponsable pour la plupart.

1er point : une revalorisation de 50% de la prime à l'emploi. Et où l'état prendrait-il l'argent ? Prenez une pelle et aidez moi à creuser les déficits...

2ème point : "un plan de rattrapage des traitements dans la Fonction publique" et "une revalorisation des petites retraites". Je ne suis pas contre, à-priori, mais encore faut-il avoir l'argent pour le faire. Sans parler du déficit des caisses de retraite. Reste-t-il des pelles dans la réserve ? On creuse toujours...

3ème point : la baisse de la TVA sur les produits alimentaires de première nécessité de 5,5% à 5%. Bon, on est passé de la pelle à la petite cuillère, mais on creuse toujours... (La TVA n'est pas la principale responsable de la chèreté des produits, contrairement aux marges bénéficiaires de la grande distribution)

4ème point : une conférence pour augmenter le SMIC et les rémunérations" et qui aurait pour objet de consentir des exonérations de charges sociales aux entreprises qui "augmentent effectivement les salaires", selon M. Rebsamen. Exonération de charges sociales ? Après le paquet fiscal ? Et toujours des recettes en moins pour l'état... Laissez tomber les pelles, au bulldozer, ça ira plus vite...

Une fois de plus, le PS voit l'état comme une corne d'abondance, comme une solution miracle. Mais comme toujours, il oublie la dette, qui plombe largement les finances de l'état et réduit sa marge de manoeuvre... A croire qu'ils vivent sur une autre planète...

Mauvaise foi...

Une fois n'est pas coutume, essayons nous au jeu difficile de l'international...

La conférence d'Annapolis, énième du genre, peut-elle apporter un peu de stabilité dans la région concernée ?
Personnellement, j'en doute fort.
Car il n'y a pas seulement un conflit d'intérêt, qui pourrait être résolu par un compromis, mais également un conflit religieux. Et c'est là que le bât blesse...

Je ne suis pas un spécialiste en religion, mais il me semble que je peux affirmer, sans me tromper, que les deux religions en cause prêche une même chose, du genre : "aimez vous les uns les autres" ou "aime ton prochain". A la base, ce sont deux religions qui prône l'amour et la tolérance...
Alors quand on regarde les attentats palestiniens, quand on observe la répression israélienne, où est la tolérance ?

La religion juive a énormément souffert au siècle dernier pendant la seconde guerre mondiale. Et on ne perd jamais une occasion de nous le rappeler. Et je suis le premier à reconnaître que c'est l'exacte vérité. Mais cela leur donne-t-il le droit de traiter un autre peuple comme ils le font ? N'apprendrons-nous donc jamais de nos erreurs ?

Le monde entier a dû se liguer pour mettre à bas les responsables de la persécution des juifs. Peut-être serait-il temps de s'unir à nouveau et de dire à ces mêmes juifs : "réfléchissez ! pensez un peu à cette période de votre histoire où vous étiez dans la position où se trouvent les palestiens aujourd'hui"...

Il est grand temps que les peuples fassent un pas l'un vers l'autre, un pas vers la compréhension. A l'heure où de grands chantiers vont devoir être mis en place au niveau mondial dans l'intérêt de la sauvegarde de la planète, on ne peut plus se permettre degaspiller des ressources en conflits en tout genre.

Comme le disait un slogan d'une autre époque : "Faites l'amour, pas la guerre!"...

PS: comme j'en suis conscient, certains pourraient être tentés de me traiter d'antisémite, j'affirme que ce n'est pas le cas. Et je ne suis ni juif, ni musulman. Mais je suis quelqu'un qui, s'il pense que la religion peut-être un soutien, pense aussi qu'elle ne doit pas forcément être l'arbitre de décisions, surtout de cette ampleur...

lundi 26 novembre 2007

L'illusionniste...

Hollande. François Hollande...
Ou l'illusionniste qui s'illusionne tout seul !

Ce brave homme, parlant aux militants, aurait dit :
"Il n'y a pas de victoire possible si nous n'engageons pas la bataille des idées. Le combat politique est un combat idéologique, nous l'avons peut-être trop oublié"
Le pauvre ne s'est pas rendu compte de la faillite des idéologies, face au règne de l'argent-roi.
Le PCF ? Laminé... Le PS ? Explosé... le FN ? Ridiculisé...
Le temps de l'idéologie est révolu. Nos concitoyens ne se nourrissent pas d'idées, ils ont besoin de concret.
Bien sûr, quelque chose de concret vient toujours, à la base, de l'idée de quelqu'un. Mais de l'idée, pas de l'idéologie, qui elle, se leurre souvent elle-même. La plupart des partis prennent leurs racines et leurs lignes de conduites dans le passé, en un temps où les choses étaient différentes. N'ayant pas su s'adapter, ils sont contraint aujourd'hui à muer rapidement ou à mourir.
Mais l'idéologie a la vie dure. La preuve, condamné unanimement par le monde entier, et plus de 60 ans après sa mort, l'idéologie d'un autre illusionniste fait encore des ravages.
Il n'y a bien sûr rien de comparable entre les deux, si ce n'est la nocivité que des idées peuvent avoir lorsqu'elles ne savent pas évoluer avec leur temps.

Monsieur Hollande, si vous croyez réellement ce que vous dites, alors je vous plains...

Blog légitime ou pas ?

A vous de trancher.
Il y a quelques temps, on m'a reproché le nom de mon blog "MoDem en Nièvre".
Ce blog, je l'ai ouvert pour soutenir le MoDem, dans la Nièvre, mon département d'origine et où j'habite encore à l'heure actuelle.
Je ne me revendique pas non plus du MoDem de façon mensongère. Pour la première fois de ma vie, j'ai adhéré à un parti politique. Et je garde précieusement ma carte n°27.377...
J'ai eu beau chercher sur la toile, je n'ai trouvé aucun blog ou site officiel du MoDem auquel je pourrais faire de l'ombre.
Et antérieurement à ce blog-ci, j'étais le rédacteur en chef du blog de campagne de Martine Garnier-Lorette, candidate MoDem pour la troisième circonscription de la Nièvre.
Tout reste à faire dans notre département, et je m'efforce, à mon échelle, d'apporter ma pierre à l'édifice...
La seule chose que je pourrais regretter, c'est de me sentir parfois seul, sans véritable liaison avec les instances de notre parti naissant.

Alors, dites-moi, suis-je légitime dans le rôle que je me suis moi-même attribué ?

De la création d'un parti...

D'ici quelques jours, le MoDem aura enfin une existence tout ce qu'il y a de plus "officiel". Quasiment 7 mois jour pour jour après l'élection présidentielle qui a vu l'émergence du mouvement.
Et pourtant, je continue à voir, deci-delà sur la toile, des critiques sur le temps perdu (?).
Combien de temps a-t-il fallu pour créer le RPR ? l'UDF ? le PS ?
Honnêtement, je n'en sais rien (si quelqu'un peut nous éclairer), mais ils ne sont surement pas apparus de façon spontannée. Et contrairement au MoDem, je doute que la base ait eu son mot à dire sur les statuts ou la charte de ces partis...

Le MoDem a cette chance de pouvoir s'appuyer sur l'architecture de l'UDF et de Cap21, ce qui a évité de tout reprendre de zéro.
Autre chance, l'époque, qui veut que par le biais d'internet l'information puissent circuler rapidement, dans les deux sens, du somet à la base et de la base au sommet. Et tous les adhérents ont été conviés à donner leur avis, ce qui a mon sens, est la nouveauté et la force de ce nouveau parti.
Alors bien sûr, tout le monde n'a pas "réellement" participé. Certains par manque de temps, d'autres, par manque d'idées ou de connaissance du sujet, ou tout simplement par manque de confiance en soi ou par méfiance. Ceci étant posé, tous ceux qui l'ont voulu ont pu s'exprimer. C'est un embryon de démocratie au sein d'un mouvement démocrate...

Il ne sert à rien de vouloir que les choses aillent plus vite. Il faut du temps pour écouter, pour expliquer, pour convaincre... On ne change pas des habitudes vieilles d'un demi-siècle en 6 mois. Il nous faut être réaliste dans notre vision de la société, mais aussi envers nous même. Il faut reconnaître qu'à l'heure actuelle, notre beau mouvement n'est rien, si ce n'est sur le papier. Et la bataille qui s'annonce pour les municipales, ce n'est pas sur le papier qu'il faut la gagner, mais sur le terrain. Avec nos idées.

Dans ma commune, depuis plus de 10 ans, j'entends beaucoup de récriminations envers la municipalité (PS). Tout le monde a son mot à dire sur ce qui est bien et sur ce qui est mal. Mais il n'y a personne pour proposer des solutions. Pire même, aux dernières municipales, il n'y a pas eu de liste d'opposition. Personne n'est content de la situation, mais personne ne veut s'engager non plus.

C'est le travail qui nous attend désormais. Fédérer les idées et les hommes, pour proposer une alternative crédible aux équipes sortantes. Cela n'a rien de facile, surtout dans les campagnes, où les infrastructures des partis sont quasi-inexistantes. Et où bien souvent, on juge plus en terme de "personne" plutôt que sur un "programme". Voilà où se situe le défi qu'il nous faut relever et gagner, pour peser à l'avenir dans notre pays. C'est en montrant ce que l'on peut faire à petite échelle, que nous prouverons la valeur des idées que nous défendons...

Politique et... politique !

La politique, tout le monde connait. Verbiage, promesse, trahison, retournement de veste, langue de bois...
Depuis longtemps maintenant, la politique n'est plus que ça aux yeux du profane. Du vent. Un "métier" où tout le monde se tire dans les pattes pour savoir qui aura le fauteuil et les émoluments qui vont avec. Et une fois titulaire dudit fauteuil, s'y accrocher avec l'énergie du désespoir, souvent au détriment des électeurs au nom desquels on mène une action diamétralement opposée au programme qui a attiré les suffrages.
Et puis il y a la politique. Celle des gens qui se soucient des électeurs, des concitoyens, des promesses qui se doivent réalistes et non pas utopistes. Une politique du coeur, qui demande un engagement profond et sincère.
Il me semble que c'est dans cette deuxième politique, qui cherche à émerger, que se retrouvent les adhérents du MoDem. Ce mouvement a été insufflé par François Bayrou, ce qui ne veut pas dire pour autant qu'il soit le Messie. Comme tout un chacun, il est susceptible de se tromper. A mon sens, une de ses erreurs lors des législatives a été la mise à l'écart de Quitterie Delmas, très active durant la campagne présidentielle et qui avait une cote de sympathie que le MoDem aurait pu mieux exploiter. Mais ce n'est que mon avis et il n'engage que moi...

Ceci étant, faire changer la mentalité en politique n'est pas ce qui est le plus facile, ni le plus rapide. Il ne faut pas oublier que ce mouvement de fond n'a pas un an d'existence. Il ne sera même "officiel" qu'à partir de ce week-end.

La route est encore longue, des défections peuvent encore survenir, comme le montre le cas de Jean-Marie Cavada. Ce n'est pas une raison suffisante à mon sens pour baisser les bras. La réforme de la politique est indispensable pour que survive la démocratie et pour que notre pays retrouve son dynamisme.

Nicolas Sarkozy, qui n'a cessé de clamer pendant la campagne, que l'ouverture prôné par François Bayrou ne pouvait pas fonctionner, s'est empressé de reprendre l'idée pour mieux la torpiller. Oui, il a fait un gouvernement d'ouverture. Oui, il a nommé des ministres d'une autre sensibilité que la sienne. Mais à des postes stratégiques, où ils ne peuvent nuire à sa ligne politique, et où ils peuvent lui servir de faire valoir. Et si jamais les français se mettaient à renier son action, il aurait beau jeu de mettre sa sur le dos de sa volonté d'ouverture, en accusant les autres d'avoir fait dévié sa ligne politique du chemin qu'il voulait suivre. Et si ce n'est pas le cas, alors il pourra s'enorgueillir d'un succès qu'il avait annoncé, et où les ministres d'ouverture n'auront eu qu'un part minimale. Son seul but : être gagnant sur tous les tableaux et décrocher un second mandat. Ensuite, annuitées ou pas, il prendra une petite retraite au Conseil Constitutionnel aux frais des contribuables, c'est à dire nous tous.... De la politique politicienne dans ce qu'elle a de plus révoltant pour l'électeur de base !

samedi 24 novembre 2007

La solidarité remise en question ?

Chaque année, les grandes organisations qui s'occupent des plus démunis récoltent des dons en tout genre pour faire une redistribution équitable, faisant ainsi appel à notre solidarité.
Moi même, chaque année, je me fends généreusement d'un paquet de pâtes, d'un autre de riz, d'une bouteille d'huile et d'un kilo de sucre.
Ce n'est certe pas grand chose, moins de 5€, mais c'est faire preuve de solidarité et de compassion envers ceux qui ont moins que nous.

Cependant, en faisant ce don aux Restos du Coeurs, puis un autre à la Croix Rouge, un troisième à la Comunauté d'Emaus, sans parler du sempiternel téléthon, j'en suis vite pour 20 ou 30€ dont je déleste mon budget personnel.

En faisant mes comptes, je m'aperçois que le caddie de course pour la semaine que je réglais 70€ en février, me coûte désormais pratiquement 85€. Que mon budget "essence" est largement au dessus de ce qu'il était l'an dernier. En moyenne, 10€ de plus par semaine. Le calcul est rapide avec un mois de 4 semaines. 100€, et c'est un minimum, telle est la somme que je dépense en plus chaque mois, sans pour autant consommer plus. Ce phénomène, dont on parle tant dans les médias sans pourtant le chiffrer de manière réaliste, c'est ce qu'on appelle bien sûr, "la perte de pouvoir d'achat".

La conséquence directe, et je le regrette bien, c'est que ma solidarité devra cette année se concrétiser d'une autre façon que par l'intermédiaire d'un don. Et je ne suis sans doute pas le seul. Sans doute offrirais-je un peu de mon temps. Mais à quoi servira-t-il, si personne ne peut plus rien donner ? On ne risquera pas d'avoir besoin de moi pour la redistribution, s'il n'y a rien à distribuer.

La solidarité est une belle chose, encore faut-il avoir les moyens d'être solidaire.
Et j'ai bien peur qu'à terme, elle disparaisse de notre pays...

vendredi 23 novembre 2007

La fin de l'état de grâce...

Ce mois de novembre aura vu la fin de l'état de grâce de Nicolas Sarkozy.

En effet, outre les grêves, il y a un profond malaise dans notre pays, qui tient tout entier en une seule revendication : "le pouvoir d'achat".

A l'heure actuelle, de nombreux ménages français, qui pourtant travaillent, vivent au dessus de leurs moyens, ne bouclant les fin de mois que par le découvert que leur accorde leur banque.

Après avoir refusé un coup de pouce au SMIC, et s'être fait voter une légère augmentation pour lui-même, notre Président est bien en peine de trouver la solution miracle pour augmenter le pouvoir d'achat des français.

Parmi les pistes proposées, la plus sérieuse concerne les marges arrières de la grande distribution. Mais là, il risque de se heurter à un lobby qui ne se laissera pas manipuler aussi facilement que l'opinion publique.

La limitation des forfaits de téléphonie à 12 mois... Mais pour ceux qui n'ont pas de portable ? Et cela n'enlève rien à l'abonnement mensuel qu'il faut bien acquitter...

Le 13ème mois défiscalisé ? Pensez vous que ceux qui touchent déjà un 13ème mois toucheront plus ? A mon avis, c'est un simple effet d'annonce comme le "travailler plus pour gagner plus" de la campagne. La mesure concernant les heures supplémentaires est un fiasco. Concernant ce 13ème mois, certains patrons pourraient même être tentés de verser la même somme nette qu'auparavant à leurs salariés, gardant la différence due à la défiscalisation pour le bénéfice d'entreprise...

Alors, une solution miracle ? N'est pas Saint Nicolas qui veut, et la hotte du Père Noël risque d'être bien vide cette année...

mercredi 21 novembre 2007

Le tabac, enjeu de santé publique ?

Concernant le tabac, il y aurait beaucoup à dire car le sujet est vaste.

Le tabac tue, chaque année... C'est une réalité. Il faut combattre ce mal, et c'est une bonne chose. Notez bien que c'est un fumeur qui le dit !

Cependant, quelles sont les mesures prises ?
Augmenter le prix du tabac, pour qu'il devienne dissuasif. C'est un procédé pervers, sachant les taxes perçues par le gouvernement. La baisse des quantités vendues est compensée par l'augmentation de la taxe perçue à l'unité. Pour les buralistes, en terme de chiffre d'affaire, la différence n'est pas sensible, mais elle l'est par contre au niveau de leur rémunération qui elle dépend de la quantité vendue, pas de la somme récoltée.
Et les "malades" dans tout cela ? Rien. On doit arrêter de fumer, mais les méthodes d'accompagnement, qui sont loin d'être gratuite (patch, gomme ou autre produits nicotiniques) ne sont pas remboursées (une mesurette accordant 50€ par personne compte pour quantité négligeable, même pas le prix de 14 jours de patchs). On veut nous faire croire que l'on agit dans l'intérêt de la santé publique, mais on aide pas ceux qui sont désireux de se sortir de leur dépendance au tabac.
Pire, pour les véritables accrocs, le tabac étant plus cher, et vu qu'ils ne peuvent s'en passer, soit ils s'endettent, vivants de plus en plus sur leur découvert, soit ils dégradent leur santé en se privant de produits de nécessité...

Maintenant, le gouvernement entend interdire de fumer dans les lieux même où il fait vendre le tabac. Autrement dit, je vous vends un produit, mais vous n'avez pas le droit de le consommer. C'est une abhération!

A quand l'interdiction de manger le boeuf en sauce au restaurant, sous prétexte que c'est un plat trop "riche" et que c'est mauvais pour la santé ? L'interdiction de manger du pop-corn dans une salle de cinéma alors que c'est en vente libre à l'entrée ?

Qui plus est, on est loin d'avoir atteint ce stade chez tous nos voisins européens. La meilleure preuve en est le nombre de buralistes français qui en souffrent, se trouvant vivre dans un département frontalier.

Le tabac est mauvais pour la santé nous dit le gouvernement.
Ce même gouvernement nous vend le tabac criminel...

L'endettement et l'addiction pour les jeux est un danger pour un grand nombre, toujours dixit le gouvernement. Il faut trouver une solution pour le pouvoir d'achat des français.
Ce même gouvernement, qui voit venir la fin de son monopole via la Française des Jeux et le PMU, multiplie les nouveaux jeux et la publicité incitative...

En cherchant bien, on trouverait certainement d'autres exemples du double langage du gouvernement. Alors, la question de la santé publique n'est-elle pas toujours supplantée par la question des finances publiques ?

Quoi que l'on dise, quoi que l'on fasse, on en revient toujours au même point : l'argent. Alors, maintenant, à chaque nouvelle annonce faite par ce gouvernement (ou un autre), posez-vous la question : à qui cela va-t-il profiter ?

Bien souvent, la réponse sera toujours la même...